J'avais acheté ce livre car le thème des phobies m'intéressait et connaissant très peu la psychanalyse par rapport à la psychologie, je m'étais dite pourquoi pas.
Après avoir "Lu" ce livre, je sais désormais ce qu'il en est.
Effectivement je mets "lu" entre guillemets car si j'ai effectivement lu les premiers chapitres en pensant les explications apportées, au fur et à mesure des pages ma lecture intelligente c'est transformée en lecture en diagonale allant jusqu'à la non lecture.
Les explications de névrose et les relations freudiennes phobies-sexualité, très peu pour moi.
Personnellement je n'ai donc pas mais alors pas du tout accroché avec cet ouvrage. Cependant il aura eu au moins le mérite de me faire connaître la psychanalyse de plus près. C'est clair, je ne m'y aventurerai plus.
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Pertinent si écrit en 1960 peut être. le livre est rempli de phrases du genre :
La bisexualité psychique – c'est-à-dire la capacité de tout individu à investir dans un registre amoureux des personnes des deux sexes – est la règle. La construction de l'identité amène chacun à des choix à refouler tel courant et à laisser s'exprimer tel autre.
Très déçu de la collection.
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Pendant la seconde guerre mondiale, un chef de char s'était fait une réputation d'héroïsme en menant tous les combats de sa division armé de jumelles, le buste à l'extérieur de la tourelle : il était saisi d'une angoisse claustrophobique infernale lorsqu'il était protégé mais enfermé à l'intérieur de l'engin. Le danger, bien réel, de l'exposition aux tirs ennemis lui faisait moins peur que l'enfermement du blindage.
Dans la plupart des cas (dans l'agoraphobie), l'angoisse est tempérée par la présence d'une personne qui joue le rôle d'objet contre-phobique et dont la présence est exigée pour pouvoir sortir. La dimension sadique, sous la forme d'exigences, du comportement des agoraphobes à l'égard de leur accompagnateur est, du reste, assez souvent évidente.
A rigoureusement parler, la phobie porte toujours sur "un danger interne", déplacé certes sur un élément du monde extérieur, mais appartenant bel et bien au monde interne.