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Alain Bouldouyre (Illustrateur)
EAN : 9782259205696
395 pages
Plon (31/01/2008)
3.3/5   15 notes
Résumé :
" La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. J'aime enchâsser l'or et le sang de son histoire dans la chair de sa géographie. Il en résulte un patriotisme de facture rustique, un peu comme la foi du charbonnier... " Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la serv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Denis Tillinac est né en 1947. Moi en 56...
Certes dix ans, ça compte, surtout vers la fin... Malgré tout, cette petite différence d'âge me permet de partager quelques points communs avec l'auteur :
1 : je n'aime pas mon époque
2 : j'aime l'odeur de sous bois après la pluie
3 : j'aime le plat qui glougloute au coin du feu et que ma grand-mère ne renierait pas
4 : la nouvelle cuisine me rend (parfois) perplexe (pour le moins)
5 : j'aime la diversité des paysages français et des accents
6 : les bobos ? Bof... (Ou beauf, comme on voudra...)
Et pour finir, j'aime le train...
Dans son "Dictionnaire amoureux de la France", Denis Tillinac nous livre des impressions, à la manière du chroniqueur qu'il est parfois. Un régal de se promener au fil des pages aux quatre coins de la France ; et surtout aux quatre coins de cette France rurale qu'il apprécie tout particulièrement. Paris n'est pas en reste, que Tillinac connaît dans beaucoup de ses recoins...
On entend dans tous les village l'angelus qui s'égrenne au clocher de l'église ; et les bobos que ça dérange ne sont pas encore levés.
Beaucoup de plaisir à lire cette belle prose dans laquelle transparaît la voix rocailleuse de l'auteur, particulièrement dans ses coups de griffe, voire ses coups de gueule... si, si... Il est capable de s'emporter, l'auteur... Mais ça, ce n'est pas nouveau. Heureusement, d'ailleurs... il n'aurait sans doute pas aimé...
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Afin de en pas être suspecté de “délit de sale gueule”, commençons par dire que j'ai toujours trouvé Tillinac brillant. Dans les multiples émissions auxquelles il participe en tant que chroniqueur à tendance chiraquienne (race en voie d'extinction), chez Pascale Clark ou Nicolas Poincarré, il possède un solide bon sens et incarne un contradicteur intelligent et extrêmement cultivé. de plus, j'aime beaucoup sa voix rocailleuse évoquant les petits chemins qui serpentent le long des remparts de la citadelle de…bla-bla-bla….

Par ailleurs, Tillinac écrit d'une belle langue, évoquant parfois Giono, et nombre de ses formules possèdent l'évidence et la force d'aphorismes : “c'est très français, ce besoin d'avoir toujours son terrier dans la musette, en guise d'encas”.

Mais il a malheureusement choisi de mettre cette belle langue au service d'une idée étriquée de la France. Une France au conservatisme “du sang et de la terre” évoquant Maurras (le monarchisme en moins). Une France des poulbots, des amoureux de Peynet, de Ricard et du Tour de France. Celle du Généraaaaaaal (à prononcer avec des trémolos dans la voix, au son de la Marseillaise), dont les panneaux publicitaires continueraient ostensiblement à afficher Byrr, Dubonnet et Castrol. Une naaaation qui n'aurait fait que péricliter après le le départ du grand Charles — “je me revois, au printemps 69, plein de rancoeur envers les français qui le congédiaient”; notez bien le”je me revois”, indiquant l'idée assez étrange que se fait Tillinac d'un dictionnaire —. Une “Patrie dont les 30 glorieuses ont sonné le glas” (je vous laisse imaginer quelle haute considération il a pour Mai 68). Un hexagone dont les plus belles héroïnes seraient Bernadette Soubirous et Thérèse de Lisieux, ou encore La Duchesse de Chevreuse (sur laquelle il est capable d'écrire 7 pages soporifiques et quasi-indigestes)…

Une vieille France, quoi. Je serais aimable, je dirais la “France à papa”. Mais je crains qu'il faille plutôt la qualifier de “France à pépé ou de France à neuneu. Il faudrait sans doute inventer un néologisme pour parler de ce livre : le “Nostalgisme”. Ca rime avecpatriotisme, autisme, chauvinisme et crétinisme…

J'ai mis beaucoup de temps à parcourir ce “dictionnaire amoureux”. Je l'ai, je le confesse, plutôt parcouru que lu, tant les idées et les images qu'il véhicule m'ont semblées éloignées du pays dans lequel je suis né et que je respecte au plus haut point. Tillinac est d'ailleurs pleinement conscient d'afficher un “patriotisme à l'arrogance candide” ou”de facture rustique” comme il le dit lui-même en préambule. Mais ça n'excuse rien. Ce livre devrait s'appeler ” le Dictionnaire amoureux du rance“.

(livre chroniqué dans le cadre de l'opération “Masse Critique” de Babelio)
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Ce livre m'a été envoyé par Babelio dans le cadre de leur opération Masse critique et je les en remercie

Il était initialement destiné à mon mari, je lui laisse donc faire le commentaire

"Je dois dire que, bien que le thème me plaise beaucoup, j'avais un a-priori négatif sur l'auteur. Tillinac on le connait pour ses amitiés chiraquiennes et ses prises de position politiques résolument à droite. Mais je connaissais sans doute mal le bonhomme car dans ce livre point de politique, ni de droite ni de gauche. L'héroïne c'est la France et il en parle drôlement bien !

En fait il AIME la France, Tillinac, et il nous la fait parcourir sous différents angles. Des paysages bien sûr, toujours reliés à des émotions littéraires : Arsène Lupin à Etretat, Balzac en Touraine. Des lieux : les gares , qu'il aime passionnément et qu'il fréquente comme on visite les églises ; les routes départementales, qu'il ne se lasse pas de sillonner et de découvrir ; des villes qu'il associe toujours aux premières sensations qui lui avaient permis de les découvrir (souvent des images de livres d'histoire). Des personnages historiques également, Jeanne d'Arc, le général Leclerc, des événements aussi hétéroclites que le serment de Koufra, la coupe du monde 98....

L'écriture est agréable et on est heureux de s'y plonger pour en lire quelques chroniques. Il faut dire que je partage avec Tillinac cet amour pour la France, ses paysages, ses clochers, ses contrastes. Il nous fait ressentir de facon charnelle sa relation avec ce pays singulier, "cette princesse" qu'est la France, selon De Gaulle... Bref, un livre à picorer, et pas forcément par ordre alphabétique ! "

http://les-routes-de-l-imaginaire.blogspirit.com/archive/2008/05/14/dictionnaire-amoureux-de-la-france-tillinac-plon-2008.html

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Dans la très intéressante collection des « Dictionnaires amoureux » éditée chez Plon, Denis Tillinac s'est coltiné à celui dédié à la France. Oscillant entre les angles culturels et les expériences personnelles, l'auteur nous livre sa vision de la France qu'il aime. de la gastronomie (lapalissade) au sport, de l'architecture des cathédrales et châteaux aux vies des écrivains et poètes, de la Nationale 7 à la brasserie Lipp, nous suivons l'auteur à travers tout le pays qu'il a sillonné de long en large, en train, solex, à pied ou voiture, détaillant de petits villages ou de grandes villes. L'auteur connaît son sujet sur le bout des doigts, trop parfois, car il nous renvoie alors à notre propre ignorance. le bouquin ne tombe jamais dans le nationalisme ou le chauvinisme grâce au talent littéraire de l'auteur et les rares excès sont compensés par le recul et la douce nostalgie de l'ensemble. Un livre plaisant sans être indispensable mais qui se consulte facilement comme un dictionnaire (ce qu'il est) en lisant les mots-clés qui vous allèchent. Mes passages préférés sont à la lette P quand l'auteur aborde les mots Philo, Plaques minéralogiques, Pléiade, Presse quotidienne régionale etc. où j'y ai trouvé des thèmes qui me sont chers. Bien sûr le mot Vin apparaît comme mot-clé, dans un livre dédié à la France, on ne peut trouver cela étrange, mais il faut reconnaître que les vins sont néanmoins souvent cités tout au long des différents textes…
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Cette ouvrage, dans sa version illustrée, comporte 250 pages, avec au moins la moitié d'illustrations (pages doubles parfois).

Au sommaire :
Prélude
Auriac
Bonaparte
Bordeaux
Chailly
Champagne
Colombey
Coq gaulois (le)
Départementales
Deux-chevaux
Dordogne (la)
Ecrivains
Fables de la Fontaine (les)
Française (la)
Gares
Gastronomie (la)
Henri IV
Impressionnistes (les)
Jeanne d'Arc
Lipp (chez)
Loire (vallée de la)
Maison de famille (la)
Marseillaise (la)
Mers
Moulinsart
Notre-Dame
Pain (le)
Paris
Pays basque (le)
Piaf (la môme)
Provence (la)
Repas (le)
Riviera (la)
Saint Denis
Sainte-Chapelle (la)
Seine (ballade sur la)
Tapisserie de Bayeux (la)
TGV (le)
Tour de France (le)
Versailles
Vins
Volcan
Zinc (le)
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Nos élus ne cessent de pondre des lois burlesques et une pléthore de fonctionnaires sont commis à la mise en application de règlements abscons, incohérents, souvent courtelinesques.
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J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au cœur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur.
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Tout écrivain est porté à cultiver ses nostalgies, la recherche du temps perdu étant son obsession, presque sa raison d'être.
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Nos pauvres gouvernants misent à côté de la plaque en nous serinant qu’il faut penser à l’avenir plutôt qu’au passé. L’avenir, on s’en fout. D’ailleurs l’avenir ça n’existe pas. Tandis que, pour un Français, le passé sera toujours le temple d’un culte, public ou privé, et une maison de famille où les portraits d’ancêtres sortent de leur cadre et vaquent comme s’ils avaient toujours vingt ans.
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Au début de l'été, des coquelicots décorent le ballast ; leur rouge s'assortit merveilleusement à l'or paillé des champs de blé, aux domaines en fer à cheval bien enclos, aux tours des églises fortifiées. Des éoliennes ont poussé récemment, écologisme oblige. Sur le plan strictement esthétique, ce n'est pas très s'étant.
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Videos de Denis Tillinac (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Denis Tillinac
Lecture de Denis Tillinac tiré du livre Figures d'écrivains, dirigé par Étienne de Montety.
Découvrez un portrait inédit de la littérature française. La visage, la plume et la voix de 70 grandes figures des lettres réunies pour un cadavre exquis historique.
Pour en savoir plus : https://www.albin-michel.fr/figures-decrivains-9782226436351
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