Pourquoi j'ai lu ce livre mystère. Si je l'ai aimé ou pas disons plutôt aimé. L'histoire de Cyril Loudin n'est pas banale mais pas extraordinaire non plus. Il cherche a travailler et son rêve de garder les phares ne semble plus d'actualité... Alors il va de petit boulot en petit boulot et de déboire en déboire. C'est bien raconté avec un vocabulaire soutenu (sympa avec un liseuse de pouvoir cliquer sur les mots). C'est d'actualité, souvent drôle et finalement se laisse lire pour connaître comment notre jeune homme va enfin tirer son épingle du jeu.
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Cyril Loudin a une vocation, il veut devenir gardien de phare. Cette vocation est mal jugée dans sa famille bourgeoise et son veuf de père, un général, lui coupe les vivres. Cyril poursuit ses études grâce au petit héritage de sa mère et diplôme en poche, espère trouver "son" phare mais en vain. Inscrit à l'anpe, il exerce toute une série de petits boulots.
Roman drôle mais léger. Pour passer le temps.
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– Quand on n'a pas de mari pour bricoler et cinq enfants, donc beaucoup de linge à laver, et que la machine refoule au lieu d'évacuer, c'est la poisse ! soupira la jeune mère de famille ; en plein désarroi.
Plus que jolie, encore enveloppée à cette heure matinale d'un simple kimono japonais, elle ne manquait ni de charme ni de sex-appeal.
– Vous en faites pas, ma petite dame ? Le plombier peut remplacer le mari… au moins pour le bricolage. On va vous arranger ça, dit l'artisan.
Athlète genre Bel-Ami, moustache conquérante, œil de velours, nature aussi charmeuse que virile, l'homme avait tout de suite éveillé la sympathie du désoccupé.
Je ne manque d’ailleurs jamais de rappeler à mes étudiants que les civilisations sont mortelles. En revanche, je me garde de leur dire que la nôtre est à l’agonie, pour ne pas les pousser à la désertion universitaire. Or, au chevet de la mourante, les riches se voient pauvres, les pauvres encore plus démunis, et ceux qui vivent des charités étatisées tremblent en imaginant une grève des contribuables.
Il faut faire la différence, entre ceux-là, qui jouissent de fortunes ancestrales avec aisance et naturel – l’argent leur étant dévolu par atavisme comme l’air, l’eau, le soleil –, et les enrichis de circonstance : affairistes habiles ou peu scrupuleux, marchands d’armes, spéculateurs veinards, promoteurs immobiliers véreux, chevaliers d’industrie, politiciens débrouillards, magouilleurs, corrompus ou, plus honnêtes, vedettes du sport, du cinéma ou du show-business. Ces Crésus de la première génération ne peuvent, dans la plupart des cas, se défaire des mœurs des parvenus.
Les diplômes constituent parfois un handicap. Ils éveillent souvent la méfiance des employeurs qui ne veulent pas introduire dans leur entreprise des jeunes gens trop instruits pour assumer les tâches subalternes qu’ils proposent.
Les petites bourgeoises y trouvent une évasion onirique, les impécunieux frustrés et les naïfs y puisent l’espoir de lendemains chanceux. Qu’ils se marient, divorcent, se fassent opérer de l’appendicite ou tuent un phacochère au Kenya : tout est bienvenu qui met en vedette les nouveaux élus de l’opulence. Ils prennent cette célébrité de papier journal et télévisuelle pour renommée, prestige et réputation !
Maurice Denuzière
Jacques CHANCEL s'entretient avec
Maurice DENUZIERE, grand reporter au
journal "Le Monde" :
- Comment et pourquoi il a écrit son livre "
Louisiane".
- Evocation de la
Louisiane et de la maison d'une sudiste : Madame de PARLANGE.
- Les rapports entre Français émigrés et Cajuns.
- le
racisme en
Louisiane actuellement.
- La vie en
Louisiane autrefois et aujourd'hui.