Une couverture gris cendrée, ce qui semble être tout à fait de circonstance, vu que la deuxième partie du numéro 24 de la Hulotte est consacrée à la migration des oies cendrées.
C'est un véritable périple que font chaque années des milliers d'oies cendrées venues des pays du nord pour rejoindre le sud de l'Espagne. le correspondant spécial suédois de la Hulotte Nils Holgersson a accompagné une de ces oies lors de ce voyage, permettant ainsi d'avoir une interview de qualité et surtout très authentique.
La première parti de ce numéro, est consacré à un petit mustélidé surnommé la sorcière blanche, car son pelage est tout blanc en hiver : l'hermine. Edifiant, car on réalise que nos connaissances au sujet de ce petit carnassier sont très minces et surtout construites sur des préjugés.
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L'hermine ne chasse pas comme ces gros matous de gouttière, patauds et mal dégourdis, que l'on voit parfois bêtement en arrêt devant un trou de souris, attendant avec placidité que le gibier remonte à la surface. Non. Elle court, elle furète, elle fouine et inspecte en tous sens, prodiguant mille efforts pour aller à la rencontre de sa nourriture.
MADAME SELMA (oie sauvage) : Un petit instant, s'il vous plait ! Vous ne m'avez pas laissée terminer.......L'espace, la nourriture, la tranquillité, c'est une chose. Mais il nous faut aussi sur place - quatrième condition - un vaste marais ou un étang désert où passer la nuit, ce qui diminue pour nous les chances de faire cadeau de notre corps à un Renard ou à un Putois en maraude.
Chaque année, en octobre, novembre et décembre, a lieu la grande migration des oies cendrées, plus connues sous le nom d'oies sauvages. Victime de son devoir de journaliste, notre correspondant permanent en Suède Nils Holgersson a tenu à être du voyage.