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EAN : 9780686556138
J'ai lu (30/11/-1)
3.32/5   37 notes
Résumé :
André Serval rêve de construire une nouvelle cathédrale à Paris. Un monument qui sera la synthèse detous les arts de notre époque ut l'œuvre commune dont l'édification symbolisera enfin l'union de tout le peuple français dans le travail. Mais aussitôt les ennemis surgissent de partout : hommes politiques, architectes rivaux, financieurs et même ecclésiastiques...
Seule une jeune femme, Évelyne cherche à l'aider dans ce combat inégal et gigantesque.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
André Serval avait un rêve, celui de construire une cathédrale dans le Paris de l'après-guerre.
Retrouvé mort dans sa chambre de bonne, le cas du meurtre de l'architecte va fortement intéresser Moreau, petit journaliste qui a un flair particulier sur cette affaire.
Tel un véritable puzzle, il va rassembler les pièces une à une pour remonter la piste de ce grand rêve interrompu précipitamment...

J'ai parlé en termes peu élogieux du Faussaire il y a deux jours, aujourd'hui il en est tout autre concernant La cathédrale de haine. Guy des Cars nous offre un roman très bien documenté, mêlant architecture, histoire et intrigue policière. A travers le projet fou d'André Serval, nous voilà emportés dans les coulisses d'un rêve qui se trouve confronté à la bêtise et la méchanceté humaine. Derrière ce génie incompris, se cache un homme qui portait en lui l'idéal de paix entre ses semblables et il découvre à ses dépends que la réalité est bien cruelle...
Ce roman se lit très rapidement, comme d'habitude avec des Cars c'est toujours tragique et bourré de surprises, le récit m'a tenue en haleine jusqu'à la fin. Tout est bon, les personnages, le style, le contexte, le petit côté torturé qui me plaît tant... J'ai adhéré, je n'ai pas vu passer les pages . Seule la chute est un poil décevante comparé au reste de l'histoire mais ça reste quand même un très bon roman. A découvrir !
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André Serval, architecte sans lien de parenté avec Wolverine, veut construire une super cathédrale qui synthétiserait et surpasserait toutes les autres. le projet de cette Notre-Dame de la Folie des Grandeurs ne lui attire pas que des amis, d'où le titre explicite. Haine, certes, mais pas que grâce au soutien passionné d'Évelyne. Sauf que, pas de bol pour elle, André reste hermétique aux choses de l'amour. Et pas de bol pour lui, il se fait assassiner. Un journaliste va enquêter sur son meurtre.

Ce roman, un des tout premiers de Guy “Stakhanov” des Cars, est sorti en 1943 sous le titre le maître d'oeuvre avant de renaître sous une forme remaniée en 1956 comme La cathédrale de haine.
Du des Cars type : joyeux mélange d'un peu tout pour plaire au plus grand nombre (meurtre, enquête, magouilles, romance, triangle amoureux André-Évelyne-cathédrale), bien documenté (ici sur les questions architecturales), pas trop mal fichu mais loin d'être transcendant (hyper classique, grosses ficelles, facilités scénaristiques). Bref, le truc moyen, creux et inutile dans toute sa splendeur.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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4ème de couverture
André Serval rêve de construire une nouvelle cathédrale à Paris, un monument qui sera la synthèse de tous les arts de notre époque et l'oeuvre commune dont l'édification symbolisera enfin l'union de tout le peuple français dans le travail
Mais aussitôt les ennemis surgissent de partout : hommes politiques, architectes rivaux, financiers et même ecclésiastiques
Seule une jeune femme Evelyne cherche à l'aider dans ce combat inégal et gigantesque
Elle aime André mais celui-ci est trop absorbé par sa grande idée de cathédrale pour pour prêter attention à une femme
Et c'est une autre lutte secrète et terrible qui se livre entre la femme de chair et le créateur épris de son oeuvre
Qui l'emportera, la femme ou la cathédrale, l'amour ou la haine ?
J'ai lu pratiquement tous les des Cars, mais j'ai beaucoup moins aimé celui-ci
À chacun sa vision
Livre de poche 1956
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Après des années de recherches, d'études, un architecte décide de faire construire une nouvelle cathédrale à Paris. Pour ce faire, il s'entoure de collaborateurs, mais ce projet se révèle plus difficile qu'il ne l'avait imaginé. Il se fait lâchement assassiné et c'est le début d'une bonne histoire policière.
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Chaque fois que j'ouvre un Guy des Cars, je peux m'attendre à des surprises. En effet, je ne sais jamais si le livre va m'ennuyer mortellement ou s'il va attirer mon attention de manière positive. Et je constate que le plus souvent, lorsque je m'attends à m'ennuyer, c'est là que l'auteur me réserve les plus belles surprises.
Je dois avouer que le résumé de l'éditeur n'a pas attiré mon attention. Même que j'ai hésité avant de le lire. J'ai apparemment pris la bonne décision car, sans que je sache pourquoi, ce récit d'un homme qui a le rêve fou de bâtir une cathédrale dans Paris au lendemain de la seconde guerre mondiale m'a fascinée, et comme lui j'ai fini par vouloir croire que c'était possible. J'ai été entraînée par la fascination du journalisme Moreau pour cette enquête qui, au lendemain du meurtre d'André Serval, promet de faire de lui un journaliste réputé et reconnu. Et puis, j'ai eu une réelle déception quand, comme Moreau, j'ai appris le motif de son meurtre.
Bien sûr, ce roman ne date pas d'hier, et par certains aspects il a un petit côté désuet. Par exemple, lorsque André Serval s'est écrié que la place des femmes était à la maison et pas ailleurs, je me suis senti vibrer une corde féministe que je ne me connaissais pas ! « Quel sexiste ! » me suis-je d'abord dit, déçue par cette attitude d'un personnage de prime abord honnête et admirable. Puis j'ai réfléchi, et je me suis rappelé que ce roman avait été publié en... 1956. Ça explique des affaires !
Néanmoins, ce fût une lecture intéressante. Pas du tout inoubliable, mais un bon moment de lecture.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Paris est une grande malade qui s'ignore, comme toutes les capitales ! Cette ville admirable possède en elle toutes les forces vives qui permettent de créer le Beau mais elle cache également - sous une luxueuse couverture - les vices qui la rongent lentement.
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Il n'y aurait jamais de morts si les vivants se donnaient la peine de les ressusciter souvent dans leurs souvenirs.
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Que la puissance Divine,qui seule peut nous faire accomplir des actions utiles pendant notre court passage sur cette terre,nous soit secourable ! O Dieu,encore trop méconnu des hommes,inspire-nous l'ardeur pour accomplir le labeur quotidien qui sera désormais le nôtre,donne-nous le courage de nous élever enfin au-dessus de nous-mêmes et de nos querelles stériles,accorde-nous surtout la foi inébranlable dans la réussite finale de l'oeuvre que nous allons entreprendre...
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Si l'on rêve intensément à une chose, on finit toujours par la voir prendre corps.
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L’humanité est faite de plus de morts que de vivants ! Tout individu est donc voué à la désespérance s’il n’a pas de Foi ou de Mystique... Celles-ci peuvent prendre les formes les plus diverses, mais cela importe peu du moment qu’elles sont sincères et justes. Tout est relatif dans la religion, il faut savoir l’interpréter selon les époques et les pays.
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Video de Guy des Cars (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Guy des Cars
"Le chateau du clown" (Plon) est le 40ème roman de Guy des CARS, dont il lit les premières lignes à Bernard PIVOT. L'écrivain définit ce qu'est un roman, alors que le personnage de son livre, lui, a existé. Au cours d'un séjour dans le Sud il visite le château de GROK, château monstrueux ou le clown est enterré. Guy des CARS raconte, comment, jeune journaliste, il a fait une tournée avec le Cirque Pinder. Dans son roman il raconte l'ascension et le déclin de GROK.PIVOT lui parle de sa "pas bonne" réputation dans le milieu littéraire, celui-ci dit qu'il est "lu". Il a des lettres de grands écrivains, GIDE, VALERY, CARCO, COLETTE qui l'ont encouragé. Il parle du seul prix littéraire qu'il ait eu dans sa carrière, du Goncourt qu'il n'a pas eu, et de la bataille que ça a suscité à l'époque. De noblesse authentique, il est fier des militaires de sa famille, notamment celui de l'Algérie. Il se dit "heureux", entouré de gens intelligents...ne se voyant pas d'ennemis.Mot de la langue française qu'il n'aime pas : valableMot que vous aimez bien : l'amitié
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