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EAN : 9782953146127
350 pages
Jeff Desainjean (26/11/2011)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Le petit avion de tourisme que pilote Mathias Grandval s’écrase dans un sous-bois sur le site pittoresque de l’Île aux pies, près de Redon. Le lieutenant de gendarmerie Gérard Marin est désigné par sa hiérarchie pour prévenir la famille : Mathias est dans un état critique, entre la vie et la mort.
Le lieutenant va enquêter sur cet accident, mais aussi sur une autre affaire : un trafic de stupéfiants dans une cité Hlm de la ville. Un soir, il fait la con... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai lu tous les Guillaume Musso, quelques Marc Lévy et quelques thrillers, entre autres lectures.
J'ai lu aussi Ma soeur, 1er roman du même auteur, que j'ai moyennement aimé. J'ai voulu découvrir Une voix dans ma tête, puisqu'il aurait pu être plus réussi que Ma soeur.
Mais plusieurs choses m'ont dérangée dans ce 2ème roman.

- Il y a confusion entre le narrateur et les personnages. le narrateur, censé être neutre et utiliser un langage classique, puisque le roman est raconté à la troisième personne du singulier, s'exprime souvent comme s'il devenait la personne dont il raconte les faits et gestes. Il aurait été préférable que le récit soit de Gildas Barajon, donc à la première personne du singulier. du coup, le titre pouvait rester tel qu'il est actuellement (Une voix dans MA tête). le problème est le même dans le premier roman : « MA soeur ».
- le texte du dos du livre doit seulement donner envie de lire le livre. Ici, il raconte les deux tiers du livre. le suspense ne commence qu'à la page 223, lorsque la voix arrive dans la tête de Gildas. Or le résumé n'annonce aucune télépathie. Il devrait le faire, car il y a les gens qui n'aiment pas.
- Il y a confusion aussi entre le narrateur et l'auteur : l'auteur fait passer des messages et des avis personnels (« nous ne sommes plus chez nous », les mamas sont grosses et voilées de la tête aux orteils » et « baragouinent un dialecte incompréhensible », les Maghrébins parlent un « charabia en arabe », les flics « arrivent toujours après la bagarre » et regardent le « cul » des femmes, les prêtres sont supposés être tentés par le péché de chair et se « surveillent » mutuellement (??), etc.). Il pouvait le faire, mais seulement s'il avait parlé à la première personne, lorsque le narrateur est le personnage clé du roman ; auquel cas il peut lui faire dire ce qu'il veut.
- Il y a encore des fautes de conjugaison, d'accord et de virgules.
- Page 232 : « Qu'est-ce que cela signifie » se dit « What does it mean » ou « What's this », et non pas « What else » qui signifie “Quoi d'autre”. Pourquoi ne pas avoir vérifié dans un dictionnaire ?
- le vocabulaire est trop familier. Exemple : Page 329 : « Pour quelle raison a-t-il séquestré la mère de la gamine ? » se demande Max en regardant, un coup ses pieds, un coup Patrick Rollet. » Il aurait été préférable d'écrire « tantôt ses pieds, tantôt Patrick ». Ecrire aussi « embrasser » plutôt que « rouler un patin ».
- On ne dit pas non plus à plusieurs lecteurs« Va savoir » mais « Allez savoir ».
- le chapitre 10 est de trop : 26 pages pour décrire un trajet en bateau avec escale sur un port, vingt ans auparavant. Patrick Rollet navigue, amarre le bateau, prend deux cafés, un sandwich, commande deux adolescentes africaines pour la nuit et se rend en boîte de nuit. Une seule phrase pour dire que le meurtrier était un pervers pédophile aurait suffi.
- 18 lignes pour décrire les vêtements de Florence Grandval (page 25), puis 10 lignes supplémentaires pour la décrire après qu'elle se soit changée (page 33), en tout 28 lignes de description de cette femme qui est juste conforme à la mode télévisuelle occidentale : c'est beaucoup trop.
Une seule chose m'a interpelée dans cette description inutile : pourquoi donc Florence Grandval se change-t-elle ?? Dans la réalité, elle n'aurait pas fait attendre deux agents de police : elle se serait changée uniquement après leur départ.
- Autre chose qui n'est pas réaliste dans cette scène : en attendant que Florence se change, Bérangère, la policière, ne résiste pas à la tentation de se mettre au piano. Alors que 1) c'est un manque de savoir vivre, car ça ne se fait pas ; 2) les policiers n'ont absolument pas ce comportement-là : servant l'Etat, ils ne doivent pas se montrer familiers ni mélanger le travail et les loisirs ; et 3) on ne touche jamais l'instrument de musique d'un musicien, surtout sans son autorisation.
- Les souvenirs réguliers m'ont fatiguée parce que je trouve qu'ils n'apportent rien à l'histoire.
- Les dialogues télépathiques dans la tête de Gildas sont beaucoup trop vivants et détaillés pour être réalistes. le phénomène était mieux montré dans le premier roman. En outre, je ne comprends pas pourquoi Gildas répond à voix haute à Mathias.
- le dénouement est bizarre : vingt ans auparavant, un accident a causé la mort du père de Patrick Rollet et Mathias y était impliqué. Un jour, Patrick Rollet l'apprend de la bouche d'une mamie retombée en enfance, qui ne parle que si on lui donne des bonbons. Il a donc voulu tuer Mathias, vingt ans après les faits, alors que ces faits étaient accidentels. Ce n'est pas très crédible. Et c'est fort décevant, car je comptais beaucoup sur le dénouement pour me récompenser de toute la patience que j'ai eue à lire le livre depuis le début.

J'ai un peu le sentiment que l'écrivain destinait son livre à des proches ou à des voisins Redonnais.
Les descriptions des lieux sont réussies, et plutôt belles, comme celles du premier roman ; mais néanmoins elles sont trop importantes et trop nombreuses et je pense qu'elles ne peuvent intéresser que des habitants de Redon.
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