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EAN : 9782211072762
94 pages
L'Ecole des loisirs (14/01/2004)
3.79/5   47 notes
Résumé :
Anton Kraszowski ne s’est jamais résigné à être malheureux à l’école, à subir les moqueries d’un maître imbécile qui passe son temps à le tourner en ridicule pour faire le malin devant les autres élèves. Il a toujours su que sa vie méritait mieux.

Un jour, il ressent un déclic, un élan. Il traverse le boulevard pour la première fois et va lire la plaque de l’immeuble d’en face : Conservatoire National de Paris.

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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Anton est un petit garçon qui ne sait rien de la musique, mais vous allez "la do ré" !
Un enfant qui est seul, ses parents travaillent trop pour répondre à ses questions et sa mamie un peu bizarre, raconte des histoires...

Une histoire et au ...Liszt?
Mais, c'est une jolie musique!
"- Tu aimes la musique?"
Demande Marie José, une dame un peu belle, mais vieille (elle a presque 40 ans!)

"- J'aime lire. C'était une réponse tellement bête que j'aurais voulu que la terre m'engloutisse."
La dame s'est mise à fredonner une petite mélodie, sans queue ni tête, et a demandé à Anton de chanter aussi.
Anton a lâché couac après couac, flûte.
"J'ai chanté après elle, en plein milieu de la rue, devant tous les gens qui passaient et qui ne nous regardaient pas, mais quand même."

Mais ensuite, ils ont accordé leurs violons... Pom pom pom pom,
Anton est inscrit au CNP, Conservatoire National de Paris!

La plupart des petits élèves de ce conservatoire sont très concentrés. Une fois dans la musique, difficile de les envoyer...Boulez!
Anton va essayer de dérider une jolie petite Perla, qui joue du violoncelle. Car, son coeur bat la chamade, sans qu'il le sache...
- Je parie que t'es pas cap de sourire.
- Combien tu paries? Combien tu me donnes si je souris? Répond Perla.
Ce sera un... mais, n'allons pas plus vite que la musique!

On ne peut jouer de la musique n'importe comment, il faut le faire à bon Messiaen...
Anton est un peu perdu. Alto, contralto, ténor ?
Ténor ? Anton est vraiment à l'Ouest...

Car lors de son audition, Anton laisse tomber son archet, ça crin... devant Charles Dexter le professeur de violoncelle, en découvrant ses photos sur les murs. Les photos de...

-Qui aime bien, Satie bien.
Anton va se mettre au diapason de sa Mamie et la remettre au piano! Et ça, c'est pas du pipeau...
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Quelle jolie histoire que celle d'Anton. Jeune garçon malheureux à l'école à cause d'un instituteur idiot et sadique. Pour lui fuir l'école c'est la seule solution. C'est la musique et la rencontre avec une dame " pleine de rides" qui vont le sauver . Dans ce roman on parle de cervelas, d'oreille musicale, d'une grand-mère assez énigmatique. On se dit qu'il doit y avoir un secret trop grand pour ce jeune garçon....
Et puis finalement pas vraiment. Un roman jeunesse tout en pudeur et en émotion.. On se laisse porter par l'histoire qui s'apaise comme une petit musique de chambre.
Un roman qui peut aider à grandir, juste et doux à lire.
Pour les musiciens, les garçons, les filles, pour les instituteurs obtus, pour les grands-mères et les pacifistes. Pour la vie que l'on découvre dans les romans. A partager sans réserve.
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Les personnages :

Anton Kraszowki : C'est un jeune garçon. Il est en CM2. Il vit avec sa grand-mère parce que ses parents travaillent trop. Il ne fait jamais de bêtise.

Marie-José Périveneau : Est professeur de piston, de cervelas et de serpent qui sont des instruments anciens. Elle donne à Anton l'envie de jouer de la musique.

Résumé de l'histoire :

Anton déteste son maitre de CM2. A cause de ça, il n'aime plus trop aller à l'école.

Il trouve autour de chez lui un conservatoire. Il reste devant sans bouger, car il ne sait pas trop ce que s'est. Une dame l'aborde en lui demandant s'il aime la musique. Il ne sait pas trop pourtant la dame lui demande de revenir la semaine prochaine. Cette dame, c'est Marie-José. Elle lui parle des instruments anciens et lui apprend à jouer du cervelas. Anton souhaite que Marie-José l'inscrive dans une école où il pourra apprendre la musique.

Mon avis :

J'ai lu ce livre car il fait parti du débat littéraire de ma classe. Je pense lui mettre une bonne note car ce livre m'a plu.

Le sujet m'intéresse car l'année prochaine, je souhaite faire du piano. Il se passe plein de choses et il y a beaucoup de suspens. A la fin d'un chapitre, j'avais envie de lire le suivant pour savoir ce qui allait se passer et en plus les noms des chapitres sont intrigants et parfois drôles.
Lien : https://mesexperiencesautour..
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Anton vit seul avec sa grand-mère pendant que ses parents vivent leur vie très affairée loin de lui. Il est un peu en marge des autres enfants et surtout ne supporte plus les moqueries de son instituteur qui le terrorise. Aussi, lorsqu'une dame l'accoste devant la porte du Conservatoire de musique de l'autre côté de la rue, il accepte de partager sa passion pour les instruments oubliés et met le pied dans un univers où il se sent à sa place...
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Inscrit dans le rallye lecture de ma classe pour cette année, je l'ai lu il y a déjà quelques mois et ne m'en souviens plus trop. Une sorte de découverte initiatique qui passe par la musique et sauve le personnage. Un prof détestable et d'autres personnes plus bienveillantes.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Ce livre m'a rappelé Billy Elliot, qui, comme le héros de ce livre, se découvre une passion artistique. Comme beaucoup d'ados, le héros se sent seul. Heureusement il rencontre une dame qui lui fait découvrir une véritable passion pour la musique.
Cette rencontre va entrainer de nombreux changement dans la vie de ce garçons de 10 ans.

Il va devoir changer d'école, et aller dans une école spécialisée pour les apprentis musiciens.
Il va se faire une nouvelle amie, Perla.
Et il va devoir effectuer un gage très risqué;

J'ai bien aimé cette histoire et j'ai lu ce livre avec plaisir. Il n'y a pas de mots trop compliqués, il n'est pas trop long et facile à comprendre.
Marie
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Je n'avais, jusque là, causé aucun souci à mes parents, ça ne m'était jamais venu à l'idée, sans doute parce qu'ils étaient trop loin pour me voir. Si j'avais mis les doigts dans la prise, que j'avais renversé mon bol de chocolat, que j'avais menti sur mes devoirs, que j'étais rentré tard sans prévenir, mes parents ne l'auraient pas su, c'est Mamie qui se serait inquiétée.
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Elle était très belle. Elle est morte. Ils sont tous morts. Tous mes camarades. Les guerres, ça tue beaucoup de monde à la fois. On n'y pense pas. Mais c'est vrai. Après, ça laisse un grand trou. Tous ces gens qui auraient dû être vivants, mais qui ont été retirés.
( p 84)
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- C'est quoi le nom de ton père? lui ai-je demandé.
- Charles.
- Charles comment ?
- Charles Dexter comme moi. Perla Dexter, comme mon père. Dexter, ça veut dire adroit en latin. Tu parles latin ?
- Personne ne parle latin.
- Mon père, il le parle.
- Avec qui ?
Là, elle est un peu séchée. Elle fait encore plus la tronche que d'habitude.
( p 46)
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C'est un plan secret. Un stratagème imparable. Je veux les rendre jaloux, si jaloux de ce qu'on fait qu'ils auront envie de revenir.
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Par l'autrice & Louise Hakim
Rue du Château des Rentiers, 13e arrondissement de Paris : c'est là que se trouve une tour impersonnelle et peuplée d'habitants tout sauf riches. Là vivaient les grands-parents de la narratrice, Juifs originaires d'Europe centrale, et leur phalanstère, point de départ d'une réflexion superbement libre sur la beauté de ceux qu'on nomme les « vieux » et sur le fait de vieillir soi-même. Ce récit, en forme de déambulation toute personnelle, est à l'image de son autrice : aussi drôle, lumineux que surprenant.
À lire – Agnès Desarthe, le Château des Rentiers, L'Olivier, 2023.
Lumière : Patrick Clitus Son : William Lopez Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan
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