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Golden dogs tome 1 sur 4
EAN : 9782803634262
56 pages
Le Lombard (24/01/2014)
3.22/5   79 notes
Résumé :
Ils étaient quatre, deux filles et deux garçons. Voleurs, escrocs, faussaires, ils unirent leurs talents pour devenir ensemble les plus célèbres voleurs de Londres.
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Londres 1820
Les Black Birds règnent sur les bas fonds. As de la cambriole en tout genre ils n'hésitent pas sur les moyens y compris jouer du couteau ou du revolver. Ils sont respectés dans le monde interlope.
James Orwood espèce d'angelot aux allures de dandy envisage de faire aussi bien que la concurrence du vice en plus réfléchi et mieux organisé. Il s'acoquine d'un castrat meurtrier, une prostitué aux manières de Dame et d'une reprise de justice à qui il évite le bannissement.
Ce premier tome sert, surtout, à la mise en place du quatuor, des premières affaires et à marcher sur les plates-bandes de la concurrence.
On ne peut pas dire que ce soit mal fait mais j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. C'est du déjà vu et su, Londres étant un endroit magique pour ce genre d'histoire. Il manque un peu d'épaisseur, certes débuter une série n'est point facile que ce soit dans le scénario que dans le dessin, cependant c'est quand même indigent. Griffo et Desberg peuvent mieux faire! Peut-être dans le prochain.
Les personnages sont en devenir notamment du côté du crayon, ça viendra j'en suis sûr. L'ambiance due à la couleur est, en revanche, bien rendue.
A suivre...
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Londres et ses bas-fonds… Si je n'y descends pas régulièrement durant le Mois Anglais (et durant l'année), il me manque quelque chose.

Non pas que j'apprécie voir la misère humaine, mais les bas-fonds sont le pendant de cette société londonienne que l'on disait riche et puissante. Pas pour tout le monde.

Dans cet album qui se déroule peu après 1820, je vais m'accoquiner avec une bande de quatre malfrats, les Golden Dogs.

D'entrée de jeu, le ton est donné avec le tabassage en règle d'un pauvre bougre qui a volé de quoi nourrir sa famille qui crève la dalle. le juge Aaron estimant que la richesse est un don de Dieu, il n'admet pas qu'un pauvre se serve dans les futures richesses dévolues à la haute.

Le graphisme de Griffo m'a bien plu, sans mauvais jeu de mots, j'apprécie sa griffe. Les couleurs oscillent entre des tons gris ou des plus chaleureux, selon les ambiances.

Clairement, ce n'est pas une bédé pour les petits enfants ! On a du sang, des meurtres, des assassinats, du sperme, des prostituées (dont Fanny, à 5 pennies, parce qu'elle est une déesse – ne me demandez pas ce qu'elle est capable de faire), de la violence, des pendus, des truands, des voleurs, bref, le genre de monde que l'on ne dédaigne pas côtoyer dans la littérature, mais pas en réalité.

Si le scénario ne manque pas d'action et d'ambition, l'intrigue reste néanmoins assez simple, mais s'avère efficace et ce premier tome fait passer un moment de lecture fort agréable.

Par contre, nos quatre mousquetaires de la cambriole – version intelligente et rusée – manquent un peu de profondeur et sont esquissés un peu trop rapidement, même Fanny, qui pourtant est l'héroïne de l'album.

James Orwood, le meneur, le cerveau, est le plus mystérieux de tous, tout en étant beau comme un démon. Entre nous, avec moins de scène de sexe, on aurait pu en profiter pour les habiller et les étoffer au lieu de les foutre à poil pour baiser.

On apprend quelques détails de leur passé, mais leur caractère, ce qu'ils sont vraiment, reste encore mystérieux dans ce premier album. En espérant qu'ils soient développés dans les suivants.

Pas de cliffhanger sur le final de ce premier album, mais j'ai apprécié ma lecture et j'ai envie de lire la suite pour voir où nos cocos vont nous entraîner, quels seront leurs prochains vols audacieux et comment tout le monde va évoluer.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quand j'ai vu cette BD sur le rayonnage de la bibliothèque, j'ai été tentée tout en sachant pertinemment que ce genre de BD ne me plait que très très rarement.
Ce premier tome est une 'simple' mise en place. On positionne les personnages, le fond de l'histoire est esquissé et on se moque un peu d'ajouter de la cohérence ou de la profondeur.
La narration est décousue et légère. Les dialogues sont assez répétitifs et plutôt clichés.
Bref, vous l'avez compris, je n'ai pas trop accroché à cette histoire...si elle n'était pas prévue en seulement 4 tomes et que je ne les avais pas empruntés tous les 4, je ne suis pas certaine que je continuerais...
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Dans leur nouvelle série prévue en 4 tomes, Griffo et Desberg proposent au lecteur une plongée dans les bas-fonds de Londres du XIX° siècle, offrant ainsi un terreau de choix à la mise en scène d'une intrigue relatant l'ascension de quatre jeunes gens dans le milieu du banditisme.

Situant leur intrigue en 1820, à une époque où la misère et la violence côtoient la richesse excessive, les auteurs imprègnent leur récit d'une atmosphère lourde et oppressante dès les premières pages.

On découvre une capitale anglaise en effervescence, théâtre d'une lutte des classes virulente, incarnée par l'affrontement entre bandes de hors-la-loi et représentants de la justice, bien décidés à rétablir l'ordre dans la ville. Dans la ligne de mire du haut-commissaire Malcom Blair et du juge Aaron, il y a notamment les leaders de la pègre, la tristement célèbre bande des Black Birds (menée par les Harlow Twins), brutes épaisses et sanguinaires qui sèment la terreur et font trembler le pavé londonien.

C'est au coeur de ce décor peu reluisant, dans une taverne malfamée, que vit Fanny, une jeune prostituée d'à peine 16 ans. Débarquée à Londres quelques années plus tôt pour fuir un père meurtrier, sa vie bouscule le jour où elle fait la connaissance de James Orwood, un jeune homme ambitieux aux allures de dandy, qui projette de constituer une équipe de voleurs susceptible de rivaliser avec les Black Birds et leur permettre de faire fortune. Il voit en Fanny une équipière potentielle qui pourrait user de ses charmes afin de servir leurs intérêts.

En dépit du fossé qui les sépare, nos quatre voleurs amateurs vont ainsi devoir rapidement s'accorder une confiance mutuelle aussi aveugle qu'infaillible. le succès de leur association de malfaiteurs reposant essentiellement sur leur capacité à se serrer les coudes et leur sens de la loyauté. Pourtant, dès le début, on sait qu'un traitre se dissimule parmi eux, annonçant d'ores et déjà de belles acrobaties scénaristiques en perspective.

A l'image de nos quatre héros qui savent peu de choses les uns des autres, le lecteur ne connaît rien du passé plus ou moins trouble des protagonistes. Si dans ce premier tome, centré sur le personnage de Fanny, les scénaristes distillent bien quelques éléments relatifs au passé de la jeune femme, de nombreuses questions restent cependant en suspens. Comme Fanny, le lecteur n'a donc d'autre choix que de suivre aveuglément la bande de truands sans savoir ce que le destin leur réserve ni quelles révélations vont venir ébranler l'architecture du récit faisant voler en éclat toutes nos certitudes.

Pourtant, à trop vouloir jouer la carte de l'opacité, en ne distillant les indices qu'au compte-gouttes, les auteurs finissent par ne rien divulguer du tout. Cet excès de mystère aboutit à une histoire qui tourne en rond, sans avancée notable, et finit par frustrer le lecteur.

Car si l'ambiance de l'époque est parfaitement bien restituée, nous plongeant dans un Londres victorien plus vrai que nature, l'intrigue en elle-même peine à véritablement démarrer, et les auteurs ne parviennent pas à l'exploiter dans tout son potentiel.

L'histoire fourmille de bonnes idées sans que ces dernières ne soient jamais véritablement creusées. Je m'attendais par exemple à assister à un affrontement plus virulent entre les deux bandes rivales, ce qui aurait permis d'insuffler davantage de rythme à l'histoire. de la même manière, les forfaits perpétrés par le quatuor manquent de génie et d'ambition pour susciter l'admiration du lecteur et pleinement convaincre.

La galerie de personnages mise en scène ne manque pourtant ni de charme ni de potentiel. Outre le charismatique James Orwood, aux airs de dandy, et l'envoûtante Fanny, clé de voûte de ce premier tome, le quatuor comprend également Lario, un castrat maniant parfaitement l'arme blanche et Lucrèce, une ex-détenue en cavale.

Mais difficile pour le lecteur de s'attacher à des personnages tout juste esquissés et dont il ignore tout. Les protagonistes manquent finalement de profondeur pour pleinement nous convaincre et l'intrigue, pétrie de bonnes idées et de révélations latentes, en est encore dans ses balbutiements.

Le scénario pâtit en outre d'une construction parfois maladroite avec une narration manquant à mon sens de fluidité, alourdie par des procédés stylistiques qui casse le rythme d'une intrigue qui en manque déjà considérablement. Les rares scènes d'action (notamment à la fin) semblent dès lors précipitées et dénotent fatalement avec le rythme global de l'intrigue.


Malgré des atouts évidents et tous les éléments indispensables pour bâtir une excellente histoire, les auteurs n'ont pas su concrétiser toutes les promesses portées par ce premier opus qui fait d'avantage figure de tome d'exposition d'une intrigue dont les rouages échappent encore au lecteur.

Les lenteurs redondantes et les révélations latentes se multiplient, finissant par plomber l'intrigue. Les personnages tout juste effleurés ont du mal à capter l'attention du lecteur et à éveiller son empathie. Un constat d'autant plus regrettable qu'avec une idée de départ aussi séduisante et servie par une ambiance victorienne aussi maîtrisée que bien restituée, l'histoire ne manquait pourtant pas de potentiel.

Ainsi, si les amoureux de l'époque victorienne apprécieront à coup sûr l'atmosphère typique, les aficionados des récits bourrés d'aventure et de rebondissements resteront quant à eux sur leur faim. Car en imprégnant leur récit d'un mystère excessif, les auteurs jouent avec les nerfs de leurs lecteurs qui devront donc s'armer de patience pour pleinement apprécier une intrigue qui manque pour l'heure de conviction. Un démarrage timide qui reste à confirmer.
Lien : http://afleurdemots.comli.co..
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Les bas-fonds m'ont attiré, je l'avoue. Surtout qu'il s'agit de Londres (phantasmé par Desberg, mais bon, on fait avec) et de la fin du XIXè.

Jack l'éventreur, les ruelles glauques et glissantes, les bordels et la bourgeoisie anglaise... Miam.

Le dessin... Griffo, j'aime beaucoup. C'est bien foutu. Sans doute trop léché et propre pour le propos. Images de pin-ups sur papier glacé, on en viendrait presque à se dire qu'être prostituée, c'est glamour, le fin du fin, ma chère !, la dernière tendance en matière de "nuances de gris"...

Le propos... une bande de malfrats... Un castrat, une prostituée, une criminelle vouée à la déportation (mais on ne sait pas pourquoi elle devait être exilée) et un chef dont on ne sait pas grand-chose...

La structure du récit est (inutilement) complexe avec quelques flashbacks et quelques petites phrases qui annoncent la suite (qui sera pour les prochains tomes).

Desberg aime les filles à moitié nues, le lecteur aussi... je suppose. Jûste avant de lire les Golden Dogs (une tétralogie), j'ai avalé une autre tétralogie de Desberg, avec Miss Octobre. Et finalement, même si le propos est différent, pas mal de rouages restent les mêmes. Un peu décevant, quand même, de deviner ce qui va se passer à la page suivante...

A moitié convaincu, donc.
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critiques presse (5)
Bedeo
10 mars 2014
Encore une fois, Desberg a joué la carte de l’arbre qui cache la forêt en donnant en quelque sorte une mission au lecteur : Deviner qui sèmera le trouble. Pari réussi car sans réaliser une histoire inattendue et jamais vue, le suspens et le mystère quant à la création de ce groupe de voleurs compensent largement la donne.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BoDoi
25 février 2014
Mais dans cette troupe trop originale pour être un tant soit peu crédible ne figurent que des personnages lisses et sans profondeur auxquels on ne parvient pas à s’attacher.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BullesEtOnomatopees
25 février 2014
Golden Dogs fait la part belle aux différentes étapes qui aboutiront aux casses qu'ils effectuent : collecte d'informations, manipulations...
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Auracan
20 février 2014
Orwood décrit chaque mode opératoire des Golden dogs sous forme musicale. Son refrain s'avère suffisamment accrocheur pour une lecture divertissante de qualité.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
21 janvier 2014
Ouverture en demi-teinte pour Golden dogs qui, après une entame prometteuse, peine finalement à convaincre. En espérant qu’Orwood, déjà annoncé pour le mois de mai, vienne infirmer ce sentiment.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
-La vie m'a appris que les hommes n'accordent de la valeur qu'à ce qui vaut cher.
-Tu devrais exiger cinq pennies, et ils te prendront pour une déesse.
-Un jour, je serais une déesse.
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On a beau chanter la même chanson, les sentiments et les musiciens changent. Les gens qui vous écoutent passent. Seule la voix vous appartient. Le temps qu'elle dure.
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James Orwood ne nous a jamais expliqué pourquoi il avait choisi le nom des Golden Dogs.
Sans doute parce qu'il nous voyait comme nous étions. Des chiens. Sauvages. Perdus.
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Quand un voleur vous embrasse, comptez vos dents.
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- C'est vrai. J'ai volé. Ayez pitié... de moi ! Je... j'espérais que personne... ne m'avait vu. Ayez pitié. Pitié.
- Si Dieu le sait, Dieu te pardonnera. Moi, je ne suis qu'un homme, et je dois te punir. Tu comprends pourquoi, n'est-ce pas ?
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