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Malgré le titre bien peu évocateur de ce tome, vu ce qu'on sait déjà après le troisième, ce quatrième opus repart de plus belle !
Après le voyage entamé dans le troisième, vient ici le temps des discordes quand, le but approchant et le chemin se faisant, les relations sont tendues et les trahisons susceptibles d'être percées à jour. L'action est largement mise en valeur ici, tant par le scénario direct de Stephen Desberg que par le dessin énergique d'Enrico Marini. Difficile d'en dévoiler davantage sans tomber dans les gros spoilers liés à l'intrigue, toutefois disons que l'ensemble s'étoffe de belle manière et les relations des personnages sont suffisamment approfondies pour avoir envie de se jeter sur les tomes suivants. Pour en avoir fait une expérience de lecture parallèle, on peut comparer ces enchaînements de bons tomes au début de la série Largo Winch, ces deux sagas misant sur des ingrédients légèrement similaires autour des complots, de l'action et des jolies filles.
De l'aventure pure donc, dans des environnements qui enchantent, à voir et lire sans retenue !

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J'ai fait l'impasse sur les tomes 2 et 3 pour les critiques car ils n'ont pas un grand intérêt pour la narration: la dilution n'est pas ma tasse de thé!
Avec ce tome 4, nous entrons enfin dans le vif du sujet!
Le Scorpion ne peut empêcher l'élection de son ennemi héréditaire Trebaldi à la tête de la papauté. Ce dernier a falsifié des reliques pour parvenir à ses fins et obtenir une légitimité pontificale.
Notre Scorpion n'a pas dit son dernier mot et se rend à Istanbul sur les traces d'Hélène, mère de l'Empereur Constantin pour retrouver les authentiques reliques.
Dans son sillage, deux belles femmes sulfureuses: la rousse Ansea Latal et la brune gitane Méjaï se chargent de donner du fil à retordre à notre bel italien.
Les couleurs d'Enrico Marini sont chatoyantes comme des étoffes orientales.
Ses rouges et ses verts sont un hymne aux couleurs byzantines et ce tome 4 une invitation au voyage...

" le voyage vers l'orient ressemble toujours à un fascinant retour aux sources. Notre esprit n'est-il pas né, nos espoirs n'ont-ils pas pris forme là-bas? Où d'autre pourrions-nous aller pour chercher à la fois notre passé et notre avenir?"
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Celui que nous connaissons sous le nom de Scorpion a été élevé en France par son grand-père maternel après que sa mère ait été brûlée en Italie pour sorcellerie.
Mais le grand-père rêve d'Orient et il s'apprête à laisser l'enfant aux bons soins des domestiques. le gamin ne l'entend pas de cette oreille et convainc son grand-père de l'emmener dans ses pérégrinations… qui démarrent dans une taverne qui sert aussi de bordel…

Quinze ans plus tard à Rome…
La propagande du cardinal Trebaldi bat son plein : devant la foule extasiée, qui crie au miracle, la « vraie » croix est présentée…
Le Scorpion s'introduit dans la propriété du cardinal dans le but de régler ses comptes…

Critique :

Le scénariste, Stephen Desberg, nous lance dans une aventure palpitante qui n'est pas sans rappeler un Alexandre Dumas ou un Théophile Gauthier. Les coups de théâtre sont constants, la trahison omniprésente, mais aussi la fidélité en amitié. le dessin dynamique d'Enrico Marini, très coloré rend les scènes très mobiles tout en étant richement détaillées.
Si vous êtes amateurs d'aventures épiques avec des méchants crapuleux et des héros presque vertueux, prenez le temps de découvrir la série « le Scorpion ».
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Série avec des hauts et des bas, cette fois-ci ce sera un bas : peu de nouveau, hormis cette créature de rêve (Ansea) dont on ne comprend pas très bien le rôle, sauf à la fin. La haine réciproque entre Mejaï et Scorpion, teinté de désir, traîne en longueur.
L'intrigue (retrouver le lieu et la croix du supplice De Saint-Pierre, alors que Trebaldi obtient ce qu'il voulait), est sans surprise ou presque.
Pas mal mais j'attends le prochain haut !
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Voici une quatrième aventure du Scorpion construite en dents de scie. Laissé sur sa faim à la fin du tome précédent, Desberg nous dévoile enfin l'issue des différentes tractations menées par Trebaldi. Est-il heureux pour autant ? Difficile de répondre, tant le personnage gagne il ici en complexité. La joie des relectures offre quelques informations... intéressantes.
Le Scorpion reste à l'égal de lui-même et redevient un héros de cape et d'épée. La (longue) scène se déroulant dans les cales du navire n'offre guère d'intérêt... sinon un comique regrettable. L'apparition d'Ansea Latal apporte beaucoup. Idem pour le final dans les archives ottomanes. L'utilisation de sources, l'incipit, le retour à l'archéologie se marient bien avec des scènes d'action, dont certaines sont fabuleuses (le port, les jardins du palais...).
Le changement d'univers des dernières pages s'accompagne d'une ambiance renouvelée. Assurément, nous aurions aimé rester plus longtemps à Istanbul et un peu moins en mer. Marini apporte donc beaucoup à une intrigue qui promet de bons moments, exotiques, tout en préservant un lien logique avec le scénario romain originel.
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Bien que les filles me tapent sur les nerfs dans ce tome (à croire que le scénariste a une dent contre elles et les voit toutes comme des teignes indignes de confiance...), il y a beaucoup d'action et de rebondissements !
Bien que la stratégie du Scorpion pour coincer Trebaldi m'échappe quelque peu,
, c'est encore un tome qui se laisse lire plaisamment !
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Je pense qu'à mon prochain passage à la médiathèque je vais emprunter le reste de la série. L'histoire des différents tome n'est pas réellement découpée en chapitre, et à chaque fin de lecture, il me tarde de lire la suite. Heureusement que j'avais pris le tome 5 avec le 4;
Finalement, cette petite série, l'air de rien porte un regard critique sur la fondation du christianisme... et ce n'est pas pour me déplaire.
Par contre le personnage principal et tout de même assez remarquable de naïveté face aux femmes, d'érudition en terme d'histoire ancienne et d'archéologie (je me demande même si le mot existait au XVIIème siècle), de chance compte tenu de tous les événements qu'il traverse.
C'est tellement abracadabrant, que c'est peut-être ce qui m'amuse le plus dans cette lecture.
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Les tomes 3 et 4 participent d'une même logique et se ressemblent. D'une part, ils rebattent les cartes entre les opposants. Mejaï hésite entre amour et haine, et on sent qu'un fifrelin pourrait faire tout basculer. de nouvelles familles entrent en jeu et on finit par avoir l'impression que Trebaldi ne maîtrise pas tout.

D'autre part, ils permettent à Desberg de s'épancher sur le sens de la religion et de l'église. On sent que les propos tenus par plusieurs protagonistes ne sont pas trempés dans le vitriol du XVIIIè siècle, mais frappent directement nos sociétés à l'aube du XXIè siècle.

Malheureusement, il y a de la dilution dans ces deux tomes. Il faut bien que l'on respire, que l'on fasse le point, certes. Et en fin de tome 3 et en fin de tome 4, l'action repart après s'être quelque peu calmée. La différence réside dans le fait qu'en fin de tome 4, le défi est énorme et les enjeux également.

Le Scorpion, poursuivi par Rochnan, s'est trouvé une alliée... Belle et rousse, elle manie le fleuret comme une guerrière. le Scorpion est séduit. le lecteur aussi. D'autant que Mejaï déploie ses charmes et sa haine de même. La croix de Pierre va-t-elle se laisser découvrir? On sait le Scorpion très au fait des manuscrits et des reliques. Mais quand on se retrouve en fin de tome encerclé par les gardes turcs, que faire?

Desberg, quand il est à court de rythme, joue la carte de l'érotisme. Ce n'est pas la première fois que je le note. Dans Golden Dogs, IR$ team, Miss Octobre... on a droit à des scènes qui hésitent entre voyeurisme et superflu. Ici aussi. Ce n'est pas, à proprement parler, déplaisant, mais cela n'apporte pas énormément au récit.
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Ce quatrième tome relance l'intrigue. le scorpion n'a pu empêcher l'élection de Trebaldi à la papauté. La rivalité entre eux est on ne peut plus exacerbée. L'intrigue se déplace cependant vers l'empire Ottoman, ce qui promet de beaux décors et se trouve relancée au travers d'un équipage improbable entre scorpion et Jemaï, mais aussi par l'intervention d'un représentant d'une autre famille dans l'intrigue.
Cela promet d'être passionnant.
A noter une magnifique vignette pour clore cet album : le saut de lange (ou du démon) avec en arrière plan la ville de Constantinople...
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Un épisode qui me laisse une impression un peu brouillonne : beaucoup de lieux différents, qui n'ont rien à voir les uns avec les autres (on passe du Vatican à un bateau de pirate !...), beaucoup de personnages, des pistes qui s'entrecroisent... mais bon, c'est toujours une série plaisante, avec un certain humour, des bagarres et de nombreux rebondissements façons film de cape et d'épée. C'est sympathique et distrayant, et puis j'apprécie toujours autant les dessins de Marini.
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