Ah le Moyen-Orient du temps des djinns, des caravanes de marchands traversant le désert et des contes pleins de magie. C'est là-bas que nous emène le brillant duo Desberg-Reculé pour une nouvelle série aux saveurs orientales.
On dit qu'une femme parfaite doit être trois choses : une belle prostituée, une bonne mère et une excellente maitresse de maison (Oui le pays des milles et unes nuits est un peu macho!). Et comme c'est bien connu, la femme parfaite n'existe pas, il faut les pouvoir d'un djinn pour la trouver. Un collier fut fabriqué. Il contenait trois pierres, une pour chaque qualité requise. le collier fut perdu... Mais son pouvoir susite bien des convoitises. Ainsi est formé un groupe surprenant. Jaisalmer le magicien, Ali Baba (une fois sa caverne vidée de ses trésors), Shéhérazade (une fois ses contes épuisés), le prince Ahmed (une fois son amour pour la fée Pari-Banou tari) et al Dzaïr guide du désert.
Un excellent premier tome pleins de magie et d'actions. Les personnages sont de bonnes trouvailles, il y a matière à travailler et à nous surprendre par la suite.
Peut être ne sont-ils pas tous autant détaillés qu'on le voudrait. Ce premier tome se centre surtout sur le magicien et sa fabuleuse lampe renfermant une djinn amoureuse. Les autres personnages paraissent très en retrait. Shéhérazade est une femme pleine de promesses. J'espère que son personnage sera plus développé par la suite.
Les dessins sont très sympathiques.
Un bon duo d'auteurs très efficaces déjà sur Cassio. On se réjouit de cette nouvelle série.
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Je suis tombée dessus ce matin en librairie, et après lecture, encore un coup de coeur pour moi.
Je ne suis pas une grande amatrice des 1001 nuits, même si j'aime bien, et dans cette BD, il y a exactement tout ce que j'apprécie dans les contes des 1001 nuits : de la magie, des personnages envoûtants, du mystère, de superbes scènes et décors, des richesses sources de bien des aventures. On est vraiment dans l'ambiance des 1001 nuits que j'apprécie. Celle sur laquelle j'aime lire.
On entre dès le départ dans les légendes, puisque l'on découvre l'origine d'un collier magique, qui permet à la femme qui le porte de paraître aux yeux de tous comme la femme parfaite : c'est à dire une belle prostituée, une bonne mère et une excellente maîtresse de maison (no comment...).
Un groupe très hétéroclite est ainsi rassemblé par un riche marchand pour retrouver le seul collier dont on a encore la trace : celui de la mère. Sont ainsi rassemblés un magicien (le personnage principal), Shéhérazade (qui n'est plus avec son sultan), Ali Baba (devenu un voleur), le prince Ahmed (seul) et un guide, al Dzaïr. Ensemble, ils vont partir dans le désert à la recherche du collier. Mais le chemin est loin d'être facile, et ils doivent se dépêcher, car ils ne sont pas les seuls sur la piste.
Raconté comme cela, le scénario ne semble pas très original, mais en fait il l'est plus qu'il n'y paraît. Au-delà de la quête principale, l'histoire s'intéresse aux personnages, leur origine, et même si pour le moment on ne sait pas ce qui est vraiment arrivé à chacun, on a quelques éléments.
On est vraiment dès le début plongé dans un univers de magie et de légende, qui reste sur tout l'album. le magicien et son étrange relation avec sa djinn ne font qu'épaissir le côté mystérieux.
Les dessins et la couleur sont vraiment bons et agréables à suivre. On est dans la bonne palette pour représenter les 1001 nuits et leurs légendes.
Un très bon premier tome qui donne vraiment envie de lire la suite.
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Une belle idée de reprendre des personnages de conte. Shéhérazade, Ali baba et le prince Ahmed, après leurs mésaventures très célèbres. Dommage que je ne connaisse pas l'histoire du prince. On a parfois du mal à savoir ce qu'on est sensé savoir des contes anciens ou si ça fait partis des nombreux mystères que laisse en suspend cette BD. On n'en sait pas trop sur les personnages. On s'y attache. Je trouve quand même notre magicien un peu agaçant parfois.
Nos cinq personnages voyagent à travers le Moyen-Orient à la recherche du joyau rendant une femme en femme parfaite, chacun pour une raison qui leur est propre. Une très bonne idée, on voyage, on est plongé dans la magie. J'ai regretté la facilité qu'avait le magicien à se sortir que toutes les situations.
J'ai hâte de découvrir la suite qui nous promet l'approfondissement des autres personnages.
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Déconcertée...
Je m'attendais à un récit sombre, vu la couverture de cette bande dessiné. Un récit dont les graphismes auraient pris le pas sur les dialogues pour instaurer le frisson, mais non...
Des graphismes colorées, des personnages de contes et une quête mystique, voilà ce qu'est vraiment ce livre.
Sous ses bulles pétillantes, ce récit souffre parfois de contradiction entre forme et fond. Je pense notamment à la manière dont la génie de la lampe s'exprime, et le décalage avec sa nature qui oscille entre luxure et jalousie !
J'avoue que j'ai eu quelques peines à entrer dans le récit, surement du fait de mes attentes inassouvies, mais à la fin de l'histoire, je n'ai qu'une envie, c'est poursuivre la saga ! Ce qui est plutôt bon signe !
En bref, une bande dessiné sympathique qui ouvre la voie à une saga mystique.
Bonne lecture à tous.
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Sans être d’une grande originalité, ce premier épisode des Mille et autres nuits se laisse lire avec un certain plaisir.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Les Mille et autres Nuits porte très bien son nom tant il semble que nous soyons plongés dans l'une des histoires chères à Shéhérazade.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Une ouverture à l’orientale bien alléchante qui donne réellement envie de retrouver la fameuse équipe bigarrée dans la suite de leur chasse d’une autre partie du collier maudit.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Un sage, un jour, a posé la question : qu'est ce qui est le plus précieux? Un trésor pour celui qui est pauvre ou de l'eau pour celui qui a soif?
L'ambitieux a répondu : le trésor pour celui qui n'a plus soif.
Un poète a jadis comparé les villes d'Arabie à des ports ouverts sur la plus mystérieuse des mers. L'océan des sables. Une étendue infinie, sillonnée par de rares caravanes, vaisseaux silencieux du désert. Flottes porteuses des richesses les plus recherchées. Encens, épices, étoffes, esclaves.
La plus belle femme pour l'un n'est souvent pas du goût de l'autre.
Ne cherchons-nous pas à devenir riches pour nous offrir les plus belles épouses ?