Ouvrage ayant offert tant de controverses à son siècle bien pensant.
Fruit d'un exil sans fin d'un homme aux convictions sans pareil.
Cet "Oratoire", offrant tant et pouvant reprendre si férocement ces savoirs.
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Un livre dense et de lecture malaisée mais qui étonne grâce aux idées novatrices et à la liberté d'esprit de son auteur. Un incontournable de la philosophie du début de l'époque moderne avec des notes de Mr Misrachi bien utiles.
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Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. En quoi il n’est pas vraisemblable que tous se trompent : mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi que la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s’ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent et qui s’en éloignent.
Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont.
... c'est proprement ne valoir rien que de n'être utile à personne.
1921 - [10/18 n° 1, p. 77] Discours de la méthode
Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde
Leçon inaugurale d'Alain Connes prononcée le 11 janvier 1985.
Alain Connes fut professeur du Collège de France, titulaire de la chaire Analyse et géométrie.
En 1637, Descartes révolutionne la manière que l'on a de faire de la géométrie : en associant à chaque point de l'espace trois coordonnées, il pose les bases de la géométrie algébrique. Cette géométrie est dite « commutative » : le produit de deux quantités ne dépend pas de l'ordre des termes, et A x B = B x A. Cette propriété est fondamentale, l'ensemble de l'édifice mathématique en dépend. Mais au début du XXe siècle, la découverte du monde quantique vient tout bouleverser. L'espace géométrique des états d'un système microscopique, un atome par exemple, s'enrichit de nouvelles propriétés, qui ne commutent plus. Il faut donc adapter l'ensemble des outils mathématiques. Cette nouvelle géométrie, dite « non commutative », devenue essentielle à la recherche en physique, a été développé par Alain Connes.
Retrouvez ses enseignements :
https://www.college-de-france.fr/fr/chaire/alain-connes-analyse-et-geometrie-chaire-statutaire
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