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Suzanne Lohmann, expert psychiatre tome 1 sur 2
EAN : 9782253116141
412 pages
Le Livre de Poche (07/02/2007)
3.44/5   130 notes
Résumé :
Il y a des erreurs qu'on aimerait n'avoir jamais commises. Expert psychiatre dans un asile pour fous dangereux, Suzanne Lohmann ne pensait pas, en libérant Dante, l'un de ses patients du Pavillon 38, mettre en danger sa propre existence. Dehors, les fous n'ont pas de camisole...
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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L'été, les grandes surfaces 'culturelles' proposent des opérations de déstockage : pour 2 livres de poche achetés, 1 offert. Voilà comment ce 'Pavillon 38' s'est retrouvé dans ma PAL, un jour, parce que le choix est généralement restreint, ou que j'arrive en général trop tard ?
En manque de polars faciles & efficaces, je viens de le sortir (et de le lire), malgré les avis tièdes sur Babelio.

J'ai dévoré !
On y trouve matière à réflexion (sans issue, en fait) sur un sujet aussi dérangeant que fascinant : quelle est la différence entre un psychopathe et un schizophrène ? Comment les juges et les experts psys décident qu'un meurtrier est coupable ou au contraire irresponsable de ses actes eu égard à ses troubles mentaux ?
Le verdict n'est pas anodin : dans le premier cas c'est la prison, dans le second, l'UMD (Unité pour Malades Difficiles, service hospitalier psychiatrique spécialisé dans le traitement des malades mentaux dangereux pour eux-mêmes ou autrui). Avec le risque de sortie prématurée, et de récidive.
Et le contre-transfert, dans tout ça ?

Ce thriller psychiatrique est un bon 'tourne-page', sans grand suspense (on a déjà lu/vu ce genre d'intrigue), mais avec quelques pics de stress.
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e livre se lit bien, l'écriture est fluide, et l'histoire plutôt prenante. Il y a quelques incohérences dans le discours psycho (la schizophrénie ne serait pas une psychose selon l'experte en psychiatrie !!) mais c'est souvent le cas dans les livres de ce genre. le personnage principal est plutôt sympathique, le commissaire qui la soutient également, et on se prend même de pitié pour le pauvre Dante. le suspens va crescendo, et on a envie de découvrir la fin !
Ceci dit, je n'ai quand même pas trop apprécié certaines facilités de l'auteur (je n'en dis pas plus, pour ne pas dévoiler trop d'informations sur l'histoire). Et surtout, je n'ai vraiment pas aimé le côté gore du livre : il faut avoir l'estomac bien accroché. J'ai eu l'impression que l'alternance « milieu feutré de l'hôpital », « appartement luxueux parisien » et « je découpe les bras et les jambes » (et la tête alouette !) était un effet recherché par l'auteur. C'était peut-être bien vu, sauf que pour moi, toute cette violence, ces massacres, les mises en scènes, c'est de l'hémoglobine à bon prix, de la violence gratuite. Bref, je ne le relirai pas !
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Acheté il y a maintenant un long moment, attirée que j'étais par le côté psychiatrique de ce roman, ce dernier a trainé pas mal de temps dans ma PAL au final. Mais ça y est, je l'ai enfin lu.
Dans l'ensemble, l'histoire m'a bien plu, mais je pensais qu'il y aurait bien plus de… psychologique dans l'intrigue. Il y en a, certes, mais pas assez à mon goût.

Pavillon 38 est un bien étrange thriller où tout commence lorsqu'une psychiatre accueille un nouveau patient, venu de la prison, dans l'asile où elle travaille, un patient surnommé Dante. Psychopathe et psychotique, c'est un présumé assassin persuadé que le Serpent du jardin d'Eden lui demande de tuer des femmes dans un atroce rituel.
Suzanne n'aurait jamais pensé que les choses tourneraient si mal. Après un an d'internement, elle autorise la sortie de Dante de l'asile, pour qu'il termine sa peine de prison : la pire erreur de sa vie, car tout commence lorsqu'il libéré.

Le texte est découpé en trois parties distinctes, dont chacune est une étape de l'histoire. Si la première partie sert assez d'introduction à l'ensemble du récit, les deux autres sont deux phases de l'enquête policière visant à retrouver un tueur qui a assassiné une jeune femme de la même façon que dans les « fantasmes » de Dante qu'il a confié à Suzanne.

C'est un thriller psychologique qui alterne entre l'asile et l'enquête policière. On croit savoir qui est le coupable tout le long de l'histoire, on plonge dans les tourments de Dante, mais chaque élément, chaque révélation nous étonne. C'est plus complexe qu'il n'y parait, et nettement plus… grave que les apparences ne le laisse présager.
Le commissaire Steiner, en charge de l'enquête, est de plus en plus présent au fil des pages, faisant le lien entre Suzanne et la police. D'ailleurs, ces deux-là se rapprochent petit à petit. Müller a une longueur d'avance concernant cette enquête, mais Suzanne et Steiner le suivent de près.

Suzanne Lohmann est expert psychiatre dans un asile et s'occupe ici de Dante. Mariée et mère de deux filles, sa famille rencontre quelques problèmes, mais elle ne sait pas comment les régler. Les conséquences de la sortie de Dante de l'asile la plonge dans les ennuis jusqu'au cou et remettent en cause son diagnostic. Elle s'est peut-être trompée, et ce serait alors de sa faute si elle et sa famille se retrouvent maintenant en danger.
François Müller est un journaliste enquêtant sur un tueur en série très sanglant qu'il nomme le Serpent. Sa femme l'a quitté, le laissant seul avec leur fils de 13 ans très malade, myopathe. Il tient beaucoup à son petit garçon, mais aussi à ses enquêtes sur les tueurs en série, une vraie obsession pour lui.
Dante est un personnage troublant, dérangeant, dont on suit quelques points de vue. S'il est assez souvent calme, il a aussi des phases psychotiques plutôt glauques. J'aurais aimé que ce personnage soit plus mis en avant, à l'inverse de Suzanne. Dante est un personnage intéressant à suivre, et je regrette que l'on n'ait pas plongé un peu plus dans son esprit.

Du sang, du glauque, du danger, voilà ce qui résume cette histoire. Mais j'ai trouvé que le tout manquait de tension, de frisson. Cela dit, ça reste un bon petit thriller.
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Pavillon 38 s'emmanchait déjà pas terrible avec une quatrième vendant une expression aussi archaïque que “les fous” et cet artefact d'un autre temps, tout aussi dépassé à l'heure actuelle, qu'est la camisole. La combinaison des deux forme en prime un cliché sorti tout droit des années 50, soit direct le super combo pour annoncer que le roman ne va pas briller par ses connaissances sur la psychiatrie moderne. La confirmation vient très vite à la lecture du texte, qui en est encore à confondre schizophrène et psychopathe.
Le reste est à l'avenant : Pavillon 38 est l'archétype du thriller contemporain lambda. Un tueur en série, parce que c'est à la mode. Tous les clichés du genre réunis dans les personnages, les péripéties, les descriptions, les phrases toutes faites. du gore qui tache pour choquer le lecteur, sans démarche d'auteur qui donnerait un semblant de sens thématique à cette débauche d'hémoglobine ou créerait une ambiance horrifique. C'est juste cracra et gratuit. Une écriture branlante où chaque élément sort de nulle part en fonction des besoins scénaristiques à l'instant T, sans structure d'ensemble ni cohérence narrative, comme si l'auteur improvisait au fil de la plume et au pifomètre. Avec un minimum d'efforts, en plus, chaque rebondissement (téléphoné), chaque révélation (prévisible), chaque situation (déjà vue) semble sortir d'une banque d'idées prêtes à l'emploi et utilisées mille fois, un genre de Shutterstock de l'inspiration fictionnelle. Tout ça pour arriver à un dénouement qui tente de jouer la carte du twist final (encore un truc à la mode…) mais ne fait que redéfinir les notions d'incohérence, de deus ex machina et de fin foirée bien comme il faut.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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« 30 ans à sonder les égouts de l'âme » nous annonce François MULLER, journaliste spécialisé dans les faits divers criminels. Suzanne Lohmann a aussi affaire aux schizophrènes, psychopathes et autres forcenés. Mais elle, elle les soigne au sein du Pavillon 38, unité psychiatrique pour fous dangereux. Quand à Steiner, c'est le flic chevronné qui tente de les arrêter…

Muller annonce la couleur : il est sur les traces d'un tueur de femmes, mais un autre déséquilibré a brouillé les pistes. L'autre, c'est Dante, personnage hanté par un serpent, qu'il combat avec la complicité de l'expert psychiatrique Suzanne Lohmann pour éviter le passage à l'acte… On suivra Dante tout le long du roman, de ses séjours en hôpital psychiatrique, à sa dérive hors les murs, et jusqu'au plus profond délire de son cerveau. le docteur Lohmann sera amené à dépasser son « simple » travail de psychiatre pour assister la police sur une enquête aux multiples rebondissements, et qui l'entraînera aux confins de l'horreur.

Régis DESCOTT distille les indices et nous livre un thriller haletant, où la démence est rampante… tel l'Anaconda, serial killer aux multiples meurtres à la mise en scène… écoeurante !

Très bien documenté, l'auteur nous fait découvrir l'univers psychiatrique, ses méthodes et traitements ; avec des illustrations parfois réellement techniques.

Attention ! Les nombreuses scènes mordantes d'angoisse et les descriptions de sévices et crimes peuvent choquer les âmes sensibles.

Une histoire dense, fouillée et crédible, un style maîtrisé…ressortirez-vous indemne de cette plongée dans la folie ?



A noter que, pour ceux qui ont aimé ce roman, le personnage du Docteur Lohmann se retrouve dans le deuxième polar de Régis DESCOTT, Caïn et Adèle (Edition Jean-Claude Lattès, 2007).

A suivre sur Madamedub.com !
Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
[ une psychiatre ]
- [Les insectes] sont apparus sur Terre il y a plus de 300 millions d'années. Il en existe plus de 5 millions d'espèces. Ils n'ont pas cette masse composite de cellules grises qui nous fait douter et évoluer, mais ils semblent capables de s'adapter à tout. Parfois, on envierait cette simplicité. Chacun à sa place, à oeuvrer pour le bien de la communauté. Enfin là, je parle des insectes sociaux, fourmis, abeilles, termites... En ce qui concerne les solitaires, c'est différent. Sais-tu qu'il n'existe pas de comportement maternel chez eux ? Je suppose que ça leur évite bien des névroses.
(p. 344)
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Ainsi va l'existence, les gens suivent leur chemin comme ils peuvent, à date fixe des municipalités tentent de conjurer l'hiver avec des décorations de Noël, et derrière les murs de l'UMD, ses malades tentent de se refaire pour retrouver ce quotidien auquel leur folie leur a permis d'échapper, pour trouver pire.
(p. 72)
____
wiki : Les unités pour malades difficiles (UMD) sont, en France, des services hospitaliers psychiatriques spécialisés dans le traitement des malades mentaux présentant un danger pour eux-mêmes ou pour autrui.
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Botticelli du bistouri, comme certains l'avaient surnommé, capable de changer une mère maquerelle en lolita. Mais lolita condamnée à repasser entre ses mains. Ça vous avait un côté Cendrillon : passé tel délai, la bimbo redeviendra mamie. Manière de capter sa clientèle qui lui faisait une rente.
(p. 26)
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« (...) Vous comprenez, ce qui leur manque à ce genre de gars, c'est de pas avoir fait l'armée. On n'a encore rien inventé de mieux pour vous former un homme. »
Steiner a envie de lui parler de l'adjudant Chanal. Il préfère le laisser continuer.
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Pas sûr , dit-elle en le voyant se lever comme un ressort et se presser vers la cuisine , en revenir avec une longue bouteille remplis de liquide transparent et deux petits verres gravés d'une multitude d'arabesques.
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