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Critique de groody


Un livre à lire, à offrir, à méditer. Parce qu'il m'a touchée, parce qu'il m'a fait sourire et m'a révoltée aussi.
Son titre fait référence au roman Fahrenheit 451, température à partir de laquelle le papier brûle. Dans ce livre là , 2010, c'est pour son auteur, l'année de la fin, fin de sa passion, son métier, sa vie de libraire. L'origine du malaise: une nouvelle direction qui ne jure que par les mots "profit", "fidélisation", "rentabilité", où il n'y est plus question de livres mais de "produit" (comme de la lessive, du shampoing...) et où les lecteurs sont des clients. le mot fidélité ne rime pas avec "revenir" mais par "numéro de carte client". La phrase du nouveau boss annonce la couleur: "les seuls dont je me méfie vraiment, c'est Cultura".
En vingt chapitres, l'auteur nous parle de sa détresse, son combat à vouloir défendre ces (ses) livres. C'est plein de cynisme et de tendresse en même temps, sur un métier que j'admire mais qui s'évapore petit à petit. Mon seul reproche, c'est le coté un brin moralisateur, genre moi je suis une combattante, une Ayatollah, je dénonce un monde de veaux qui se résigne et accepte...Mais, ça n'est qu'un infime défaut et il reste un très bel hommage aux livres, aux mots et ceux qui les aiment.
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