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Kaleb tome 3 sur 3
EAN : 9782221129364
456 pages
R-jeunes adultes (14/11/2013)
3.88/5   179 notes
Résumé :
La prophétie du volcan prédit l'avènement d'une nouvelle ère, initiée par l’Élu... Or qui, de Kaleb, Abigail, le colonel Bergsson ou encore Mary-Ann bouleversera à jamais le destin des enfants du volcan ? Et si la mort est la clé, tous ne sont-ils pas des morts en sursis ? Seul le Livre du volcan peut apporter des réponses à Kaleb et lui permettre de survivre au volcan qu'il a réveillé. Mais le tenir entre ses mains peut se révéler plus destructeur que tout...
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 179 notes
17/20
Et voilà, c'est la fin de cette trilogie qui m'a tant fait vibrer, qui m'a tant tenue en haleine et bouleversée, une trilogie à côté de laquelle j'ai failli passer et que j'ai finalement adorée, alors ce dernier tome est-il à la hauteur des deux précédents?

Dès les premières pages, nous suivons Kaleb alors qu'il fait connaissance avec la personne qui est en possession du Livre du Volcan, et nous découvrons en parallèle un nouveau personnage Wothan, qui, sur le point de mourir, raconte son histoire à une oreille attentive. C'est ainsi que nous plongeons avec Kaleb dans le Livre du Volcan et nous lisons, avec lui, l'histoire des premiers Enfants du Volcan. Cette découverte est cruciale pour l'affrontement final, mais alors qui va mourir? Qui pourra vivre?

le roman est divisé en 4 époques relatives à différents personnages clés du Livre du Volcan tels que Wothan et sa fille Hermeda, Järell et son mari Östal, ou encore Loki. Au fur et à mesure que nous prenons connaissance du Livre avec Kaleb, nous rencontrons ces différents personnages, nous nous plongeons dans leurs vies et leurs destins, nous apprenons à les aimer comme des personnages principaux à part entière, et nous comprenons leur importance au sein de l'intrigue, tout en suivant en parallèle Kaleb dans son combat contre Bergsson et les Sentinelles. L'univers de l'auteur nous apparaît donc dans son ensemble, comme étant ce qu'il est vraiment: beaucoup plus complexe que ce que nous aurions pu prévoir, à la mythologie et L Histoire beaucoup plus importante que ce que nous en connaissions déjà grâce aux deux premiers tomes. Nous découvrons un univers encore plus magnifique, sublime, et parfaitement approfondi dans lequel chaque personnage joue un rôle très important. L'auteur ne laisse aucune place au hasard dans son récit, dans la naissance des enfants du volcan, leur existence et les combats qu'ils ont dus menés depuis leur création. La cruauté des Hommes envers ces êtres incompris sauté au yeux et un sentiment d'injustice m'a révoltée tout au long de ma lecture, j'aurai tellement voulu leur venir en aide, je voulais toujours en savoir plus concernant leur histoire mais aussi celle de Kaleb, alors les pages se tournaient frénétiquement et toutes apportaient leurs lots de révélations et de rebondissements magnifiques.

Les différents rebondissements et révélations commencent très rapidement dès le début du roman et permettent de se replonger instantanément dans l'intrigue et l'action. Cependant, celle-ci se situe principalement dans la découverte du Livre du Volcan, de l'histoire des premiers enfants du volcan, qui est vraiment très prenante et addictive tellement l'auteur maîtrise à la perfection son univers. C'est merveilleux de se plonger dans un récit tellement abouti et approfondi. Cet aspect du roman contrebalance le petit manque d'action et d'approfondissement dont souffrent les moments durant lesquels nous suivons Kaleb. La préparation du grand affrontement final m'a parue légèrement superficielle et aurait mérité un peu plus d'approfondissement car l'ampleur du récit du Livre du Volcan, que j'ai adoré je ne dit pas le contraire, empiète légèrement sur le récit du présent et donc sur l'aventure de Kaleb. Et ce n'est pas le seul point sur lequel il empiète un peu.

le personnage de Kaleb se fait beaucoup moins présent dans ce tome et cela se ressent énormément, c'est toujours un personnage que j'adore et qui reste merveilleux et entier, malheureusement je l'ai trouvé beaucoup trop absent du récit. Mais je comprend qu'il faille faire un choix sinon nous nous serions retrouvé avec un pavé de 600 pages. À côté de ça, les personnages restent fidèles à eux-mêmes, on continue de les aimer ou les détester et cette constance est un point positif selon moi. Heureusement, l'absence de Kaleb est compensée par l'introduction de nouveaux personnages dans le récit, des personnages à la personnalité magnifique, que j'ai vraiment beaucoup aimés et qui permettent donc de remplir le vide laissé par l'absence de Kaleb.

L'écriture de l'auteur est toujours aussi divine et son talent s'exprime d'autant mieux que les passages du Livre du Volcan permettent de découvrir de nouvelles facettes de la plume de Myra Eljundir. Les descriptions sont toujours aussi magnifiques et saisissantes et rendent certaines scènes parfois assez dures. Les émotions des personnages sont très bien rendues par l'auteur de qui permet de s'attacher énormément aux différents personnages. L'action est très bien décrite et possède un rythme parfait, et l'univers est proprement superbe. Félicitations à l'auteur pour cette magnifique trilogie qui a dépassé toutes mes attentes.

La fin est totalement imprévisible, jamais je n'aurais imaginé ça mais j'ai été légèrement déçue de cette fin saugrenue qui m'a laissée bouche bée. Certains points me satisfont et sont totalement tels que je les voulaient mais impliquent d'autres aspects que je n'avais pas imaginés qui m'ont scotchée mais aussi déplus. J'espère donc que cette fin vous satisfera plus que moi.

Les +: l'univers, les enfants du volcan, l'écriture, l'imagination de l'auteur, les personnages auxquels on s'attache très rapidement, l'envie d'en savoir plus,...
Les -: beaucoup d'absences de Kaleb, la fin en demi-teinte

Un troisième et ultime tome toujours aussi passionnant tout en étant dans une autre veine. Un univers encore plus approfondi dont on découvre toujours plus de facettes mené d'une main de maître par un auteur au talent indéniable et à la plume divine. Des personnages tous plus attachants les uns que les autres malgré beaucoup d'absences de la part de Kaleb. Des découvertes fascinantes qui prennent une grande place dans le récit. Malgré tout, une fin en demi-teinte.
Une très bonne trilogie que je vous conseille, n'hésitez pas à vous jeter dessus, elle est d'une qualité indéniable.
Lien : http://story-of-books.blogsp..
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Déroutant, plaisant, bouleversant, surprenant!
Voilà mes impressions au fil de ma lecture de ce troisième et dernier volet de Kaleb.

On le savait déjà, Myra Eljundir ne fait pas dans la dentelle.
Ne cherchez pas le roman jeunesse classique, romantique et fleur bleue. Ni, l'aventure grandiose, le bon héros sympathique, l'histoire prévisible, la romance passionnée qui coule de source, l'humour, la légèreté... Non rien de cela dans son livre, tous les bons ingrédients des romans jeunesses sont ici chamboulés. L'auteur s'amuse avec ses lecteurs, mais le fait bien. Il y a certes un peu d'humour, de la romance, un héros très charismatique, des passions en tous sens, mais le tout est complètement détourné, ne laissant aucun répit au lecteur. le laissant naviguer en aveugle dans cette mer déchaînée qu'est le récit des enfants du volcan!

L'histoire nous chamboule pas mal, mais elle est toujours aussi finement racontée. J'ai retrouvé le style de Myra Eljundir, toujours aussi impeccable, limpide, captivant. Elle sait savamment jouer entre passages poétiques, passages déstabilisants et terrifiants. Elle use des mots subtilement, prends le temps des introspections des personnages. Alterne les différents points de vues, les temps verbaux dans un mélange qui donne une écriture réfléchie. Un style très particulier, qui n'en est pas moins fluide. Bref le secret d'une écriture travaillée et efficace.

Ainsi, Kaleb est un roman à part dans cette collection Young-adult qui propose habituellement des récits bien plus romantiques et lisses. Bien plus classiques.

Des récits dans le récit:
Ici, Myra Eljundir se donne un rôle dans son propre récit, celui du scribe qui voit, sait, et retranscrit. Tel le narrateur omniscient qui voit et sait tout, elle nous mène donc par le bout du nez, nous pauvres lecteurs avides de réponses. Car des réponses on va en avoir, et un tas.
On va découvrir tout depuis le début, depuis les origines. Comment ces enfants du volcans ont développé des dons. Comment s'est formé le réseau "sentinel", quels sont les ancêtres de Kaleb. D'où lui viennent ces magnifiques yeux clairs et ses capacités hors du commun. Mais surtout que veut véritablement dire cette prophétie annoncée dés le premier tome?
Nous auront toutes les réponses, et pour cela, notre scribe/ narratrice, nous fait quitter Kaleb, Abigaël et les autres pour nous plonger dans les destins tragiques et tourmentés des premiers enfants du volcans. C'est un livre dans le livre. Au fur et à mesure que Kaleb découvre le récit de ses origines, s'imprègne du Livre du volcan, en puise sa force et sa détermination, qui font de lui l'Elu, nous découvrons tout.

Il y a donc deux récits dans ce roman. Celui de Kaleb qui cherche à se venger, à sauver Abigaël et ses enfants. Et il y a l'histoire de ses ancêtres. Alors certains fans des premiers tomes criront peut-être au scandale, voulant retrouver pleinement les personnages de la première heure. Moi j'avoue que je me suis laissée porter par ces histoires passionnées et passionnantes d'un autre temps. Cela m'a rappelé une autre série, le tome 4 de Wicca, ou encore le film The Pillow book... Bref des histoires de passions, de livres, de transmission et d'amour!

Ce Livre du volcan, est particulièrement captivant, il prend la majeure partie du récit. Nous embarque dans de nouvelles intrigues. Nous rencontrons alors de nouveaux personnages que j'ai trouvé les uns plus attachants que les autres. Ainsi, le lecteur en même temps que Kaleb découvre leurs histoires bouleversantes. Comme je le disais précédemment, la scribe nous relate des destins tragiques, des histoires qui nous bousculent, rien de léger ni de fleur bleue. Il y a certes de très belles histoires d'amour, mais chacune est complètement brisée par tant et tant de choses, que je vous laisse découvrir...
Alors au fil des pages, on laisse nos personnages du début et on embarque dans une autre époque, en terre d'Islande, au pied du Volcan, là où ses cendres ont nourri et renforcé les dons de ces étranges personnes aux yeux bleus. Je n'ai pu lâcher mon livre, happée par ces histoires qui s'enchaînent. Chaque destin est un fil conducteur qui relie tous les personnages entre eux. Chaque histoire est propre, différente et tout aussi captivante.

Seul bémol, j'ai eu envie d'un peu plus de Kaleb. Un personnage que l'on suit depuis deux tomes déjà et pour lequel il est très aisé de s'attacher. Nous le retrouvons ici mais de manière très ponctuelle. Nous l'avions exclusivement suivi dans le premier tome, nous avions frémis à son intense relation avec Abigaël -ou avec le mal- dans le tome 2. Là nous le quittons et le retrouvons entre les chapitres du Livre du volcan.
J'ai eu envie d'un peu plus de "mon héros". Mais là encore L'auteur aime nous faire languir, nous supplicier un peu, et nous offre Kaleb au compte goutte. Elle tisse une très fine frontière entre le bien et le mal, pour nous laisser sur une fin extrêmement surprenante pouvant s'avérer frustrante pour certains!

En bref, un troisième tome, très différent des deux premiers, qui clôt complètement la trilogie. Des récits captivants dont j'ai gardé encore longtemps après ma lecture des impressions plein la tête. Des personnages que j'ai eu du mal à quitter.
Pour ma part, le Livre du volcan est le grand atout de ce troisième volet!

Une série très originale, mature et sombre pour un lectorat averti!

Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Et voilà, avec le tome 3 de Kaleb, Myra Eljundir, alias Ingrid Desjours dit définitivement au revoir à Kaleb et à ses amis. "Tout est bien qui finit mal" est bien différent des deux tomes qui l'ont précédé.

Un parti prit assez étonnant dès les premières pages, une prise de risque volontaire, un personnage principal moins présent...

Oui, ce dernier volet aura de quoi vous surprendre.

Après un premier tome captivant et un second volet qui laissait beaucoup de questions en suspens, nous voilà dans un nouvel univers.

Contrairement aux deux précédents tomes principalement centrés sur Kaleb et/ou Abigail, cette fois-ci nous entrons dès les premières pages dans l'histoire même des 'enfants du volcan' grâce aux Livre du Volcan. le dernier tome de la trilogie va se concentrer sur les origines de Kaleb et de toutes les personnes qui l'ont précédé afin d'en découvrir davantage sur l'essence même de leurs dons.

Chaque chapitre relatant le passé des ancêtres de Kaleb est un véritable régale... Nous suivons pas à pas plusieurs protagonistes à des époques différentes, et ce, chronologiquement. Ces histoires à la fois captivantes, oppressantes, touchantes et tragiques nous offrent de nombreuses réponses quant à la raison pour laquelle Kaleb possède son don d'empathe. La prophétie n'est pas en reste...le lecteur comprendra sa source, son histoire et son devenir...

En parallèle nous suivons également Kaleb soucieux de retrouver Abigail...Mais ce n'est pas réellement ce qui prédomine dans ce roman.

Myra Eljundir a un style bien à elle, net, tranchant, direct...elle se plaît à chambouler les codes utilisés généralement dans les romans YA...ici, aucune histoire romantique...peu ou pas de légèreté dans ce livre...l'humour, le héro presque parfait dont on est susceptible de tomber amoureuse ou auquel il est plaisant de s'identifier, ne sont pas là non plus ! Non..."Kaleb" rompt définitivement avec le roman jeunesse tel que le lecteur peut le concevoir.

Myra Eljundir a su créer une intrigue qui va vous chambouler et rester graver en vous irrémédiablement...

De peur de trop vous en dire, je préfère éviter de vous raconter les grandes lignes de ce dernier tome, tant il est important que vous découvriez tout par vous même...à la manière d'un voyage initiatique...

Sachez simplement que vous serez tour à tour bouleversé...impatient...surpris...voir dérouté !

L'auteure jouera avec vos nerfs...se jouera de vous par moment...allant jusqu'à vous faire sourire une toute petite fois durant ce roman grâce à un choix bien particulier, osé je dirai, qui pour ma part a été plaisant et drôle à la fois...(ha ha...mystère...un indice (surlignez le passage ci-après pour le lire) : rappelez vous bien que Myra Eljundir n'est qu'un pseudonyme emprunté par Ingrid Desjours...sa "jumelle maléfique" en quelque sorte...si si c'est un indice je vous assure !).

Vous vous rendrez bien vite compte que toutes les questions soulevées dans les tomes précédent trouveront réponse...enfin !!!

Certains petits détails, tels que le choix de la couverture des trois tomes par exemple, vous seront d'ailleurs en partie expliqué...Pourquoi cette texture ? Pourquoi ce graphisme ?...Cela me tracassait depuis le début de la trilogie...j'ai enfin compris...et j'ai souri ! ;-)

Ma lecture a été vraiment très intéressante...addictive et frustrante à souhait !

La fin de ce roman par contre m'a laissé dubitative...trop rapide à mon goût...quelque peu étrange...presque malsaine...J'avoue ne pas avoir réellement apprécié cette fin et avoir été déçue de terminer cette trilogie sur une image qui m'a dérangé.

Je pense qu'il aurait fallut approfondir un peu plus certains passages et donner à la trilogie "Kaleb" une fin à la hauteur de son personnage...

En conclusion : Myra Eljundir a su créer un univers bien particulier, à la fois sombre, malsain, violent...un univers bien loin de ce à quoi le lecteur pourrait s'attendre...J'ai aimé chaque facette de cette histoire, j'ai détesté certains personnages...j'ai été semée en route bien souvent...et pour finir je me suis faite avoir en beauté...et le pire c'est que j'ai aimé ça !

Kaleb n'est pas une histoire à mettre entre toutes les mains tant l'atmosphère qui s'en dégage est dérangeante...mais je le recommande vivement à tous ceux qui comme moi, aiment que les codes traditionnels soient balayés...qui aiment se perdre dans des histoires complexes et déroutantes...qui aiment être dans la peau du "méchant" même quand il n'est pas toujours ce qu'il semble être.

J'ai beaucoup apprécié ma lecture...j'ai adoré l'histoire des enfants du Volcan...comme vous adorerez sans doute vous y plonger également ! Je ne peux pas mettre un 10/10 parce que la fin de ce roman m'a déplu...mais si cela n'avait pas été le cas, il aurait figuré parmi mes grands coups de coeur 2015 !
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J'ai rarement trouvé une lecture aussi difficile. Aussi infiniment impossible. Aussi cruellement douloureuse...A finir.

Pour aborder la suite de cette chronique, comprenez bien mon état d'esprit : je me suis forcée à grands renforts de soupirs, d'injures, de prières et de roulages d'yeux à aller jusqu'au bout de ce bouquin.
Mon problème : je déteste l'idée même de ne pas finir un livre que j'ai commencé. le problème de Myra Eljundir : elle m'a fait détester le fait de détester l'idée même de ne pas finir un livre que j'ai commencé.

La plume est d'une médiocrité terrifiante. Elle m'a, littéralement, dégoûtée. Que ce soit par ses tournures de phrases indécentes tant elles sont mauvaises, bâclées, que par ses ajouts de mots anglais pour faire style que, oui, ce sont bien des "djeun's" qui parlent (le fucking à tout bout de champ tape sur le FUCKING système Myra et n'utilise pas l'excuse que ton personnage est américain. Les stéréotypes ne sont pas vraiment un argument en ta faveur). Ne parlons même pas des "j'en ai rien à foutre" et autres joyeusetés du genre qui semble démontrer que les jeunes de nos jours ne sont pas foutus de faire une phrase sans jurer 36 fois à la seconde. Il y a, en plus, des phrases, qui d'un point de vue strictement grammatical, sont d'une laideur sans nom pour quelqu'un qui se dit écrivain. Mais après tout, c'est de la littérature jeunesse, alors on s'en balance tant que les pauvres dégénérés du bulbe qui nous servent d'adolescents comprennent.

Langue française, mon amie, te voilà trop kitsch pour nos contemporains.

Je pourrais parler de l'histoire, si tenté qu'il y en ait une. Alors, oui, effectivement, l'intrigue de base suit son cours. Tant et si bien d'ailleurs qu'on est toujours aussi largué que dans le Tome 2. Qui est l'Elu, pourquoi ? Comment ? Que signifie vraiment la prophétie ? Qui l'a écrite ?

Et cette putain de prophétie de merde d'ailleurs (tu vois Myra, moi aussi je peux être en accord avec ma génération) a fini par me hérisser le poil. On a le droit à TOUTES ses versions, et ce, pas moins de 10 FOIS au cours de la lecture. Parce que oui, l'auteure nous offre en exclusivité live, la découverte du Livre du Volcan. le vrai, l'intemporel, le magnifique.
Je dois avouer qu'au début (les 50 premières pages en gros), j'ai apprécié les passages du Livre du Volcan. Ca nous donnait enfin les clés de l'intrigue et c'était les passages les mieux écrits de ce tome. Ca aurait pu être cool jusqu'au bout. Sauf que l'auteure nous présente le Scribe, détenteur et gardien du Livre du Volcan, un EDV spécial dont le pouvoir est justement de retranscrire l'histoire de son espèce et de la transmettre aux générations futures. Mais, là, surprise, le Scribe est...(suspens haletant vous en conviendrez) Myra Eljundir.

Qu'on m'explique. Ton nom est sur la couverture non ? Ah, oui. Il l'est.
Aaaaaah ! (gros rire gras d'adolescent attardé) Genre le Scribe porte ton nom parce que son job c'est comme le tien au final et genre ça donne comme une double dimension au livre, style c'est peut-être la réalité ou c'est peut-être juste de la fiction ou...Ouais enfin voilà quoi putain. Bordel de merde. T'utilises trop bien la mise en abyme Myra !

Non Alex, les adolescents attardés ne savent pas ce qu'est la mise en abyme.

Alors oui d'ailleurs. Telle est la question. Effet de style ? Message subliminal cachant une réflexion philosophique poussée ?
Ou juste un grave manque d'inspiration et un narcissisme à peine voilé ?

En effet, telle est la question.

Le problème avec cette fabuleuse idée d'inclure des passages du Livre du Volcan dans ce tome 3 c'est que, pour un bouquin de 441 pages qui arbore une police qui frise la psychose ophtalmologique, le reste de l'histoire est tellement survolée qu'on se demande si elle est vraiment finie. Les personnages principaux apparaissent au gré des phrases, jetant une réplique minimale par-ci par-là, histoire de faire avancer le schmilblick. Les personnages secondaires, eux, restent fidèles à leurs prestations dans le tome 2 : invisibles et inutiles. Et toute la bataille finale qu'on attend depuis 3 tomes dure approximativement 30 secondes. du coup, vous vous doutez bien que j'ai les glandes. Et pas qu'un peu.
J'avoue tout de même avoir été surprise par la fin. le dénouement était, à ma plus grande surprise, une idée originale.

C'est bien le seul compliment que je peux faire à ce bouquin.

En ce qui concerne le reste de l'intrigue ou des révélations du Livre du Volcan j'ai trouvé ça d'un malsain inquiétant. Et mes amis m'appellent Satan donc je suis sacrément ouverte d'esprit.
Myra, je ne sais pas quel est ton problème avec l'inceste mais même sans être Empathe, je peux t'assurer qu'il faut te faire soigner. de toute urgence.
Je veux dire, une première fois c'est cool. Ca donne une certaine dimension au côté obscur recherché dans ta trilogie. Et puis, mine de rien, ça existe, donc c'est sympa de voir un sujet aussi tabou dans de la littérature jeunesse. Ca change, ça a le mérite de faire réagir les gens et ça permet d'aborder les personnages en question de manière différente.
Mais trois fois c'est juste obsessionnel. Juste de très mauvais goût. Alors ouais fallait bien ça pour qu'ils nous pondent des EDV supra forts et puissants, capables de changer le monde et sa tyrannie. Ouais, okay. Sinon, Hitler avait aussi les mêmes idées de pureté raciale et il s'est pas tapé sa mère à ce que je sache.
Donc non. Trop d'inceste tue l'inceste et surtout ma santé mentale déjà brutalisée par ton écriture.

En résumé, ton homonyme apparaît plus que tes personnages. Vous auriez du échanger les places avec Kaleb sur la couverture. Ca aurait été plus cool pour toi Myra.
Le potentiel de ton histoire s'est fait la malle avec tes Bescherelle apparemment.
Tu as réussi à pourrir toute la mythologie nordique en utilisant des références à Odin, Loki et Lofè sans les maîtriser.
Et ta pseudo tentative finale pour intégrer une autre "relation amoureuse minoritaire" m'a fait tellement marrer que j'ai pensé à t'attribuer un 20/20 juste pour le culot d'avoir fait publier une daube pareille.

Mais non.
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Et bien voilà, l'aventure « Kaleb » se termine avec cette troisième et dernière saison. Un moyen pour Myra Eljundir de partir dans quelque chose de plus philosophique et de quitter la trame entretenue (et lassante) des deux premières saisons. Oui car il faut le dire, on s'ennuyait ferme à suivre Kaleb et son amie dans le deuxième opus. Ici, place au livre du volcan !

Deux parties composent donc ce livre. Les deux parties s'alternent : Une partie sur la trame principale et son dénouement et une partie sur l'histoire des enfants du volcan à travers la lecture du livre du volcan.

La première partie est à l'image de la saison 2 : décevante. La fin est vraiment en deçà de mes espérances, limite trop facile, trop évidente, trop gentille. On se demande pourquoi autant de rebondissements pour finir sur ça. Toutefois, la mise en abime de l'auteur et le fond philosophique est plutôt pas mal trouvé et l'implication du lecteur appréciée.

Cela permet de faire un lien avec la seconde partie qui est en revanche passionnante. On prend gout à suivre la dynastie des enfants du volcan. Les ponts historiques avec les vikings et la mythologie nordique est également très bien pensée. C'est avec un réel plaisir que j'ai découvert cette histoire qui donne une toute autre dimension à la saga. Elle rehausse le tout !

Bon alors on résume, cette saga est très inégale. La trame principale, pourtant interessante et bien lancée dans la saison 1, s'essouffle sévèrement dans la saison 2 et s'effondre dans la saison 3. Heureusement, les à coté et la philosophie de fond du bouquin relève le niveau. Pas la saga du siècle pour moi, c'est certain.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Avec ce livre, Myra Eljundir signe le troisième et dernier acte de la saga. Cette fois, l'accent est mis sur les origines des Enfants Du Volcan. On y apprend l'histoire de ce peuple et les implications des anciens dans les différends d'aujourd'hui entre Sentinelles et EDV. Admiration, peur, jalousie, vengeance, ... tout nous est révélé dans ce dernier tome qui garde pour lui son style et son originalité.
Mon avis : Toujours aussi séduite par Kaleb !
Tandis que le premier tome posait l'intrigue et les personnages, que le second mettait l'accent sur l'actions, ce troisième volet donne une dimension légendaire à cette histoire. Les récits historiques entrecoupent habilement le fil de la narration et apportent des compléments d'informations essentiels pour la compréhension du récit.
La fin est surprenante comme le reste d'ailleurs.
Pour moi, ce fut un vrai coup de cour littéraire !
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Le vent est semblable à des cris d’enfants. D’après les légendes, les âmes des malheureux mort-nés que les femmes, honteuses, vont enterrer loin des côtes, se mettent à hurler leur peur d’être dévorés par les dieux des Ténèbres.
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Lorsque la douleur est trop intense, la culpabilité omniprésente, tout groupe humain se cherche un bouc émissaire, une personne sur qui se venger, à qui faire porter le poids de ses propres fautes, une personne qui devra expier pour la communauté.
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Je suis peut-être jeune, mais mon âme est pure et solide. Elle sait oublier les artifices dont trop souvent les gens se parent, pour lire directement dans leur coeur.
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Mais je préfère mourir debout que vivre à genoux.
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Vidéo de Ingrid Desjours
Notre hypothèse : derrière chaque thriller se cache un fait divers.
L?auteure de la Prunelle de ses yeux nous parle de ceux à l?origine de son roman.
"Gabriel est aveugle. Maya est ses yeux. Elle pense le guider vers la lumière. Il va l?entraîner dans ses ténèbres..." Si le pitch de la Prunelle de ses yeux, sorti en poche en octobre 2017 chez Pocket, cite ces deux personnages principaux, il en est un troisième : Victor. A 17 ans, le jeune homme intègre Métis, une école élitiste, et s?embarque dans une sombre affaire histoire de bizutage, qu?Ingrid Desjours met en parallèle avec l?expérience Milgram [ndlr : sur la soumission à l?autorité]. D?où lui est venue cette idée ? L?écrivaine nous l?explique.
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