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EAN : 9782916952536
64 pages
Le Passager Clandestin (09/06/2011)
3.33/5   6 notes
Résumé :
Les progrès de la technologie aidant, pouvoirs publics et industriels mettent en place depuis plusieurs années une nouvelle société de surveillance. Le concept de « lutte anti-terroriste », contre un nouvel « ennemi intérieur » à la fois « clandestin » et « omniprésent » autorise toutes les dérogations aux droits et aux principes fondateurs de la République.

À travers la biométrie, les prélèvements ADN, les logiciels espions, les caméras de surveilla... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un manuel (trop !) militant pour vous apprendre à désobéïr à Big Brother.

La première partie, la plus éclairante et intéressante à mes yeux, situe le contexte :
- la banalisation de la mise en fiche des populations de leur traçage par les pouvoirs publics et les puissances économiques. Cette banalisation est facilitée par le recours massif à Internet.
- la multiplication de lois sécuritaires, pour ne pas dire liberticides, et l'extension progressive de leur domaine d'intervention
- le décloisonnement des services réunis sous l'autorité du ministère de l'Intérieur, etc.
La réunion de ces différents dispositifs conduit, de 2009 à 2013, à une refonte complète de la "sécurité intérieure". le stade ultime de cette logique est sa privatisation croissante et l'appel à la contribution bénévole, susceptible de transformer le citoyen lui-même en "voisin vigilant", sinon "gendarme".
Le système mis en place ferait davantage confiance aux machines qu'aux êtres humains pour surveiller : réputée infaillibles, elles ne laissent pas place à la discussion ou à la négociation, c'est "tolérance zéro", enterrement de la confiance. le climat de méfiance s'instaure et semble entretenu par une main invisible...

La deuxième et la troisième parties s'adressent aux militants (en puissance) que vous êtes peut-être... Quelques infos à glaner, de-ci, de-là, moins pour garantir ses propres libertés ce me semble que pour espérer garantir celles des autres en promouvant outrancièrement l'activité militante. N'y a-t-il pas aussi une troisième voie ?
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Un manuel (trop !) militant pour vous apprendre à désobéïr à Big Brother.

La première partie, la plus éclairante et intéressante à mes yeux, situe le contexte :
- la banalisation de la mise en fiche des populations et de leur traçage par les pouvoirs publics et les puissances économiques, facilités par le recours massif à Internet
- la multiplication de lois "sécuritaires" pour ne pas dire "liberticides" et l'extension progressive de leur domaine d'intervention
- le décloisonnement des services réunis sous l'autorité du ministère de l'Intérieur
dessinant, entre 2009 et 2013, une refonte complète de la "sécurité intérieure", le stade ultime de cette logique étant sa privatisation croissante et l'appel à la contribution bénévole, susceptible de transformer le citoyen lui-même en "voisin vigilant", sinon "gendarme".
Le système mis en place ferait davantage confiance aux machines qu'aux êtres humains pour surveiller : réputée infaillibles, elles ne laissent pas place à la discussion ou à la négociation, c'est "tolérance zéro", enterrement de la confiance. le climat de méfiance s'instaure et semble entretenu par une main invisible...

La deuxième et la troisième parties s'adressent aux militants (en puissance) que vous êtes peut-être... Quelques infos à glaner, de-ci, de-là, moins pour garantir ses propres libertés ce me semble que pour espérer garantir celles des autres en promouvant outrancièrement l'activité militante.
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Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio. (Que je remercie une fois de plus ainsi que les Editions le passager clandestin.)

Ce livre, assez mince, est organisé en 3 parties ; le développement de la société à la Big Brother à travers des dates, des événements (Lois, évolution des méthodes de sécurité,... - Un historique des résistances à cette même société - Comment agir pour se protéger. - Une bibliographie pour se documenter plus en profondeur clôt le livre.

Une cinquantaine de pages pour avant tout sensibiliser le lecteur. Et c'est, au final, bien suffisant. Pas de grands discours militant, moralisateur ou apocalyptique (Ce dont j'avais un peu peur) ; seulement les faits, mais aussi questions et réflexions qui permettent d'enrichir grandement le livre. Pas de prétention d'exhaustivité non plus, mais des questions, des pistes et surtout des ressources pour aller plus loin.

Désobéir à Big Brother donne des clés à la fois pour comprendre ce qui se passe et savoir comment se protéger, tord le cou à quelques idées reçues et avant tout sensibilise avec justesse. Et le défi était de taille, car avec toutes ces lois liberticides (Loppsi 2 n'a rien à envier au Patriot Act par exemple), ces technologies d'entreprises développées pour amasser le plus d'infos possibles sur les consommateurs, etc... il est au final bien difficile de s'y retrouver.

A destination de ceux qui souhaitent y voir plus clair ou même de ceux qui étalent leur vie privée partout où ils le peuvent sans se poser de questions.

Un bon petit livre pour un grand débat ; Désobéir à Big Brother devrait être lu par chacun.
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique (Merci à Babelio et aux Editions le Passager Clandestin).

Petit manuel très (trop ?) militant s'attaquant aux dérives sécuritaires de la société actuelle.
Construit en trois parties, le texte sera surtout intéressant dans la première partie qui permet de faire le point sur la société actuelle et les techniques de surveillance et de sécurité. On y (re)découvre les nombreuses lois sécuritaires votées dans les 10 dernières années, les nombreux fichiers en place et autres méthodes de surveillance à disposition des gouvernements et pouvoir.
Par la suite, l'ouvrage fait le point sur l'histoire de la désobéissance à Big Brother et propose enfin des pistes de révolte. Ces deux derniers points paraissent assez rapidement un peu trop militant, trop engagé et difficile à mettre en oeuvre pour la majorité des lecteurs. Cependant, cela reste intéressant de découvrir les moyens existants pour se battre contre cette société liberticide qui s'installe.
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Court mais dense essai, Désobéir à Big Brother se veut le manuel pour vous aider à échapper à la surveillance incessante des services informatiques et électroniques.

Si le premier chapitre présente un intérêt certain pour comprendre le fonctionnement d'une telle surveillance et des moyens relativement faciles pour y échapper, les derniers chapitres sombrent dans un militantisme qui suinte de toute part : entre extraits de loi qui précisent les droits des militants et appels à la désobéissance répétés, on sourit à tant de rage et on perd de vue le côté pratique véritablement intéressant de ce petit livre trop révolté et insuffisamment réfléchi face à un problème tout-à-fait réel et inacceptable qui nous touche chaque jour et contre lequel nous sommes totalement impuissants.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le développement de ces technologies et autres pratiques invisibles illustre à quel point la société de surveillance fait plus confiance aux machines qu'aux êtres humains : avec une machine, on ne parle pas, on ne négocie pas. Réputées infaillibles, elles suppriment la possibilité de toute confrontation, de tout arrangement entre le citoyen et l'autorité. C'est la "tolérance zéro", l'enterrement de la confiance. C'est donc le fondement même du contrat social qui est menacé. Notons au passage que nous rendons un service non négligeable aux partisans de cette logique de surveillance généralisée en adoptant si facilement les nouvelles technologies.
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Plus fondamentalement, cette obsession sécuritaire repose en dernier ressort sur suspicion généralisée à l'encontre de la population dans son ensemble et alimente un climat généralisé de méfiance, qui fait de nous des victimes potentielles mais surtout...des criminels en puissance. Dans le film "Minority Report" de Steven Spielberg, le détective John Anderton (Tom Cruise) était pris au piège par une police utilisant la génétique pour prévenir les crimes avant qu'ils aient lieu. Or, peut-on accuser quelqu'un de meurtre alors qu'il n'a encore rien fait ?
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