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EAN : 9782290350126
252 pages
J'ai lu (01/08/2005)
3.59/5   755 notes
Résumé :
Pauline et Claudine sont sœurs jumelles et pourtant, tout les sépare. La première, rebelle et fidèle, refuse le compromis. La seconde, fonceuse et paumée, aime séduire et plaire. Mais quand cette dernière se suicide, Pauline prend sa place et bascule dans un monde factice et frelaté. Virginie Despentes trace le portrait de cette femme éprise de vérité, à la fois garce et martyre dont la descente aux enfers est un appel désespéré à la douceur et à l'amour.
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Critiques, Analyses et Avis (57) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 755 notes
Je remercie ma copine canel pour cette lecture commune car je ne sais pas si toute seule , j'aurais tenté immédiatement après la trilogie "Vernon Subutex " de lire un autre Despentes . Il faut laisser décanter , c'est toujours meilleur...changer d'atmosphère , d'univers, pour mieux y revenir et en prendre plein les mirettes ...
Alors, "Les Jolies choses" , on se doute bien, avec cet auteur, que ça ne va pas être joli, joli... et on suppute bien !
Claudine et Pauline sont deux vraies jumelles , et on pourrait les confondre physiquement si leurs looks était identiques . L'une est sexy, pas farouche et est prête à tout pour arriver. L'autre est "sapée comme un sac " , introvertie, et n'attend qu'une chose : que son mec sorte de prison pour se barrer ailleurs . Ou ? Elle ne sait pas mais 'loin de cette merde" .
Claudine attire tous les regards masculins et aimerait devenir "rich and famous", mais c'est Pauline qui est douée et qui chante bien. Alors, elle se fera passer pour Claudine , avec la complicité d'un certain Nicolas , un copain de Claudine , "glandeur professionnel" . Et le plan ira au delà de ce qu'ils avaient décidé..

Si j'ai tiqué sur le début de ce récit , c'est parce que je lis beaucoup de romans policiers et la Virginie , elle ne s'embarrasse pas de réalisme (niveau policier)... mais l'histoire se met en place et très vite , on se laisse embarquer par l'auteur .
Je pensais (comme les jumelles évoluent dans le milieu musical ) , qu'il en serait davantage question, c'est ce qui m'avait plu dans Vernon.. mais presque rien , ou si au tout début .
Je trouvé que la trilogie" Vernon Subutex, était plus aboutie plus universelle, culturelle, politique...
Et là, canel ( qui s'y connaît mieux en Despentes que moi !) , m'explique que , Vernon est l'aboutissement de son oeuvre que chaque roman précédent est une esquisse , qu'on retrouve des caractères, des personnages de ces autres bouquins dans Vernon...
Alors je me dis, qu'elle a raison, qu'il faut voir l'ensemble de l'oeuvre , comme en peinture etc...
Je continue ma lecture .
Et puis je trouve que Pauline , elle "ramasse" drôlement dans sa vie, que son parcours n'est pas facile.
Et puis , je trouve aussi que la Despentes , elle en met beaucoup des scènes de sexe , et que c'est un peu facile , un peu racoleur. Que cet auteur est une femme avec un cerveau de mec . Un mec qui serait accro à la pornographie ...
Et puis, je vois que ce roman a été adapté au cinéma avec Marion Cotillard dans le rôle des jumelles et je me dis que je ne l'aurais pas choisie de prime abord , mais que Stomy Bugsy dans le rôle du pote Nico, apporte quelque chose de plus , qui m'a paru évident à la fin du bouquin, parce que je le vois parfaitement prononcer les répliques finales .
Et je me demande comment ils ont fait, pour respecter l'oeuvre de Despentes, sans que leur film soit classé pornographique ...
Et puis, je lis que ce roman a eu le prix de Flore en 1998, et je me dis que Virginie , elle est trop forte !!! Comment, elle les a ébloui les intellos, comment elle choque le bourgeois, titille le bobo, et fait que ♫ Madame rêve d'apesanteur et de vertiges à plusieurs ♫.
Moi , je continue à trouver ça un peu racoleur ...
Virginie Despentes dépeint des personnages que nous ne pouvons observer aussi bien décrits que dans la littérature policière. Elle raconte les gens qu'elle a croisés dans ses années trash, ses années (que j'appellerai) de galères . Et elle le fait bien .
Et c'est toujours à la fin, que je me dis qu'elle maitrise son sujet , qu'elle ne fait pas que "se raconter", qu'elle "retombe" sur ses pieds.

Alors voilà, merci canel de me faire lire les écrivains français !:-))
Ah que , je dis que Virginie devrait la prendre comme attachée de presse !:-))
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Dans les romans et nouvelles de Virginie Despentes que j'ai lus* j'ai trouvé
- des mauvais parents ou une ville 'pécrave' (sic) de province à fuir
- une personne très en colère
- un mec mou mais sympa, de bonne volonté, cool, craquant, le copain idéal
- des gens qui bossent dans la musique
- une fille divinement bien gaulée, qui donne l'impression à chaque gugusse qu'elle aime « ça », qu'elle en redemande, qu'il est l'homme de la situation, le seul à la faire grimper aux rideaux comme ça... mais s'il savait...

Tous ces gens boivent beaucoup de bière - et pas que -, fument beaucoup de joints, se font pas mal de rails, sont donc souvent défoncés, et baisent beaucoup, à jeun ou chargés...
/!\ NB : il suffit d'avoir lu un texte de Despentes pour comprendre pourquoi 'baiser' est plus approprié que 'faire l'amour', comme terme - même si, parfois...

Avec ce type de personnages, Virginie Despentes réunit les conditions pour développer un de ses sujets fétiches : la complexité de la condition féminine - rivalités entre filles, relations hommes/femmes...

Ce n'est pas du #BalanceTonPorc, VD est beaucoup trop subtile pour donner dans le manichéisme. Tout le monde en prend pour son grade : le mâle dominant, certes, mais aussi la femelle qui entre dans ce jeu pervers de séduction et de soumission/domination pour y gagner reconnaissance, pouvoir, argent. A-t-elle le choix ? Oui, en tout cas dans cette histoire, où Despentes évoque joliment l'importance de « se respecter » soi-même...

Si on a découvert l'auteur avec sa trilogie 'Vernon Subutex', on peut trouver ses premiers romans décevants.
Il y manque en effet le contexte socio-économique & politique, qui ne figure qu'en filigrane, via les parcours de losers qui aspirent à devenir comme les winers blindés de tunes et dépourvus de scrupules qu'ils côtoient.

'Les jolies choses' date de 1998, l'auteur a évidemment gagné en maturité et en assurance depuis (on apprend quand même quelques trucs au cours des vingt années qui filent à toute vitesse entre la trentaine et la cinquantaine).
Quoi qu'il en soit, Virginie Despentes a toujours été douée pour les portraits, les dialogues, les interactions. Ça balance et ça claque, tout est finement observé et restitué avec acuité et humour. J'ai particulièrement savouré une scène nocturne, décrite à travers un regard à la fois naïf, étonné, distant et très lucide.

Un grand merci, Iris, pour cette lecture commune et nos échanges. J'avais commencé à lire ce roman en 2010, mais l'avais abandonné rapidement, parce qu'il ressemblait trop à l'intense 'Bye Bye Blondie'.
J'y ai trouvé beaucoup de jolies choses qui m'ont émue, amusée. Et de bien laides, aussi, qui m'ont écoeurée, indignée...
Quand tu veux, Iris, pour une LC de 'King Kong Théorie', que je redécouvrirai avec plaisir, et d'un autre oeil, maintenant que j'ai lu les fictions de l'auteur.

* tous sauf 'Les chiennes savantes'.
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Je me rappelle avoir vu le film "Les jolies choses" il y a de cela plusieurs années avec ma petite soeur au cinéma. A l'époque, j'avais trouvé le film assez glauque, dérangeant mais avec une bande son absolument extraordinaire, à tel point que j'avais acheté le CD. Je m'étais tout de suite identifiée à la jumelle, non pas celle qui est canon et qui fait craquer tous les mecs mais à celle qui est mal dans sa peau, gothique, qui fait tout pour cacher son corps et qui écrit des textes assez noirs mais pourtant si vrais. Ce n'est que récemment que j'ai découvert que ce film était en réalité l'adaptation d'un roman de Virginie Despentes et lorsque j'ai vu qu'il était disponible à la médiathèque de ma ville, j'ai tout de suite sauté sur l'occasion pour lire et non pas seulement regarder un film. L'ambiance de ce livre est encore plus glauque que ce que je m'étais imaginée et de lire les descriptions de l'auteure plutôt que de voir des simples images les rend encore plus réelles à mes yeux, autant étrange que cela puisse paraître.

L'histoire est celle de deux soeurs jumelles, Claudine et Pauline qui, bien que se ressemblant énormément (comme tous les vrais jumeaux ou jumelles) sur le plan physique, n'ont cependant rien en commun. Pendant que a première, profite de sa beauté et rêve de crever les écrans et de se faire un nom à Paris et la seconde, néglige son apparence, n'est éprise que d'un seule homme, Sébastien, et ne pense qu'au jour où il sortira de prison en espérant avoir assez d'économies pour se barrer loin d'ici, de "toute cette merde" avec lui. Cependant, si l'une peut prendre la place de l'autre, pourquoi pas l'inverse et ce, jusqu'à s'aventurer dans un jeu qui pourrait très bien s'avérer être plus que dangereux...
Ambiance loufoque, avec l'esprit d'écriture qui est propre à l'auteure, plongé dans la misère et dans tout ce que peut faire une femme désespérée pour gagner de l'argent. A découvrir mais attention, âmes sensibles, s'abstenir !
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C'est la seconde fois que je lis du Virginie Despentes et là c'est encore une claque.
Histoire de jumelles. Quelle jumelle n'a jamais joué à être l'autre? Toutes me direz-vous, sauf que là ça va plus loin. Elles se détestent mais vont collaborer ensemble pour faire carrière dans la chanson. L'idée part d'un bon sentiment pour les réconcilier, sauf que l'une d'elle se suicide et que l'autre va prendre sa place. Pauline sera Claudine pour le meilleur et pour le pire et celle-ci n'a aucune idée du style de vie de sa sœur qui la considère comme la dernière des pétasses. Pauline est à la recherche de fric car son mec, Sébastien, sort de taule prochainement.
Une histoire qui entremêle gémellité, usurpation d'identité, show-biz, sexe et drogue. Un cocktail détonnant avec le franc parler de Virginie Despentes qui décrit à merveille les histoires, la noirceur de notre société avec toujours cette petite pointe de féminisme et quelques scènes pornographiques pour couronner le tout.

Ne regardez-pas le film avant d'avoir lu le livre car c'est une adaptation fidèle à une ou deux exceptions près. La fin du livre est cash contrairement au film et c'est ça que l'on aime.

Au final, si vous aimez les livres trash, cash et bien écrit, ce livre est fait pour vous. Si vous êtes un peu prude, passez votre chemin!
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J'ai trouvé Les jolies choses par hasard chez mon bouquiniste. Il n'était pas dans mon pense-bête et je ne suis même pas sûre d'avoir vu passer ce livre sur Babelio. En tout cas, je ne connaissais rien de son histoire. Mais comme j'aime bien Despentes, en fouillant un peu dans les rayons, mon oeil a été attiré par son nom, j'ai vaguement lu la quatrième de couverture (qui ne révèle pas grand-chose) puis je l'ai acheté. Et je me suis vite rendu compte que les « choses » dont parle Virginie Despentes dans ce roman ne sont pas si « jolies » : suicide, pornographie, usurpation d'identité, promotion canapé, cocaïne, arrivisme, avidité, solitude, isolement, etc. Voilà qui n'annonçait pas une lecture très gaie. Pourtant, j'ai beaucoup aimé ce livre. Pour son histoire intéressante, entraînante, d'abord, mais aussi pour la plume de Despentes : c'est cru, le rythme est rapide, brusque, comme s'il y avait urgence à raconter, à tout déballer. Ça fait l'effet d'une pluie de coups de poing.

Comme d'habitude, Virginie Despentes fait passer certains messages à travers les paroles de ses personnages, à travers ce qu'ils vivent. Ainsi, l'auteure nous rappelle que certains hommes ont une fâcheuse tendance à considérer les femmes, au pire, comme de vulgaires bouts de chair, ou, au moins pire (on ne peut pas dire « au mieux »), comme des faire-valoir. Et ce, peu importe le milieu social. Les aventures de Claudine-Pauline dans les rues de Paris, et notamment dans le quartier de Barbès, puis dans les quartiers plus « chics » de la capitale et de ses environs en sont la preuve : porter une robe courte et des talons hauts peut être sujet à une mauvaise interprétation chez les plus riches comme chez les plus modestes (« Claudine à Paris » prend ici une tournure vraiment très particulière…). Par ailleurs, l'industrie musicale, mise en avant un peu plus tard dans les Vernon Subutex, ne trouve pas grâce aux yeux de l'auteure. C'est un monde de requins, un panier de crabes, selon elle, où les drogues sont légion, où le chiffre prime sur la qualité, où l'on peut se foutre de tout et de tout le monde du moment que l'argent tombe. Et c'est le personnage de Pauline qui nous montre tout ça, c'est elle qui porte le roman. Elle m'a paru franchement antipathique au début car elle semblait aigrie, blasée. C'était sans compter ce qu'elle allait vivre ! Et puis les détails de son passé et de son enfance, ainsi que ses relations tendues avec sa jumelle Claudine, celle dont elle va prendre l'identité, l'ont rendue de plus en plus attachante. Tout comme les choix qu'elle fait après le suicide de sa soeur, prise dans un engrenage où il lui est difficile de faire machine arrière.

Qu'est-ce que j'aurais fait à sa place ? Cette question, je me la suis posée à plusieurs reprises. Puis j'ai laissé faire le livre, soulagée de ne pas être à sa place. C'était mieux comme ça.
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Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
[Elle a] feuilleté les journaux en pile que Claudine lisait. Consternation. Sur un ton de connivence amusée, foison de petits conseils pour être une putain à la page. Et se mêlant de tout, que tout rentre dans des cases, et comment il faut jouir, et comment il faut rompre, et comment se tailler, se teindre jusqu'aux poils de la chatte, et comment on doit être du dedans au dehors. Ton faussement débonnaire, propagande imbécile pour être comme il faut.
Après des siècles d'interdiction de montrer, femmes sommées d'exhiber qu'elles ont bien tout aux normes, qu'elles se sont calibrées : voilà mes jambes interminables, glabres et hâlées, mon derrière correctement musclé, mon ventre plat nombril percé, mes seins énormes fermes et moulés, ma belle peau saine et pas vieillie, mes cils sont longs, mes cheveux brillants.
Contrairement à ce qu'elle croyait auparavant, il ne s'agit pas d'une soumission aux désirs des hommes. C'est une obéissance aux annonceurs, il faudra que tout le monde y passe. Ils régissent le truc, au fil des pages : voilà ce qu'on vend, alors voilà ce qu'il faut être.
(p. 82-83)
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Il est persuadé qu'elle aime ça. Une fois, quand même, il a demandé 'Mais tu ne simules pas avec moi ?'. Elle a répondu 'Pourquoi je ferais ça ?' et ça l'a rassuré, pleinement. Il est un peu dingue de sa queue, il ne s'en remettra jamais, d'en avoir une et qu'elle devienne dure. Il n'est pas difficile à convaincre qu'elle marche bien, qu'elle lui remue tout l'intérieur. Il s'en doutait.
[...]
S'il savait, son bout de barbaque, l'effet que ça lui fait, en vrai, il penserait sûrement qu'elle a un problème. C'est clair que des deux, ça doit être elle qui a un problème.
Jamais les femmes, elles, ne sont tarées comme les hommes sont capables de l'être, à vouloir tout le temps le faire avec tout le monde dans tous les sens. Les femmes, elles ont un trou, ça marche toujours et elles sont là, avec des ventres capables de gonfler et de bâtir un enfant. Elles ne passent pas leur temps, inquiètes, avec leur machin à se demander s'il peut grossir, et s'extasier quand il est raide.
(p. 186-187)
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Chez certains [des hommes qui lui écrivent], parfaitement assumée, il y a cette volonté de « l'avoir », pouvoir la montrer à tous les autres hommes dans la ville, qu'ils sachent qui est le patron, celui qui se tape la meilleure meuf, qu'ils bandent pour lui à travers elle.
Chez d'autres, tout aussi assumée, presque comme un cadeau, il y a cette volonté de la transformer comme ils l'entendent pour qu'elle devienne leur très vieux rêve.
Chez tous, par fulgurances, il y a cette impatience touchante, obsessionnel impératif désir, de l'avoir auprès d'eux. Il y a de très belles choses [dans ces lettres], des tournures magnifiques, concernant leurs amours, des compliments sublimes. [...] Il y a de très beaux regards.
Et d'autres plus sordides. Et d'autres trop naïfs, c'en est exaspérant.
[...]
Ces attentions enflammées qu'elle soulevait si couramment la flanquaient dans sa solitude bien plus sûrement que l'indifférence.
Cette tristesse-là, [elle] la touche pour la première fois, d'être autant convoitée, et de ne convoiter personne.
(p. 108-109)
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[Elle] n'était pas celle qu'on roue de coups, mais s'en souvient cependant clairement. [Sa soeur] recroquevillée par terre, acculée contre un mur, un corps ridiculement frêle, les deux bras croisés au-dessus de sa tête. Il [leur père] est un ciel à lui tout seul, déchaîné en orage, et la voix tonne et gronde, c'est un Dieu mécontent. C'est pas les coups qui font le plus mal, c'es bien le châtiment, de déplaire à ce point. C'est cette rage noire d'adulte, nulle part en soi où s'en défendre.
La mère, pendant ce temps, s'enhardissait parfois jusqu'à retenir un bras levé fermé en poing, l'empêchait de cogner trop fort. Et quand le père s'éloignait, elle se penchait sur la gamine : « Tu vois dans quel état tu le mets ? » - car colère d'homme est légitime, on doit s'arranger pour ne pas la provoquer.
(p. 170-171)
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Elle sentait bon, il pouvait sentir son odeur en étant assis en face d'elle. Elle croisait sagement ses mains sur la table, et ses ongles étaient roses. C'était impossible pour Nicolas de discerner si elle était toute kitsch pour faire genre c'est mon genre, ou bien si elle trouvait ça classe, premier degré.
Plus tard, à plusieurs reprises, il lui demanderait : 'Mais pourquoi tu te sapes pouffe à ce point ?' Levant les yeux au ciel, elle répondrait : 'Ecoute, coco, tu peux me sortir toutes les salades du monde, ce que je sais c'est que les hommes adorent ça. Que ça soye absurde, c'est pas le propos, ce qui compte c'est que ça marche à chaque fois.'
(p. 15)
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