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EAN : 9782290021989
378 pages
J'ai lu (07/04/2010)
3.32/5   39 notes
Résumé :
Pianiste de renom, Laszlo Dumas est pourtant dénigré par les critiques qui le disent sans génie. Un jour, il décide de commettre quelques erreurs volontaires et d'occire tous ceux qui, au premier rang de la salle de concert, les repèrent. Immédiatement, son jeu devient meilleur et, bientôt, le monde de la musique s'accorde pour voir en lui un nouveau virtuose. C'est alors qu'il tombe amoureux de l'une de ses cibles...
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Autant le dire immédiatement : ce livre est un véritable coup de coup de coeur ; et il fait partie des rares qui me tiennent en haleine une partie de la nuit.
L'histoire, qui n'est pas banale, se déroule dans le monde musical, et en particulier dans celui des concertistes classiques. Pour la mélomane que je suis, je ne pouvais mieux tomber. de plus, outre le suspens qui tient le lecteur jusqu'à la dernière ligne.

Laszlo Dumas, est un pianiste de renom, très solitaire, te même une vie faite d‘un certain nombre de rituels. Maniaque, et machiavélique au possible, il se plait à glisser lors ses récitals 1 ou deux erreurs minutieusement choisies, et prends un malin plaisir à observer les réactions du public. Malheur à celui ou à celle qui aura l'ouïe fine : ce sera la mort ! Laszlo, se plait à se cacher et à se donner diverses identités. C'est ainsi, par le biais d'un forum musical, qu'il fait la connaissance de Lorraine, musicienne amateur, enseignante, et élevant seule son Petit garçon, Arthur.
Ce dernier, est espiègle, futé, et très perspicace. C'est un mauvais oeil, qu'il accueille la soudaine idylle entre sa mère et Laszlo qui va tout bouleverser.
La construction de ce « roman noir » est particulière. En effet, quatre voix parlent dans ce livre, celles des 3 personnages principaux précédemment cités auxquelles il faut ajouter celle de Georges l'impresario et manager de l'artiste.
De plus il est construit en forme de sonate, de telle sorte que l'on peut comparer le livre à une partition de musique, à rapprocher également de la sonate intérieure à laquelle est soumis Laszlo psychiquement très perturbé……..
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Coup de coeur, un vrai !

Laszlo Dumas pianiste virtuose mégalomane et perfectionniste commet une erreur imperceptible lors d'un concert. Cela l'insupporte et le pire est qu'il croit voir parmi les spectateurs un connaisseur qui a remarqué sa faute. Dans un accès de haine, il le tue et découvre que ce crime rend son jeu extraordinaire. Alors, pour atteindre la gloire et la virtuosité, il glisse des erreurs volontaires dans ses récitals pour trouver ses prochaines victimes. Tout se déroule à merveille jusqu'à ce qu'il tombe amoureux.

Mon avis : J'ai adoré ! Ce livre regroupe tout ce que j'aime et est écrit avec une telle justesse. Chaque mot est bien choisi pour nous rappeler la place de la musique et son importance dans l'histoire, dans la façon de penser de notre virtuose psychopathe. Et la folie de Lazlo, sa bipolarité, sa part d'humanité est si bien décrite. Un sacré personnage attachant, de ceux dont on ne s'en lasse pas.

Le roman se divise en 4 parties, essentiellement à 3 voix : Laszlo, Arthur, un enfant fan de Harry Potter et Lorraine, sa mère. Pendant la 1re partie, on connaît les manies du héros et on se demande quel est le lien avec Arthur. La 2e partie marque l'arrivée de Lorraine dans la vie du pianiste, celle qui devait être sa victime semble épargnée. J'ai beaucoup aimé cette partie où l'on croit à la rédemption de Laszlo. Il y croit aussi, jusqu'à un concert catastrophique qui marque sa descente aux enfers pour récupérer sa virtuosité.
Pour les amateurs des esprits torturés, ce roman est un régal ! Exit les enquêteurs et la police, ils passent au second plan, ce n'est pas un polar, mais un thriller, un vrai ! Un thriller qui provoque des émotions, on s'attache aux personnages, on voudrait que tout le monde s'en sorte, même Laszlo, mais lui, on aime bien le voir en tueur plutôt qu'en joli coeur. Que choisira-t-il à la fin ?
Voilà, pour toutes ces raisons, c'est un véritable coup de coeur ! Pour tout dire, "La sonate de l'assassin" est le livre que j'aurai aimé écrire !
J'ai retrouvé des thèmes qui me touchent tels que la musique classique, la folie des artistes, un musicien fou, mais avec une grande part d'humanité, capable d'aimer et se remettre en question.
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Un premier roman très original, fort bien écrit, haletant et dense. On se laissse embarquer, sans résister, dans une histoire improbable, tant les voix entremêlées des personnages sonnent juste, tant le suspens tendu est constamment relancé, tant le roman est subtilement agrémenté d'un cocktail d'ingrédients bien dosés: l'ardeur de la passion artistique et amoureuse, la solitude angoissante de l'interprète, les joies et tourments de l'enfance.
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Destremeau Jean-Baptiste - "Sonate de l'assassin", éd. J'ai lu, 2008 (ISBN 978-2-290-02198-9)

Un pianiste virtuose ne peut entretenir sa flamme artistique qu'en zigouillant l'un ou l'autre des auditeurs du premier rang qui remarque l'une des erreurs infimes et volontaires qu'il glisse dans son interprétation. Tout se grippe le jour où une jolie auditrice remarque une faute... mais il en tombe amoureux...

Ecriture à quatre voix qui tiennent un journal : Laszlo le pianiste assassin, Lorraine la belle auditrice séduite, Arthur son petit garçon, Georges l'imprésario.

Quelques longueurs. Sinon, quelques passages bien intégrés dans la trame au sujet de grandes oeuvres de la littérature pianistique judicieusement choisies. Bien sûr, une composition en sonate, comme il se doit.

Première page, première ligne :
"Je ne tue jamais le lundi. C'est une question d'exigence personnelle et de rythme."

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Etant pianiste, je me suis fortement intéressé à ce thriller, que j'ai littéralement dévoré. Ah, donc c'est signe qu'il est bon? Eh bien, sa forme est intéressante, tant par son découpage en quatre parties telle la forme sonate (exposition-développement-réexposition-coda) que par la mise en place de trois narrateurs (plus un, moindre). L'idée même du pianiste obligé de tuer pour rendre son jeu meilleur est original. Seulement, ça finit par tourner en rond, et la "Coda" est totalement surréaliste. le personnage principal est, cela dit, délicieusement odieux: on se surprend à l'adorer malgré tous les défauts qui le composent. Et la folie qui s'empare peu à peu de lui est effrayante car rien ne peut l'arrêter, c'est une véritable addiction.
Un roman prometteur, qui aurait pu donc être bon s'il n'avait pas souffert d'asthme, comprenez les essoufflements qui viennent assaillir l'intrigue de temps à autres.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Tout est si simple.

Je monte, je descends, je saute de noire en blanche, et de blanche en noire, de croche en double croche, d'un triolet à un éphémère arpège... Je suis le là, le si bémol, le do dièse et le point d'orgue. Je suis la reprise, je suis le thème de la fugue à la main gauche, je suis le contrechant, la troisième voix qu'on joue avec le petit doigt, je suis prestissimo... Je suis un Concerto de Rachmaninov, je suis la vitalité chez Mozart, je suis Schubert chez Brendel, je suis l'insolite chez Schumann, le timbre chez Stravinski, la virtuosité chez Liszt...

Je suis Dumas, Laszlo, pianiste génial et meurtrier par nécessité.

Je suis l'ange exterminateur, je prends des vies pour en distiller l'âme. Je rends à l'humanité la substance même de la musique. Je fais don de ma personne en transformant en or ces existences misérables. Je suis celui qui donne et qui reçoit, je suis cet autre fils de Dieu révélé. Je suis le rêve de Christophe Colomb, Napoléon à Austerlitz, Bach à Leipzig pour la première de La Passion selon Saint Mathieu...

Je suis une sonate.

La sonate de l'assassin.
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Je ne tue jamais le lundi.
C'est une question d'exigence personnelle et de rythme. il ne faut y voir ni supertition, ni vieille habitude de célibataire. j'ai toujours préféré les fins de semaine pour réaliser cette partie de mon oeuvre.
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Je ne tue jamais le lundi.
C'est une question d'exigence personnelle et de rythme. il ne faut y voir ni supertition, ni vieille habitude de célibataire. j'ai toujours préféré les fins de semaine pour réaliser cette partie de mon oeuvre.
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Tuer m'avait procuré l'inspiration nécessaire pour bien jouer, mais les effets de cet acte barbare et rédempteur s'estompaient avec le temps.
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Tuer m'avait procuré l'inspiration nécessaire pour bien jouer, mais les effets de cet acte barbare et rédempteur s'estompaient avec le temps.
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