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EAN : 9782708242791
241 pages
ATELIER (04/09/2014)
2.33/5   3 notes
Résumé :
1919, quelques mois après la der des ders. Au palais de justice de Paris commence le procès de l’assassin de Monsieur J. Quatre ans et demi après les faits, le criminel se tient enfin devant ses juges.

Dans le prétoire règne une atmosphère étrange. Les plaidoiries sont couvertes par le silence assourdissant qui suit le feu et la mitraille : sur l’autel de la guerre gisent des millions de sacrifiés.

Marius, compagnon fidèle de Monsieur J... >Voir plus
Que lire après En l'absence de Monsieur J.Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Que dire de ce livre? En vérité, je suis bien embêtée de devoir le critiquer, d'ailleurs, je ne pense pas poster la critique sur mon blog. J'avais l'impression de manquer quelque chose, de ne pas avoir compris, puis j'ai lu les deux critiques qui me précèdent et j'y ai retrouvé certains de mes doutes. Cependant, je me garderai d'attribuer des étoiles, ne sachant trop que mettre. Je laisse le lecteur juger lui-même d'après les critiques.

Le positif d'abord: l'écriture est maîtrisée, on ne peut le contester. En l'absence de monsieur J fait partie de ces livres que l'on peut presque ouvrir au hasard et sortir une citation convaincante de l'endroit exact où nos yeux se posent. le thème aussi est vraisemblablement maîtrisé. Il a dû demander une solide documentation et on a l'impression que l'auteur sait vraiment de quoi il parle.

Seulement, cela ne suffit pas à faire un roman. Est-ce bien roman d'ailleurs? Dès le premier chapitre j'ai eu davantage l'impression d'un documentaire, d'un compte-rendu quasi journalistique. Tout est détaché, éloigné, indirect. Tout est récit distancié. On ne prend jamais part à "l'action". Elle est racontée, non vécue. D'ailleurs, l'imparfait généraliste l'emporte de beaucoup sur l'immédiateté du passé simple.
Les personnages eux-mêmes m'ont paru des pantins de papier sans consistance, sans vie, seulement destinés à servir d'excuse pour montrer ce procès et porter, un tant soit peu, les idées de l'auteur.
Quand il se passe près de vingt ans entre le procès et la fin du livre, par exemple, on a l'impression que rien n'a changé, que le temps n'est pas passé. L'auteur nous raconte rapidement et a posteriori (donc à nouveau sans le faire vivre) ce qu'il est advenu des personnages durant ce long temps.
Pour ma part, je suis restée indifférente à leur devenir, car je n'ai rien partagé avec eux. J'ai cru lire un long fait divers dans le journal.

En fait, je ne comprends pas vraiment ce choix narratif. Pourquoi ne pas avoir osé franchement l'historique affiché, nommer les gens par leur nom? Au moins, cela aurait été clair et le lecteur saurait à quoi s'attendre. Personnellement, la politique, surtout celle de cette époque, ne m'intéresse guère et je ne m'attendais pas à ça, pas à ce point, dans ce roman qui n'est justement que politique, et idéologie peut-être. En tout cas, j'ai eu la sensation constante, dès le début, que l'auteur, plus qu'écrire un roman, voulait faire passer un message. le problème, c'est que ne maîtrisant ni l'époque ni la politique, je suis loin d'être sûre d'avoir compris lequel.

Peut-être ce livre paraîtra-t-il très intéressant à quelqu'un passionné par le sujet, car il a l'air d'avoir été conçu avec un grand sérieux. Quant à moi, je suis passée complètement à côté.
Une autre présentation de l'ouvrage eût pu, peut-être, cibler plus justement les lecteurs.
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A la veille de la grande guerre, Monsieur J. est assassiné. Homme politique influent, il s'opposait à cette guerre que tous sentaient venir. Déclenchement du conflit oblige, c'est en prison que son assassin, Hervé, a passé les 5 années le séparant de son procès. L'essentiel de l'action se passe dans le palais de justice ou dans ses alentours, entre souvenirs de Monsieur J., considérations sur la justice, la politique, la guerre, et interrogations sur ce qu'aurait fait la victime si elle avait finalement assisté au déclenchement du conflit et à la mobilisation.

Je l'ai sans doute déjà dit : les romans historiques ne sont pas ma tasse de thé. La politique ne l'est guère plus. Vous l'aurez compris, je ne m'attendais pas à ce contenu, mais à un roman de prétoire plus classique. Je reconnais cependant que le soucis ne vient pas de l'écriture, bien au contraire. Si j'ai mis longtemps à venir à bout de ma lecture, c'est en raison de ce dense arrière-plan politico-historique qui me faisait l'effet d'un mur infranchissable. On est presque davantage dans l'ouvrage historique que dans le roman, en fait, avec ce récit à peine voilé de l'assassinat de Jaurès. L'échec de cette lecture tient, pour moi, en grande partie de cette incompréhension de départ : j'attendais autre chose. de longues journées (et de courtes nuits) n'ont certes pas arrangé les choses... Pour les amateurs du genre - et même pour moi, à un autre moment - l'écriture et les connaissances de Pierre Dharréville devraient par contre être annonciateurs d'un bon moment de lecture.

Merci à Masse Critique et aux Éditions de l'Atelier pour cet ouvrage, je le redis, très intéressant et qui, je l'espère, saura trouver un public mérité.
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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Que dire sur ce roman ? J'ai eu énormément de mal à le lire. J'ai été obligée d'interrompre plusieurs fois ma lecture pour passer à autre chose avant d'y revenir. Nous suivons ici le cours d'un procès, celui d'Hervé, qui a tué Monsieur J. à la veille de la première guerre mondiale. Tout au long de ce procès, les avocats et les témoins présentent la victime, ses idées (il était contre l'entrée en guerre) et la manière dont celles-ci étaient perçues par l'opinion publique. il faut dire que Monsieur J. était un personnage influent. Il était ministre et il déplaçait les foules à chacune de ses sorties. Mais n'était-il pas un idéaliste, lui qui prônait la paix ?Maintenant que des milliers d'hommes sont tombés dans les tranchées, peut-on juger sans à priori cet homme qui n'a pas pu faire la guerre à cause de son acte ?
C'est en tout cas l'idée que je me suis fait de l'histoire. Ce procès est entrecoupé des états d'âme de Marius, jeune militant au côté de Monsieur J. qui ne voit pas la tournure des évènements d'un bon oeil, et de ceux d'Eléonore, jeune journaliste qui a été la maîtresse du fils de Monsieur J., tué pendant la guerre après avoir fait preuve d'héroïsme.
Le procès est suivi d'une deuxième partie où l'on voit Marius dans les évènements de l'Histoire en marche. Déjà que j'ai eu du mal à suivre le procès, j'ai vraiment trouvé cette deuxième partie en trop. Pour certains romans, il est bon de laisser le suspense sur le destin des personnages principaux. Celui-ci en faisait partie.
J'ai trouvé vraiment dommage de ne pas accroché du tout à la lecture. C'est pourtant une chronique d'une époque balayée par des idées opposées, mais pour laquelle je n'ai pas trouvé d'intérêt.

Lien : http://laptitesourisduweb.bl..
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