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EAN : 9782859409074
288 pages
Phébus (04/04/2003)
4.33/5   12 notes
Résumé :
Petros Colydas a quitté son île de Samos et le soleil de la Mer Egée pour venir s'établir à Paris oú son oncle tient commerce de fruits & légumes et produits d'Orient. Il a laissé au pays la fantasque Achyro et ses drôles de mèches blondes, une fille qui pour lui n'est pas beaucoup plus qu'une image : Petros est de ces jeunes gens qui ont le génie de laisser filer les plus belles occasions, et qui s'en tirent - ou croient s'en tirer - en s'appliquant à la vie la mie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
André Dhôtel a quelques lieux privilégiés : Paris, la banlieue, les forêts, la Grèce. Et voici l'oeuvre qui les réconcilie et les relie tous. le personnage principal, Petros puis Pierre, passe d'un monde à l'autre comme tous les personnages de Dhôtel : intimement convaincus de leur propre insignifiance, s'abandonnant sans un murmure au destin qui les ballote, mais avec un formidable espoir au fond de leur coeur.

Un espoir qu'ils ne sauraient pas définir eux-mêmes, espoirs d'échapper à la banalité grise, espoir de retrouver l'être aimée à peine entrevu... Espoir qu'il se passe quelque chose à la mesure de l'attente, tout simplement. Comme ce héros, Petros. Quelques heures de vagabondage avec une adolescente surgie de nulle part ont suffit à le convaincre qu'il y avait quelque chose à attendre dans le monde. Même en ayant appris la mort de l'adolescente. Même après avoir quitté l'île pleine de soleil pour les rues ternes de Paris. Même après de longues années, jour après jour, à vendre fruits et légumes douze heures par jour. Même après tout...

Que se passe-t-il exactement dans ce livre ? Difficile à dire. Des vies se mêlent. Des espoirs fous et de violents désirs se transforment en amour pour la lente croissance d'une forêt. Un feu de paille s'élève dans les coeurs et les âmes, retombe lentement en sage labeur et en travail de la terre. On s'arrache d'une monotonie grise pour s'en construire une à soi, teinté de couleurs douces un peu sépia. On est bien loin des mondes flamboyants auxquels on se croyait promis dans sa jeunesse, mais le regret ne jaillit que rarement. On vieillit, en somme.
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Une quintessence du romantisme certes mais au style curieux, syncopé, que j'ai trouvé un peu pénible.
L'écriture, à l'emportée, est faite de phrases courtes mais curieusement syntaxées, faisant abstraction du temps qui passe et qui, parfois, s'arrêtent soudainement comme en suspend.
Peut-être un effet de style visant à créer la confusion sur ce temps qui s'écoule sans jamais altérer la passion du héros. Je ne sais pas mais cela m'a gêné.
Dommage car l'histoire, elle, est bien dans cette mouvance romantique que j'adore.

Voici donc l'amour de Pierre pour Achyro née d'un moment furtif mais qui transforma le reste se sa vie en une quête à la recherche du Graal perdu, le précipitant dans des abymes taciturnes et de fous espoirs.

La torture est à son comble quand la vie lui fait retrouver sa chère âme et qu'un doute diabolique s'installe entre elle et lui.

car enfin, ce n'est ni Hélène, sa femme, ni Sophia, la soeur d'Hélène et sa maîtresse platonique, mais bien l'Achyro, que l'une des deux fut pourtant, qu'il aime et quête sans cesse.

Là est la beauté romantique de cette histoire, ce poignard qui sans cesse triture le coeur de l'amoureux.

Oh, on a souvent envie de lui botter les fesses à notre Pierre pour qu'il cesse de souffrir et de faire souffrir. Mais c'est bien dans ses tourments que réside l'âme romantique et la beauté de ce roman
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Un jour, quelque chose de blond et de pur s'est levé depuis l'horizon. Est-ce seulement l'effet de la brume à la surface de l'infini d'une Méditerranée ?
Quelqu'un ou quelque chose a plongé du bord de la falaise blanche. Pour toujours...
On dit que c'est la jeune Achyro "aux cheveux de paille" : elle a laissé ainsi – par jeu, en riant – l'adolescent Petros... On dit même : " C'est pour ne plus jamais revenir... "
S'est-elle noyée ? Ne s'est-elle pas , plutôt, évanouie dans l'air blanc de midi ?
Indicible, éblouissante – silencieuse et cristalline – poésie de roches blanches. Mystères de la Terre exposés pour ne jamais être éclaircis.

Le sourire d'une statue grecque a-t-il vocation à être, un jour, par nous "éclairci" ?
Que dire, face aux yeux blancs de l'archaïsme ?
Que cela tombe bien : qu'il n'est pas de beauté VRAIE sans mystère.

Adieu donc à l'île de Samos... Le jeune Petros Colydas migre en France avec son oncle Iorgos (ce protecteur fort envahissant), devient "Pierre" et commence là son apprentissage dans le commerce des Denrées orientales. Le voilà qui prend son envol, s'émancipe – pour travailler dur comme pépiniériste en Banlieue parisienne : celle des maraîchers des années Cinquante...

La jeune Hélène qu'il rencontre a l'oeil d'or de son Achyro disparue...
Existerait-il des "fiancées doubles" ?
Hélène EST Achyro mais en même temps ne peut l'être...
Hélène est, elle, bien réelle. Charnelle.

Ils se marient, travaillent ensemble : un rêve paraît renaître, cerné des murs de pierre blanche des serres et des jardins... Sensibles descriptions de la proche banlieue parisienne des années Cinquante/Soixante, encore si "campagnarde" : et l'on repense à "La Belle Equipe" [1936] de Julien Duvivier... On remonterait bien encore le courant - et la flèche du Temps - jusqu'aux canotages de guinguette de Guy de Maupassant...

Prose agile, aventure de chaque phrase, harmoniques inattendues : musicalité discrète et pourtant extrême. Mon tout premier "Dhôtel"...
Dhôtel l'enchanteur [1900-1991] a ainsi parlé au pur monde de nos sens et aux plus intimes de nos souvenirs - en l'un de ses "romans de prose poétique" des plus charmeurs : c'était en 1961 (*)...
André DHÔTEL, étrange adolescent de 60 ans.

(*) Voici à nouveau la liste des (somptueuses) rééditions de DIX des 42 romans d'André Dhôtel disponibles dans la collection "Libretto" de Phébus (si bon marché, belle police de caractère et belle qualité de papier - toujours illustrés de leur merveilleuse page de flore) :

- "Ce jour-là" [1947] - (160 pages - prix : 7,00 €)
- "Ce lieu déshérité" [1949] - (160 pages - prix : 7,00 €)
- "Les Premiers Temps" [1951] - (288 pages - prix : 9,05 €)
- "Ma Chère âme" [1961] - (288 pages - prix : 9,05 €)
- "Le Mont Damion" [1964] - (256 pages - prix : 8,90 €)
- "Pays natal" [1966] - (288 pages - prix : 9,05 €)
- "Lumineux rentre chez lui" [1969] - (prix : 9,05€)
- "Un jour viendra" [1970] - (288 pages - prix : 9,05 €)
- "Le Soleil du désert" [1973] - (192 pages - prix : 7,60 €)
- "Les Disparus" [1976] - (304 pages - prix : 9,90 €)

... et ce FAIRE-PART DE NAISSANCE de 2 sites littéraires (contributifs, touffus et de présentation très sobre), nouvellement créés sur le media "Canablog" :

- "La Tribu Dhôtel" (LIEN : http://latribudhotel.canalblog.com/ )
- "Dourvac'h" (LIEN : http://dourvach.canalblog.com/)
Lien : http://latribudhotel.canalbl..
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Encore cette étrangeté...
Lorsque je le lis j'ai l'impression qu' André Dhôtel écrit en improvisant ; dans chacune de ses pages, il se passe une foule de choses, d'événements, si anodins fussent-ils. Peut-être est-cela justement qui fait le charme de ses romans : comme une réhabilitation du quotidien, sa poésie, ses mystères ; d'où l'importance d'une soupière sur la table du repas (ceux qui ont lu comprendront).
Il y a de l'insondable dans le quotidien.
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Ouvrage qui se traîne. de belles évocations de paysages, de couleurs mais une intrigue qui manque de profondeur. On attend en vain un éclaircissement sur le mystère qui entoure la vie des soeurs et leurs motivations leurs étranges comportements. Les personnages manquent de caractère. Lente et pénible passivité du personnage principal notamment.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
" LA CLEF DES SONGES "

[Une critique du roman d'André DHÔTEL, "Ma chère âme" (1961) par le peintre Camille CLAUS – texte paru dans le quotidien "Dernières Nouvelles d'Alsace", mars 1961]

« La clef des songes, on croit la posséder avec ce nouveau roman d'André Dhôtel, le vingt-deuxième. Dès les premières pages, le lecteur devient initié, fort longtemps après avoir refermé le livre, il reste encore ébloui par cette lumière d'un autre soleil. Les songes peuvent être lumineux, n'est-ce pas ?
L'histoire – en réalité mille aventures à la fois étonnantes et simples – se déroule en Grèce, à Paris, en Île-de-France et à Londres. Ces lieux sont bien nommés. Mais en réalité de quel pays s'agit-il, sous quels climats les héros surprenants et surpris évoluent-ils ?
Petros, fils d'un constructeur de bateaux poursuivi par la haine d'une famille concurrente, est sollicité par un oncle installé à Paris. Avant de quitter sa chère île de Samos, "où rien de l'extérieur ne pouvait pénétrer, où l'avenir et le passé ne se distinguaient même pas", il rencontre Achyro, la fille aux cheveux d'or. Il en tombe éperdument amoureux. Cette passion nourrira sa vie, elle sera son bonheur et sa peine. Mais qui est Achyro ? Est-ce la secrète Hélène, sa future épouse, ou sa sœur fantasque Sophia ? Devra-t-il douter tout au long de sa vie jusqu'au jour où il aura découvert la bague à la pierre fendue ? " ... quoi qu'on fît on restait dans l'impossible qui était à al fois une paix sans fin et un déchirement. Rien ne l'expliquerait jamais. "
Il faut aimer chez André Dhôtel le mystère pour le mystère. Les questions sont plus merveilleuses que d'hypothétiques réponses. Les êtres s'aiment, sont séparés par une fatalité acceptée comme une saison nouvelle. le drame même éclate : " Il y avait dans la maison une sorte d'angoisse qui semblait ne pas venir de la situation elle-même ni des idées qu'on se faisait, amis des objets et des meubles. "
Mais rien ni personne ne sont accusés. Qui est Pierre, qui sont tous ces personnages ? On n'apprendra jamais à connaître les traits de leur visage. Un éclat, une ombre légère suffisent à nous les faire aimer. Ils deviennent nos amis les plus chers. Nous les "connaissons" mieux qu'en chair et en os, et surtout mieux que d'après une photographie.
Ces situations stupéfiantes nous font vibrer, nous émeuvent, mais, ayant pénétré dans l'univers dhôtelien, nous ne nous étonnons plus. L'auteur n'écrit-il pas : " Nous mêlons nos propres histoires aux éléments. Il n'y a jamais qu'un croisement d'aventures venues de toutes parts. L'étonnant c'est de se trouver là où elles se croisent sans raison. "
Le plaisir du lecteur est double car l'écriture de ce roman est une pure eau de source aux reflets de cristal. "Ma chère âme" est un des plus beaux livres d'André Dhôtel, à classer parmi les meilleures œuvres de la littérature de ces vingt dernières années. »
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"UNE PETITE FILLE PAILLE QUI TROTTE DE SAMOS A BATTERSEA" ou "LE SOLEIL ET LES JOURS" : une critique du roman "Ma chère âme" [1961] par Jean-Louis BORY.

La belle histoire. Une de celles, nombreuses, qu'André Dhôtel, inlassablement, sait conter — et qu'il conte à sa manière : tant de douceur dans la voix, dans le sourire, et ce regard promené sur le monde, émerveillé, émerveillant. André Dhôtel est un de nos rares écrivains d'imagination à posséder ce don qu'on serait tenté d'appeler "le toucher de Midas". Qu'il parle, et son murmure crée la transparence de l'air, le silence plein d'échos, la beauté toujours un peu déchirante : les attitudes, les gestes toujours un peu insolites, délicieusement déconcertants, mystérieux. Derrière le conte ou le spectacle, si simples et puis qu'ils paraissent, il y a toujours à deviner quelque chose. [...] Le destin, cette fois-ci, prend la figure d'une fillette aux cheveux de paille, à la fois furtive et complaisante, insaisissable. On a envie de l'appeler "ma chère âme". Ce que fait Petros. Et la petite fille paille devient sa chère âme, au sens propre. Quoi d'étonnant que Petros la quête à chaque seconde de sa vie, même s'il peut la croire morte ? "L'espérance est la seule folie digne de l'homme", dit quelque part un de ses personnages... Et ailleurs : "Nous vivons pour cinq minutes d'espoir, rappelle-toi bien, c'est cela qui nous vaudra l'éternité." [...]
"Les choses ne sont pas ce que nous croyons, Petros, continue le vieux marchand de tomates, il suffit d'un insensible décalage pour que tout s'illumine." [...]
L'Amour et l'Aventure : thèmes éternels du romanesque pur. Amours impossibles, sans cesse traversées, appels sans réponse, promenades, confidences, azurs et brumes – quel talent faut-il aujourd'hui pour nous plier à ces séductions chevronnées. André Dhôtel fait plus que nous retenir : il envoûte. Il semble avoir retrouvé les secrets tours-de-main de la littérature courtoise. Un bouchon de paille sur la mer prophétise indéfiniment ; la petite fille "paille", qui meurt sans mourir, chère âme immortelle, trotte de Samos à Battersea ; le chevalier Petros croise des lances, traverse des villes comme autant de forêts enchantées, balance entre Hélène et Sophia comme Tristan entre Iseult la Blonde et Iseult le Brune, interroge les signes prodigués par "l'inimaginable beauté du monde".
Plaisir à Dhôtel. Pour le goûter pleinement, il ne faut pas se refaire une chère âme d'enfant – quelle erreur : rien n'est plus subtil que ce réalisme féerique. Il faut soigneusement appliquer une formule proposée par l'auteur lui-même : laisser venir sur soi le soleil et les jours. "

[Jean-Louis BORY, hebdomadaire "L'Express", 4 mai 1961, texte reproduit en intégralité dans le Bulletin n°5 de "LA ROUTE INCONNUE" — Association des Amis d'André Dhôtel" — , août 2003, pages 15-16]

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... et une INVITATION pour tous sur notre page d'Accueil panoramique/verticale du blog contributif "La Tribu Dhôtel"
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[lien : http://www.latribudhotel.canalblog.com/ ]
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Il y avait eu un automne très léger. Parfois, dans les après-midi où le magasin était inanimé, le vent poussait sur le trottoir une feuille morte venue du boulevard voisin. L'hiver qui succéda apporta des brumes, de claires gelées où dansaient les lanternes des fiacres.

[André DHÔTEL, "Ma chère âme", Gallimard, 1961 (réédition Phébus, coll. "libretto", 2003, page 67)]
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– Il y a des êtres qui incarnent tour à tour un ange et un démon. Il suffit qu'on s'en aperçoive en un éclair. Alors, on est bouleversé comme par une tempête et on n'oublie jamais.
– Que veux-tu dire ? demanda Pierre.
– On n'oublie jamais, reprenait Dimitri. Il y a une lumière éternelle qui passe dans des images ou bien brûlante ou bien très paisible. C'est notre lumière pour toujours. Il faut l'avoir vue au moins une fois.

[André DHÔTEL, "Ma Chère âme", Gallimard, 1961 ; réédition Phébus, coll. "libretto", 2003 – chapitre IV, page 216]
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– Elle est tombée à la mer.
– C'était au matin, hier matin à ce qu'on dit.
– Ou bien elle s'est jetée à la mer.
– Mais on ne l'a pas revue. Pourtant on l'a bien cherchée la pauvre Achyro. Pas un vestige sur le rivage. [...]
– Oui, Achyro, la fille aux cheveux avec de la paille. On la rencontrait souvent à Vathy. On ne la reverra plus.

[André DHÔTEL, "Ma chère âme", Gallimard, 1961 ; réédition Phébus, coll. "libretto", 2003 – chapitre I, page 52]
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Videos de André Dhôtel (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de André Dhôtel
« […] J'ai reçu de François Dhôtel (1900-1991), sous la forme d'un « tapuscrit » photocopié […], la merveilleuse suite de poèmes que voici. Je me suis dit qu'André Dhôtel, à la mort de qui je n'ai jamais cru, se dévoilait soudain plus vivant que jamais, avec la lumière pailletée de son regard et son sourire en coin. […] Maintenant ces poèmes sont là, qui n'ont rien de testamentaire, même si l'on devine que leur auteur peu à peu s'absente - mais c'est pour mieux affirmer une présence imprescriptible. Voici ces poèmes, dans l'ordre où je les ai reçus. […] Les poèmes naissent de la couleur du ciel, du temps qu'il faut, d'un écho des jours ordinaires et miraculeux, comme les impromptus qu'aimait tant Dhôtel, ou les petites pièces de Satie. […] Au rythme séculaire des premières lectures éblouies,
« Voici donc le chant de la jeunesse oubliée et des souvenirs perdus » […] » (Jean-Claude Pirotte)
«  […] Des paroles dans le vent en espérant que le vent est poète à ses heures et nous prêtant sa voix harmonise nos artifices.
Nos strophes seraient bien des branches avec mille feuilles que l'air du large fera parler peut-être un jour où personne n'écoutera.
Car l'essentiel serait qu'on n'écoute jamais et qu'on ne sache pas qui parle et qui se tait. […] » (Espoir, André Dhôtel)
0:00 - Abandon 2:00 - Attente 3:30 - En passant (II) 4:50 - La preuve 5:30 - L'inconnu 6:15 - Splendeur (II) 6:46 - Générique
Référence bibliographique : André Dhôtel, Poèmes comme ça, éditions le temps qu'il fait, 2000.
Image d'illustration : https://clesbibliofeel.blog/2020/04/08/andre-dhotel-idylles/
Bande sonore originale : Scott Buckley - Adrift Among Infinite Stars Adrift Among Infinite Stars by Scott Buckley is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License.
Site : https://www.scottbuckley.com.au/library/adrift-among-infinite-stars/
#AndréDHôtel #PoèmesCommeÇa #PoésieFrançaise
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