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EAN : 9782311002713
224 pages
Vuibert (16/03/2012)
2.5/5   1 notes
Résumé :
Arnaqueurs, mythomanes, charlatans, faussaires, escrocs... Voici une galerie de personnalités hors du commun, résolument détestables ou, au contraire, terriblement touchantes.

Une fille de fermier se fait prêter une fortune sur une simple promesse... Un explorateur vend plusieurs millions d'exemplaires de ses récits de voyage alors qu'il n'a jamais mis le pied en dehors de sa chambre... Un imitateur de tableaux de maître réussit à berner jusqu'aux plu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Distrayant.
Certaines des affaires racontées sont connues, d'autres moins, en tout cas d'attrait très inégal pour ce qui me concerne..
Par contre je ne connaissais pas du tout cette intéressante enigme du site de Glozel... et j'ai bien ri avec le canular de la Poldévie.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Citons encore le cas de George Parker qui, peu après 1918, à New York, vendit des bâtiments publics à des touristes imprudents. Son choix préféré se portait, comme son prédécesseur McCloundy, sur le pont de Brooklyn, qu’il vendit deux fois par semaine pendant plusieurs mois ! Au début, il s’installait à l’entrée du pont, se présentant comme contrôleur du péage, et empochait les taxes. Par la suite, il se fit passer pour le propriétaire du site. La police l’arrêta plusieurs fois, mais Parker recommençait. Il vendit également le Madison Square Garden, le Metropolitan Museum of Art, le tombeau d’ULysse Grant et la statue de la Liberté. George usait de nombreuses et diverses méthodes pour organiser ses ventes. Pour le tombeau du président Grant, il se présenta comme son petit-fils. Il ouvrit même une officine pour gérer ses escroqueries immobilières. Il produisit quantité de faux titres pour prouver qu’il était le propriétaire légal de tous les biens qu’il désirait vendre.
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Les beaux tableaux de Fernand Legros.

Il fréquente les milieux de « l’art dealing », et s’avise que la cote d’un artiste se construit à hauteur de 20% sur le nom du peintre et à 80 % sur celui du marchand, Rosenberg, Kahnweiler, Granoff, Wildenstein valent donc plus que le nom de Picasso ou Matisse. En même temps, il apprend que des milliers de Corot et d’Utrillo auraient été vendus sur le sol américain. Les faux pullulent. Ces découvertes fascinent Fernand. Il veut en être. Mais comment s’y prendre ? Comment se faire un nom de marchand, un nom qui ait valeur de certificat d’authenticité ?
… Entre temps, il est devenu l’amant du secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarsjöld, dont le carnet d’adresses devait servir.

On le voit aux côté de Judy Garland, Hary Belafonte. Zizi Jeanmaire et Roland Petit veillent assi au développement artistique de leur cher Fernand. Dans les coulisses des studios, la maman de Zizi est là. Il se trouve qu’elle vend de (vrais) tableaux aux grands pontes des studios. Elle conseille à Fernand d’investir. Il achète donc pour 500 dollars une ébauche, à peine un dessin, signé Picasso, qu’il revend le jour même à l’acteur Bob Hope. La garantie ? Il avait appartenu à la poétesse Gertrude Stein. Ce qui plait à Fernand, c’et la facilité avec laquelle ces échanges ont lieu, mais aussi la conception même des œuvres modernes : la vitesse de production du trait d’un Matisse ou d’un Picasso, sans aucune mesure avec la lenteur d’un Vermeer ou d’un Poussin….
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Cette histoire prend place à la toute fin des Années folles et peu de gens s’en souviennent. Toute la saveur de l’affaire tient en une seule phrase : lors d’une session parlementaire, au printemps 1929, plusieurs députés français tentent de mettre à l’ordre du jour l’intervention, au nom de « la solidarité avec des peuples frères » et « de la Liberté », dans les affaires de la Poldévie… un pays qui n’existe pas !
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De Façon certaine, Legros et Hory sont en partie la source d’inspiration de l’ultime album inachevé des « Aventures de Tintin », « Tintin et l’Alph-Art ». Dans les croquis, la silhouette de Fernand apparaît sous le crayon d’Hergé. Son nom ? Endaddine Akass (« qu’est-ce qu’on encaisse » en dialecte bruxellois.)
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Des couleuvres, par centaines, les gens sont toujours prêts à en avaler. C’est si facile que c’en est désolant.
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Vidéo de Philippe Di Folco
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