Une tuerie dans tous les sens du terme.
Dans un présent imaginaire ou un futur proche, une guerre civile fait rage en Chine. Les Américains envoient un sous-marin de la classe Los Angeles espionner dans la baie de Bo-Hai. Mais il se fait capturer. Un seul espoir, un seul recours : le meilleur commandant de tous les temps sur le dernier navire de la marine : le
Seawolf 117m sur 13m, 610 mètres en immersion à 45 noeuds. Un bijou technologique ultra furtif et armé jusqu'aux dents avec en plus un commando anti-terroriste au top niveau.
Octobre rouge (soi-disant la référence) est trop romancé et ne correspond pas aux réactions américaines et russes (dixit Dimercurio lui-même).
Le styx (ou le bateau) ressort trop réel, triste, pas assez immersif et un brin désuet. (dixit moi-même).
Lisez Dimercurio alors.
Un récit ultramoderne, épique, prenant. Détaillé à souhait (pour celui qui aime, et moi j'adore) en matière technique. Des personnages étoffés et de l'action à tous les étages.
Ça défouraille tellement dans ce tome que l'auteur est obligé de revenir sur certaines scènes avec différents POV.
Oui, il y a beaucoup d'acronymes, mais pour moi, cela ne gène en rien la fluidité de la lecture (et par ailleurs, il y a un lexique pour ceux qui veulent tout tout tout savoir).
Ce roman est un bijou de la littérature d'action sous-marinière. Nul n'a jamais prétendu en faire une référence de la réalité (le postulat de départ place d'ailleurs les choses à leur juste niveau), mais en matière de divertissement, de livre guerrier, c'est du lourd.