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Critique de svecs
J'avais lu ce livre ado, sans trop comprendre le pourquoi de son aura.
Je viens de le relire, et cette fois, j'ai beaucoup plus apprécier cet étrange livre, tout en subtilité.
Après la victoire de l'Axe en 1947, les USA sont divisés en 3 zones: l'une sous contrôle nazi, l'autre sous contrôle japonais, séparé par une zone libre. Au lieu de passer des pages à décrire par le menu l'état du monde, Philip K Dick préfère distiller des informations ici et là/ Parfois lourdes de sens et de non-dits. Par exemple, le continent semble avoir subi un sort particulièrement tragique, mais il n'est jamais qu'évoqué. Libre au lecteur d'imaginer...
Dick reste aussi loin de l'Europe et de la zone sous contrôle nazi. Encore une fois, il y suggère une situation terrifiante, mais laisse le lecteur dans le brouillard.
Ils se limite à la zone sous contrôle japonais et à la zone libre. Comme toujours, il s'attache à de "petites" gens, personnages sans envergure particulière, sans destin spectaculaire... ils sont plus pantins de mécanismes qui les dépassent qu'autre chose.
des vies se font et se défont, les personnages éy-tant vaguement reliés entre eux. Mais il ne faut pas attendre une intrigue avec un début, un développement et une fin bien définis. Nous sommes dans le dérisoire, l'anecdotique... rien n'aboutit vraiment parce que, paradoxalement nous ne sommes pas dans la fiction.
Ce qui compte, ce sont les personnages, leur cheminement...
Le livre regorge d'idées qui s'agencent avec une étonnante cohérence. la légende veut que Dick ait écrit ce roman sous l'influence du Yi King, un oracle chinois millénaire, qui joue d'ailleurs un rôle central dans ce livre.
Dick distille un hmour étrangement ironique et construit des personnages riches et humains. On pourra regretter une intrigue qui semble manquer de consistance, mais, en fait, tout se tient. le livre devait être ainsi. C'était le seul cheminement logique pour comprendre la fin. Elle est désarçonnante et je ne suis pas certain de l'avoir comprise à 100%, mais elle est belle dans la frustration qu'elle génère. Elle ne résout rien, laisse beaucoup de choses en suspens, mais c'est ce qui la rend si réussie à mes yeux.
Je viens de le relire, et cette fois, j'ai beaucoup plus apprécier cet étrange livre, tout en subtilité.
Après la victoire de l'Axe en 1947, les USA sont divisés en 3 zones: l'une sous contrôle nazi, l'autre sous contrôle japonais, séparé par une zone libre. Au lieu de passer des pages à décrire par le menu l'état du monde, Philip K Dick préfère distiller des informations ici et là/ Parfois lourdes de sens et de non-dits. Par exemple, le continent semble avoir subi un sort particulièrement tragique, mais il n'est jamais qu'évoqué. Libre au lecteur d'imaginer...
Dick reste aussi loin de l'Europe et de la zone sous contrôle nazi. Encore une fois, il y suggère une situation terrifiante, mais laisse le lecteur dans le brouillard.
Ils se limite à la zone sous contrôle japonais et à la zone libre. Comme toujours, il s'attache à de "petites" gens, personnages sans envergure particulière, sans destin spectaculaire... ils sont plus pantins de mécanismes qui les dépassent qu'autre chose.
des vies se font et se défont, les personnages éy-tant vaguement reliés entre eux. Mais il ne faut pas attendre une intrigue avec un début, un développement et une fin bien définis. Nous sommes dans le dérisoire, l'anecdotique... rien n'aboutit vraiment parce que, paradoxalement nous ne sommes pas dans la fiction.
Ce qui compte, ce sont les personnages, leur cheminement...
Le livre regorge d'idées qui s'agencent avec une étonnante cohérence. la légende veut que Dick ait écrit ce roman sous l'influence du Yi King, un oracle chinois millénaire, qui joue d'ailleurs un rôle central dans ce livre.
Dick distille un hmour étrangement ironique et construit des personnages riches et humains. On pourra regretter une intrigue qui semble manquer de consistance, mais, en fait, tout se tient. le livre devait être ainsi. C'était le seul cheminement logique pour comprendre la fin. Elle est désarçonnante et je ne suis pas certain de l'avoir comprise à 100%, mais elle est belle dans la frustration qu'elle génère. Elle ne résout rien, laisse beaucoup de choses en suspens, mais c'est ce qui la rend si réussie à mes yeux.
