Rien de si difficile à pardonner que le mérite.
Il vaut mieux déceler une faiblesse que se laisser soupçonner d’un vice.
Tous les jours on couche avec des femmes qu'on n'aime pas, et l'on ne couche pas avec des femmes qu'on aime.
C'est que faute de savoir ce qui est écrit là-haut on ne sait ni ce qu'on veut, ni ce qu'on fait, et qu'on suit sa fantaisie qu'on appelle raison, ou sa raison qui n'est souvent qu'une dangereuse fantaisie qui tourne tantôt bien tantôt mal.
Mais, pour Dieu, lecteur, me dites-vous, où allaient-ils ?… Mais, pour Dieu, lecteur, vous répondrai-je, est-ce qu’on sait où l’on va ?
Et vous, où allez-vous ?
Faut-il que je vous rappelle l’aventure d’Ésope ?
Son maître Xantippe lui dit un soir d’été ou d’hiver, car les Grecs se baignaient dans toutes les saisons : « Ésope, va au bain ; s’il y a peu de monde nous nous baignerons… » Ésope part.
Chemin faisant il rencontre la patrouille d’Athènes. « Où vas-tu ?
– Où je vais ? répond Ésope, je n’en sais rien.
– Tu n’en sais rien ? marche en prison.
– Eh bien ! reprit Ésope, ne l’avais-je pas bien dit que je ne savais où j’allais ? je voulais aller au bain, et voilà que je vais en prison…
Jacques commença l'histoire de ses amours. C'était l'après-dîner. Il faisait un temps lourd, son maître s'endormit. La nuit les surprit au milieu des champs ; les voilà fourvoyés. Voilà le maître dans une colère terrible et tombant à grands coups de fouet sur son valet, et le pauvre diable disant à chaque coup : "Celui-là était apparemment encore écrit là-haut."
Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu'il ne tiendrait qu'à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait. Qu'est-ce qui m'empêcherait de marier le maître et de le faire cocu ? d'embarquer Jacques pour les îles ? d'y conduire son maître ? de les ramener tous les deux en France sur le même vaisseau ? Qu'il est facile de faire des contes ! mais ils en seront quittes l'un et l'autre pour une mauvaise nuit et vous pour ce délai.
Elle disait plaisamment de la religion et des lois, que c’était une paire de béquilles qu’il ne fallait pas ôter à ceux qui avaient les jambes faibles.
Ne sois ni fade panégyriste, ni censeur amer ; dis la chose comme elle est.
- Comment, diable! Monsieur, cela est bien fort. Vous avez donc été brave une fois dans votre vie?
Chaque vertu et chaque vice se montre et passe de mode.