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EAN : 9782020259989
237 pages
Seuil (03/10/1995)
3.23/5   61 notes
Résumé :
Il n'est pas simple d'avoir deux pères, lorsqu'on a quatorze ans. Et quand les grandes personnes cherchent à vous éduquer à l'aide de proverbes boiteux - "la vie, c'est comme l'orange amère, elle n'est bonne à manger que si l'on en fait des confitures" -, le mieux est sans doute d'oublier leurs conseils, de boucler vos valises et de partir à l'aventure.

Jeanne ressemble à une petite guerrière intransigeante et sans haine. Elle est née au pied des mon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un livre qui se lit, sans plus et qui ne restera pas dans mon souvenir. On peut très bien ne pas l'ouvrir, on n'y perdrait pas grand-chose.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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L' Orange amère de Didier van Cauwelaert ( le Grand livre du mois - 238 pages )

Un roman farfelu entre réalité et folie qui ne me laissera pas beaucoup de souvenirs.

Une imagination débordante pour raconter la vie de Jeanne. Beaucoup de tendresse vis à vis des personnages et presque rien de crédible dans toutes les situations burlesques de cette histoire.

Sa mère est garde barrière et son père est l'un des deux chatelains de Chavignin. Leurs veuves sont ses marraines et ont besoin de la petite Jeanne.

Le curé Miko a perdu la foi et protège cette enfant. J'ai un faible pour l'excentrique Clémence de Freine, une des marraine qui va l'emmener refaire son voyage de noce à travers le monde.

Jeanne grandit et veut prendre son envol.

Alors si vous le voulez bien, rentrez dans ce monde où "la vie est comme une orange amère qui est bonne à manger que si l'on en fait des confitures."

J'ai préféré "Le journal intime d'un arbre du même auteur" que je vous recommande ou Jules qui raconte sa vie de chien d'aveugle.

Mireine
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Un joli roman doux-amer sur la vie d'un personnage féminin hors du commun. Jeanne tente de s'adapter et de tracer son chemin dans un récit plein de situations loufoques, de personnages excentriques, de rebondissements surprenants, d'amitiés indéfectibles. J'aime l'écriture riche, humoristique, inventive, de l'auteur qui porte, à travers son personnage, un regard lucide (désabusé ?) sur le monde qui nous entoure. C'est peu crédible, mais tellement sympathique et surprenant !
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On se demande où vont nous mener ces personnages haut en couleur. Belle écriture et belle originalité. Loufoque comme j'aime.
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Plein d'humour dans ce récit . Des personnages attachants . Et surtout un regard lucide sur le monde qui nous entoure
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, il faudrait bien se prendre en main. Cesser de jouer, alternativement, les hirondelles et les autruches. Jeanne ne savait pas du tout ce qu’elle voulait faire de sa vie. Elle sentait qu’elle serait belle, dans quelques mois ; déjà les hommes commençaient à la regarder. Elle ne le voulait pas. Elle voulait être invisible et plaire, une fois qu’elle l’aurait choisi, à un amant transparent qui ne lui rappellerait rien. Elle ne se marierait jamais, n’aurait pas d’enfants, ne fonderait rien, garderait tout. En fait, elle n’avait rien à faire sur terre. Ça durerait ce que ça durerait.
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ous êtes tout ce que j’ai toujours détesté. Vous n’avez pas de cœur, vous n’avez que la tête en l’air, des sentiments qui vous échappent, et on s’attendrit. Vous ne savez pas ce que c’est de souffrir, de vouloir donner, de sentir qu’on gâche tout par maladresse, vous n’avez jamais regardé personne : le monde, pour vous, c’est une plantation de feux rouges qui vous fait vivre, et c’est tout. Je vous plains encore plus que je vous méprise.
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Ils étaient faits pour se tenir enlacés, en cet instant, sans but, sans heures, sans parler de sentiments ; ils allaient faire l’amour, parce que ce moment les réconciliait avec la vie, leur ressemblait enfin, les vengeait calmement de leurs drames sans prises, et ils n’allaient rien interrompre, ne briseraient plus rien.
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Une star existe par l'image que s'en fait le public, et l'amour qu'on vous porte nourrit sans fin les sentiments qu'on vous prête.
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Vous savez comment on appelait les fous, chez les Phéniciens ? Un mot qui signifie « ceux qui se soignent tout seuls ». Nous, nous disons « aliénés », du latin alienus, « qui appartient à un autre ». Ça résume toute une civilisation, une civilisation de cons.
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