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EAN : 9782012577107
166 pages
Hachette Livre BNF (01/05/2012)
2/5   1 notes
Résumé :
Ce livre est une oeuvre du domaine public éditée au format numérique par Norph-Nop. L?achat de l?édition Kindle inclut le téléchargement via un réseau sans fil sur votre liseuse et vos applications de lecture Kindle
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LEON DIERX (1838-1912)
J'ai voulu vivre sourd aux voix des multitudes,
Comme un aïeul couvert de silence et de nuit,
Et, pareil aux sentiers qui vont aux solitudes,
Avoir des songes frais que nul désir ne suit.

(Strophe lue au hasard au Jardin des poètes, Paris 16ème)
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Marche funèbre.

Les temps sont arrivés, des vieilles prophéties !
Ils sont venus, les jours d’universelle horreur !
Les ombres du néant, d’heure en heure épaissies,
S’allongent sur nos fronts écrasés de terreur.

Nous les vivons, les jours d’agonie et de râle !
À l’orient, jamais plus de matins nouveaux !
Comme le bronze noir qui ferme les caveaux,
Le sol frappé résonne en rumeur sépulcrale.

Les ténèbres sur nous amassent leurs replis.
Là-haut, rien désormais qui regarde ou réponde.
Derniers fils de Caïn ! Les temps sont accomplis.
Pour toujours, cette fois, la mort est dans le monde.

Sous les astres éteints, sous le terne soleil,
La nuit funèbre étend ses suaires immenses.
Le sein froid de la terre a gardé les semences.
C’est à son tour d’entrer dans l’éternel sommeil.

Les derniers dieux sont morts, et morte est la prière.
Nous avons renié nos héros et leurs lois.
Nul espoir ne reluit devant nous ; et, derrière,
Ils ne renaîtront plus, les rêves d’autrefois !

Sur l’univers entier la mort ouvre son aile
Lugubre. Sous nos pas le sol dur sonne creux.
N’y cherchons plus le pain des jours aventureux.
Dans nos veines la sève est morte comme en elle.

Hommes ! Contemplons-nous dans toutes nos laideurs.
Ô rayons qui brilliez aux yeux clairs des ancêtres !
Nos yeux caves, chargés d’ennuis et de lourdeurs,
Se tournent hébétés des choses vers les êtres.

Spectre charmant, amour, qui consolais du ciel,
Amour, toi qu’ont chanté les aïeux incrédules,
Nul de nous ne t’a vu dans nos froids crépuscules.
Meurs, vieux spectre gonflé de mensonge et de fiel.

Notre oeil n’a plus de pleurs, plus de sang notre artère.
Nos rires ont bavé sur ton fatal flambeau.
Si jamais tu fis battre un cœur d’homme sur terre,
Amour, notre âme vide est ton affreux tombeau.

Le repentir est mort dans nos églises sourdes.
Après l’amour, est morte aussi la volupté.
Nul espoir devant nous ; au ciel, nulle clarté.
Rions affreusement dans les ténèbres lourdes.

L’ancien orgueil n’est plus, ô peuples endormis !
Qui flamboyait encor sur votre front naguère.
L’orgueil a terrassé les dieux, ses ennemis ;
Il est mort de sa gloire en regrettant la guerre.

Aux dernières clartés de nos feux, en troupeau,
Mêlés au vil bétail que courbe l’épouvante,
Attendons les yeux bas, n’ayant plus de vivante
En nous que la terreur qui court sous notre peau.

Quelqu’un sent-il vers l’or frémir ses doigts inertes,
Et le honteux prurit crisper encor sa chair ?
Non, tout désir s’éteint dans nos âmes désertes.
Plus rien qui dans nos cils allume un seul éclair.

Soif du sang fraternel, fièvre chaude du crime,
Vous attestiez la vie au moins par le combat.
Le mal qui vous leurrait de son sinistre appât,
Par deux vertus peut-être ennoblissait l’abîme.

Force et courage en nous sont morts avec le mal.
Les vices n’ont plus rien en nos cœurs qui fermente.
Sur l’esprit avili triomphe l’animal
Qui vers un imminent inconnu se lamente.

Qui d’entre nous jamais t’a pris pour guide,honneur ?
A senti ton levain soulever sa colère ?
Il gît sous nos fumiers, ton dogme tutélaire.
Tu dors depuis longtemps, fantôme raisonneur.

Sur les cercueils fermés plus un seul glas qui sonne.
Dans l’insondable oubli sombrent les noms fameux.
Qui de nous s’en souvient ? Qui les pleure ? Personne.
Ô gloire ! Nul de nous en toi n’a cru comme eux !

Soleil, qui mûrissais beauté, forme et jeunesse,
Faisais chanter les bois et rire les remords,
Nous n’avons, nous, connu, soleil des siècles morts !
Que ta lueur fumeuse et ta triste caresse.

Toute une mer d’effrois, femmes, remonte en vous,
Devant l’abjection cynique de nos faces.
Quand nous avons cherché vos corps, nous avons tous
Abhorré le désir dompteur des jeunes races.

La haine est morte. Seul a survécu l’ennui,
L’insurmontable ennui de nos hideurs jumelles,
Qui tarit pour toujours le lait dans vos mamelles,
Et nous roule au néant moins noir encor que lui.

Et toi, dont la beauté ravissait les aurores,
Fille de la lumière, amante des grandeurs,
Dont les hautes forêts vibraient, manteaux sonores,
Et parfumaient le ciel de leurs vertes splendeurs ;

Terre, toi-même au bout du destin qui nous lie,
Comme un crâne vidé, nue, horrible et sans voix,
Retourne à ton soleil ! Une seconde fois,
S’il brûle encor, renais à sa flamme pâlie !

Mais au globe épuisé heurtant ton globe impur,
Puisses-tu revomir nos os sans nombre, ô terre !
Dans le vide où ne germe aucun monde futur
Tous à jamais lancés par le même cratère !
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Les yeux de Nyssia.

Je suivais dans les bois la fille aux cils soyeux.
Non loin d’un petit lac dormant nous nous assîmes ;
Tout se taisait dans l’herbe et sous les hautes cimes.
Nyssia regardait le lac silencieux ;
Moi, le fond de ses yeux.

- « Sources claires des bois ! dit Nyssia ; fontaines
Où le regard profond sous l’onde va plongeant !
Tranquillité du ciel sous la moire d’argent,
Où tremblent d’autres joncs aux luisantes antennes,
Et des branches lointaines ! »

- Je disais : « Larges yeux de la femme ! ô clartés
Où l’amour entrevoit un ciel insaisissable !
Ô regards qui roulez aux bords des cils un sable
Fait de nacre, d’azur et d’or ! Sérénités
Des yeux diamantés ! »

- Nyssia dit : « Là-bas, ce bassin solitaire
Qui dort ainsi sans ride au fond du bois, vraiment,
Semble avoir la puissance étrange de l’aimant.
Autour de lui, regarde, un brouillard délétère
Plane comme un mystère. »

- Je répondis : « Tes yeux, Nyssia, tes yeux clairs,
Ces yeux que mon soupir sans les troubler traverse,
Fascinent par l’attrait de leur langueur perverse.
Un magique pouvoir aiguise leurs éclairs
Qui filtrent dans mes chairs. »

- « Vois, disait Nyssia, l’étonnante apparence
Qu’ont les plantes sous l’eau, les plantes et les fleurs.
Comme tout se revêt de féeriques couleurs !
Sous ce lac enchanté je sens qu’une attirance
Vit dans sa transparence. »

- « Dans tes yeux, lui disais-je, ô Nyssia ! Je vois
Tous mes rêves, tous mes pensers, toutes mes peines.
Rien qu’à les voir, mon sang se tarit dans mes veines.
Souriants sous la nacre, au fond de tes yeux froids
Ils vivent, je le crois. »

- « Suis sur tous ces reflets, suis la molle paresse
D’une flamme émoussée au fond d’un ciel plus doux.
Ces images de paix qui s’allongent vers nous,
Les sens-tu nous verser l’ineffable tendresse
De l’eau qui les caresse ? »

- « Nyssia, dans tes yeux je contemple, charmé,
Tous mes désirs nageant vers un azur plus tendre.
Tu regardes là-bas, Nyssia, sans m’entendre ;
Mais mon âme revoit son fantôme pâmé
Dans tes yeux enfermé. »

- « Et pourtant, comme autour du bassin, me dit-elle,
Tout est morne ! Partout, vois, sur cette eau qui dort
Les arbres amaigris se penchent ; tout est mort.
On dirait sur la rive une sombre dentelle ;
Cette source est mortelle. »

- « Prunelles ! Chers écrins aux limpides cristaux !
Quand la frange de jais de vos grands cils s’abaisse
Et sur la joue au loin projette une ombre épaisse,
Je crois voir se fermer sur mille Eldorados
De funèbres rideaux. »

- « Dans ces pâles gazons où périt toute chose,
Tandis que leurs reflets restent verts sous les eaux,
Vois ces tertres cachant le long des noirs roseaux
Comme l’ancien secret d’une métempsycose.
Là, sais-tu qui repose ? »

- « Autour de ta paupière, à l’ombre de tes cils
Dont les reflets charmants, derrière tes yeux calmes,
Caressent mes désirs comme de douces palmes,
Ah ! Pour s’être enivrés de philtres trop subtils,
Des rêves dorment-ils ? »

- « Les nymphes de ce bois sont dans l’herbe enterrées,
Les nymphes dont toujours palpite le reflet
S’éternisant sous l’eau dans sa blancheur de lait,
Comme celui des fleurs qu’elles ont admirées,
Par un charme attirées. »

- « Sous l’éternel éclat de tes grands yeux polis,
Mille rêves pareils au mien, mille pensées
Reluisent. Je crois voir les flammes renversées
Des amours que les bords de ces yeux sous leurs plis
Roulent ensevelis. »

- « Lentement ces reflets ont tari toute sève,
Et tout revit sous l’eau si tout meurt sur les bords.
Ces images ont pris la vie à tous les corps,
Arbres, nymphes et fleurs, qui penchés sur la grève
Ont contemplé leur rêve. »

- « Nyssia, que me fait ce lac mystérieux
Dont tu parles ? Vers moi tourne enfin tes prunelles !
Je sens que tout mon être absorbé passe en elles,
Et que mon âme entière a plongé sous les cieux,
Nyssia, de tes yeux. »

Et Nyssia sourit : « Vis ou meurs, que m’importe !
Dit-elle, maintenant que tressaille à son tour
Dans mes yeux l’immortel reflet de ton amour.
Oui, c’est vraiment ton âme, au fond de cette eau morte,
Ton âme, que j’emporte ! »

Et l’eau se referma sur elle ; un souffle erra
Longtemps au bord du lac, le souffle de son rire.
Et moi, je vois au fond mon reflet qui m’attire,
Et qui, lorsque ma vie à la fin s’éteindra,
Sous l’eau me survivra.
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Dolorosa Mater.

Quand le rêveur en proie aux chagrins qu’il ravive,
Pour fuir l’homme et la vie, et lui-même à la fois,
Rafraîchissant sa tempe au bruit des cours d’eau vive,
S’en va par les prés verts, par les monts, par les bois ;

Il refoule bien loin la pensée ulcérée,
Cependant qu’un désir de suprême repos
Profond comme le soir, lent comme la marée,
L’assaille, et l’enveloppe, et l’étreint jusqu’aux os.

Il aspire d’un trait l’air de la solitude ;
Il se couche dans l’herbe ainsi qu’en un cercueil,
Et lève ses regards chargés de lassitude
Vers le ciel où s’éteint l’éclair de son orgueil.

Il promène son rêve engourdi dans l’espace,
Errant des pics aigus aux cimes des forêts,
Suit l’oiseau, dont le vol paisible les dépasse,
Et s’exhale en ce cri plein de ses longs regrets :

- « O silence éternel ! ô force aveugle et sourde !
Rocs noirs, prêtres géants de l’immobilité !
Bois sombres dont s’allonge au loin la masse lourde,
Geôliers qu’implore en vain la vieille humanité !

« C’est un levain fatal qui fermente en nos veines !
Le coeur trop ardemment dans la poitrine bat.
Espoirs, doutes, amours, désirs, passions vaines,
Tout meurtris de la lutte et lassés du combat !

« tout ce qui fait, hélas ! La vie et son supplice,
Nature, absorbe-le dans ton sommeil divin !
Que ta sérénité souveraine m’emplisse !
Disperse-moi, nature insensible, en ton sein ! »

- Il laisse alors couler sa dernière amertume,
Les bras en croix dans l’herbe inventive à l’enfouir,
Comme un vaincu qui perd tout son sang s’accoutume
À l’oubli dont la mort commence à le couvrir.

Telle qu’un essaim fou d’invisibles phalènes,
Son âme en voltigeant s’éparpille dans l’air,
Plane sur les coteaux, et descend dans les plaines,
Plonge dans l’ombre et brille avec le rayon clair.

Elle est rocher, forêt, torrent, fleur et nuage.
Tout à la fois vapeur, parfum, bruit, mouvement,
Vibration confuse, inerte bloc sauvage ;
Elle est fondue en toi, nature, entièrement.

Mais partout elle voit la vie universelle
Affluer, tressaillir sous la forme ; elle entend,
Sous l’ombre ou sous la flamme auguste qui ruisselle,
Le labeur continu du globe palpitant.

Un principe énergique entre les foins circule ;
Son corps nage au milieu d’une molle clarté.
Dans la brume odorante et dans le crépuscule,
Avec l’astre qui tombe il se croit emporté.

La nuit fait resplendir des globes innombrables.
Il sent rouler la terre, et vers l’obscur destin
Il l’entend, par-dessus nos clameurs misérables,
Elle-même pousser un hurlement sans fin,

Qui s’élève, grandit, et monte, et tourbillonne,
Fait de chants, de sanglots, et d’appels incertains,
Et, dans l’abîme où l’oeil des vieux soleils rayonne,
Se mêle aux grandes voix des univers lointains.

Ces mondes suspendus à jamais dans le vide,
Il les voit tournoyer, il les entend gémir ;
Il entre en leur pensée, et sous sa chair livide
Sent le mortel frisson de l’infini courir.

Il se dresse, enivré d’un vertige effroyable
Sous cette angoisse immense, et sous la vision
De la vie infligée, ardente, impitoyable,
À l’amas effaré des corps en fusion.

- Fausse silencieuse ! ô nature ! ô vivante !
Malheur à qui surprend ta détresse ! éperdu,
Vers la ville il rapporte et garde l’épouvante
Du soupir infernal en ton sein entendu !
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Soir d'octobre.

Un long frisson descend des coteaux aux vallées ;
Des coteaux et des bois, dans la plaine et les champs,
Le frisson de la nuit passe vers les allées.
- Oh ! L’angelus du soir dans les soleils couchants ! -
Sous une haleine froide au loin meurent les chants,
Les rires et les chants dans les brumes épaisses.
Dans la brume qui monte ondule un souffle lent ;
Un souffle lent répand ses dernières caresses,
Sa caresse attristée au fond du bois tremblant ;
Les bois tremblent ; la feuille en flocon sec tournoie,
Tournoie et tombe au bord des sentiers désertés.
Sur la route déserte un brouillard qui la noie,
Un brouillard jaune étend ses blafardes clartés ;
Vers l’occident blafard traîne une rose trace,
Et les bleus horizons roulent comme des flots,
Roulent comme une mer dont le flot nous embrasse,
Nous enlace, et remplit la gorge de sanglots.
Plein du pressentiment des saisons pluviales,
Le premier vent d’octobre épanche ses adieux,
Ses adieux frémissants sous les feuillages pâles,
Nostalgiques enfants des soleils radieux.
Les jours frileux et courts arrivent. C’est l’automne.
- Comme elle vibre en nous, la cloche qui bourdonne ! -
L’automne, avec la pluie et les neiges, demain
Versera les regrets et l’ennui monotone ;
Le monotone ennui de vivre est en chemin !

Plus de joyeux appels sous les voûtes ombreuses ;
Plus d’hymnes à l’aurore, ou de voix dans le soir
Peuplant l’air embaumé de chansons amoureuses !
Voici l’automne ! Adieu, le splendide encensoir
Des prés en fleurs fumant dans le chaud crépuscule.
Dans l’or du crépuscule, adieu, les yeux baissés,
Les couples chuchotants dont le cœur bat et brûle,
Qui vont la joue en feu, les bras entrelacés,
Les bras entrelacés quand le soleil décline.
- La cloche lentement tinte sur la colline. -
Adieu, la ronde ardente, et les rires d’enfants,
Et les vierges, le long du sentier qui chemine,
Rêvant d’amour tout bas sous les cieux étouffants !
- Ame de l’homme, écoute en frémissant comme elle
L’âme immense du monde autour de toi frémir !
Ensemble frémissez d’une douleur jumelle.
Vois les pâles reflets des bois qui vont jaunir ;
Savoure leur tristesse et leurs senteurs dernières,
Les dernières senteurs de l’été disparu ;
- Et le son de la cloche au milieu des chaumières ! -
L’été meurt ; son soupir glisse dans les lisières.

Sous le dôme éclairci des chênes a couru
Leur râle entre-choquant les ramures livides.
Elle est flétrie aussi, ta riche floraison,
L’orgueil de ta jeunesse ! Et bien des nids sont vides,
Âme humaine, où chantaient dans ta jeune saison
Les désirs gazouillants de tes aurores brèves.
Âme crédule ! écoute en toi frémir encor,
Avec ces tintements douloureux et sans trêves,
Frémir depuis longtemps l’automne dans tes rêves,
Dans tes rêves tombés dès leur premier essor.
Tandis que l’homme va, le front bas, toi, son âme,
Écoute le passé qui gémit dans les bois !
Écoute, écoute en toi, sous leur cendre et sans flamme,
Tous tes chers souvenirs tressaillir à la fois
Avec le glas mourant de la cloche lointaine !
Une autre maintenant lui répond à voix pleine.
Écoute à travers l’ombre, entends avec langueur
Ces cloches tristement qui sonnent dans la plaine,
Qui vibrent tristement, longuement, dans ton cœur !
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Video de Léon Dierx (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Léon Dierx
Un extrait de l’émission « Heures de culture française » diffusée le 12 juin 1962 sur France III Nationale. Intervenant : Gabriel Reuillard.
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