Biographie de Mauricio Hora, photographe originaire de la plus ancienne favela de Rio de Janeiro, ce roman graphique permet de plonger dans le quotidien de ses habitants.
Pauvreté, débrouillardise, discrimination, prison, tensions et répressions policières voici le quotidien auquel chacun est confronté évidemment. Outre les valeurs de chacun, ce sont les hasards des rencontres qui permetent de choisir et tracer sa voix, dans la légalité ou non. le combat de Mauricio Hora est de montrer la richesse et la qualité des habitants de la favela, malgré les discriminations.
J'ai tout d'abord trouvé original le graphisme en noir et blanc, mais j'ai trouvé les dessins manquant de finesse. Il ne m'a pas emporté et a ralentit le plaisir de lecture. Toutefois je suis heureuse d'avoir découvert cette oeuvre et Mauricio Hora.
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C'est une bande dessinée très originale par le traitement des illustrations qui sont un véritable tour de force mais qui finissent par lasser. Elle est aussi originale par l'histoire (vraie) qu'elle raconte et qui donne une image sans doute assez réaliste de la favéla et de son évolution au cours du temps, de la corruption de la police et de la difficulté de sen sortir sans en sortir.
Travail intéressant que je recommande mais qui n'a pas su m'emballer au point d'en faire un incontournable: à lire surtout pour sa valeur de témoignage et pour les illustrations qui tiennent plus de l'art du découpage que de celui du dessin.
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Une très belle approche d'une favela vue de l'intérieur, et sans aucun a priori, par un de ses habitants, devenu photographe. le dessin de l'illustrateur m'a fasciné, parfois dérangé dans ma lecture. Son travail sur les ombres et les contrastes m'a épaté. Néanmoins le récit a pris le dessus sur le dessin, d'autant plus que les photographies présentes à la fin de l'album m'ont paru très éloignées de l'esprit créé par les illustrations.
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L'intérêt et la force de l'ouvrage tiennent […] moins à ce qu'il nous raconte qu'à la manière qu'il a de nous le raconter : des dessins taillés à la serpe, comme découpés au pochoir, petits personnages vifs, noirs sur fond blanc
Lire la critique sur le site : Lexpress
Photo de la favela, c'est deux talents à découvrir : ceux du dessinateur André Diniz et du photographe Mauricio Hora. C'est aussi une bande dessinée pleine d'optimisme et qui donc, à ce titre, mérite votre attention !
Lire la critique sur le site : Sceneario
L’auteur de cette bande dessinée, André Diniz, étant un ami de Mauricio Hora, il a su retranscrire avec justesse son histoire, lui conférant une force graphique grâce à un style tout à fait original.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Même si j'étais un fils de bandit, j'ai compris que je n'étais pas lui, alors, j'ai créé ma propre histoire, à l'opposé de celle de mon père.
J'ai appris à me connaître, à connaître l'histoire du Morro et à comprendre qu'il n'y avait aucune honte à venir de la favela. J'ai alors découvert un aspect merveilleux de la providencia.