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EAN : 9782080690456
389 pages
Flammarion (29/10/2007)
3.7/5   79 notes
Résumé :
"Si je vous dis que je m'appelle Milanollo, né en 1728 et fils d'Antonio Stradivari, serez-vous étonné ? Peut-être pas. Mais si j'ajoute que je suis un violon doué de parole, de souvenirs, d'émotions, sans doute plus. J'en ai connu des aventures, en presque trois siècles d'existence : d'abord baptisé Coucher de soleil par Jean-Sébastien Bach, puis offert au Régent, j'ai fait vibrer la Pompadour comme Marie-Antoinette... Si les plus grands artistes m'ont permis d'êtr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai été agréablement surprise par ce livre... Traverser l'histoire à travers un violon.. mais pas n'importe quel violon un stradivarius. on y croise quelques grands violonistes. je ne suis pas une grande adepte de musique classique, mais j'avoue que j'ai appris beaucoup de choses sur les grands interprètes
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Quelle originalité ! S'approcher d'un violon né en 1728 et le suivre dans ses pérégrinations… pour quelqu'un qui ne connaît rien à la musique classique et aux instruments…. J'ai hésité au début, et puis je n'ai plus pu m'arrêter, car je me suis tout simplement attachée à Milanollo comme à un ami. Qu'allait-il donc encore lui arriver ? je devais le savoir, jusqu'à réaliser d'un seul coup que cet objet fabuleux était toujours vivant aujourd'hui… contrairement à tous ces hommes et femmes qui l'avaient tenu entre leurs mains ou possédé. Qu'il leur survivaient et traversait les siècles allègrement en passant de mains en mains plus ou moins expertes, ceci pouvant constituer son drame ou son bonheur. J'ai réalisé que Milanollo, mon nouvel ami, est toujours vivant, fait le bonheur de son proprétaire actuel en sublimant toujours les oeuvres musicales et… que je peux l'écouter sur Youtube ! Incroyable ! Je l'ai fait bien sûr et j'ai pu à la fin du livre aller le voir et l'écouter, n'était ce pas fabuleux ? Comme lui.
J'étais émue de voir et entendre Milanollo, mon ami.
Cela m'a donné presqu'envie de pleurer.
Notre séjour sur terre est bien court, tandis que les violons sont eux, éternels… Quelle belle découverte, grâce à Jean Diwo, d'un monde qui m'était totalement étranger !
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Tout commence en 1728. Un violon vient de naître. Il a un belle robe orange doré qui lui vaut d'être nommé par son père, Antonio Stradivari, "Coucher de soleil". Ce violon est extraordinaire, le maître le décrit lui-même comme "le meilleur instrument qui soit sorti de Crémone" et grâce à la magie d'un destin peu commun, il nous est parvenu quasiment intact.

Ce violon a une autre spécificité, c'est qu'il est vivant. Il a une forte personnalité et ce roman nous entraîne dans ses mémoires longues de près de 300 ans au contact des plus grands virtuoses du violon.

Son premier propriétaire, le prince Léopold de Saxe, le confit dés sa réception à son maître de chapelle, violoniste émérite : Jean Sébastien Bach. Imaginer que l'on tient entre les mains un instrument qui a chanté pour la première fois sous l'archet de J.S. Bach doit être quelques chose d'unique !

Il passera ensuite entre les mains de Bassini, Leclair, Viotti, Paganini, Teresa Milanollo (jeune femme virtuose qui lui donna son nom actuel), Feras, Amoyal, pour finir par son actuel propriétaire : Corey Cerovsek.

On y croise aussi des collectionneurs ou luthiers célèbres : Guersan, Vuillaume, Vatelo...

C'est un excellent livre. Il est un tout petit peu en dessous "des violons du roi", du même auteur, mais c'est sans aucun doute possible un excellent livre à lire !

Pour prolonger le plaisir auprès du Milanollo, vous trouverez des photos et vidéos à la page :

https://www.le-violon.org/viewtopic.php?f=13&t=12525&p=162200&hilit=milanollo#p162200

(ou en tapant Milanollo sur le moteur de recherche du site www.le-violon.org)
Lien : https://www.le-violon.org/vi..
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J'avais lu et très apprécié "Les Luthiers du Roy" de Jean Diwo, en lisant "Moi, Milanollo, fils de Stradivarius", mon avis était plus nuancé, L'histoire de "Coucher de Soleil" violon d'Antonio Stradivari devenu le Milanollo du nom de la célèbre virtuose Teresa Milanollo qui l'utilisa au XIV ème siècle est passionnante, pleine de rebondissement, et cela a encore renforcé l'intérêt que je porte à ces violons mythiques. Mais, le choix littéraire de faire parler l'instrument fait perdre de la force et de l'intensité au roman, d'autant que l'auteur lui fait tenir des propos quelquefois trop légers par rapport à sa noble origine. exemple : "J'aurais volontiers fait une galipette de double cordes pour manifester ma joie..." Pour entendre le Milanollo, il faut écouter un enregistrement de Christian Ferras ou Pierre Amoyal, deux virtuoses qui l'ont utilisé
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Et si on se mettait dans la peau d'un violon ?

C'est ce que Jean Diwo a fait dans ce livre. Et pas n'importe quel violon ! Un stradivarius !!
Certes, l'idée de parcourir L Histoire à travers un objet n'est pas tout neuf, et a été reprise depuis. Mais tous n'ont pas eu le talent de Jean Diwo pour partir d'une idée ordinaire et la rendre unique.
Oui, vraiment, je vous l'assure, cette façon dont nous traversons les siècles à travers ce violon capable d'émettre une analyse et une opinion sur ce qu'il voit et entend, n'a jamais encore été écrite. Jamais ... jusqu'à ce que Moi, Milanollo, fils de Stradivarius paraisse.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Si vous êtes un passionné d'Histoire,un grand amoureux de la Musique et qu'en plus les beaux objets vous fascinent,lisez la vie de ce splendide stradivarius de 1728
.Et puis allez l' écouter sur internet joué par son actuel détenteur Corey Cerovsek. Beau voyage...
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- Un violon a beau être le meilleur, l'oeuvre du plus célèbre luthier, posséder en dehors d'une forme parfaite un son inégalé, s'il n'est pas joué durant un long moment ses fibres d'épicéa se durcissent, son manche d'érable perd sa brillance, ses éclisses souffrent. Il se peut même que l'instrument perde son âme, ce petit tourbillon de pin placé entre la table et le fond

- Nous sommes tributaires des humains, il faut en convenir, mais sur le plan de la délicatesse, nous avons beaucoup à leur apprendre

- Un Stradivarius est unique, inimitable

- Je n'ai jamais su ce que signifiait exactement "Carpe Diem", mais j'ai toujours pensé que ces deux mots étaient plein de sens

- Les orchestres ont toujours été des lieux de paroles. Si lesmusiciens doivent se taire quand ils jouent, il n'y a pas plus bavards qu'eux durant les interludes et les entractes. Quand un sujet touche directement la musique et prête à la controverse, alors là c'est la cacophonie des discours, la prise de bec entre le flûtiste et le bassiste, l'empoignade des violons
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- Nous avons aussi le droit après tout de piquer une colère

- Pour nous violons, le temps ne se mesure pas. Ce que les hommes appellent des heures, des mois, des années n'a aucun sens dans notre existence

- Les grands ne pensent jamais qu'on les loue à l'excès

- Lorsqu'on joue un concerto difficile, on n'a pas le temps de regarder derrière soi

- Les musiciens en particulier les virtuoses sont souvent instables et capricieux

- Une sonate n'est finie que lorsque le compositeur le décide
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- Ce Stradivarius n'est pas un violon comme les autres. Il a tellement de personnalité, tellement de force que celui qui le joue a besoin d'un certain temps pour se soumettre à lui, s'habituer à la plénitude et à la portée du son, à sa rondeur, à sa puissance.

- Casser une corde au cours d'une interprétation représente, pour un violon, une sorte de déshonneur

- Il faudrait être bien prétentieux pour oser jouer en concert un Stradivarius inconnu
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"Nous savons bien, nous, depuis le temps que les humains frottent nos cordes pour en tirer des sons, que l’archet n’est pas un simple accessoire. [...] des relations subtiles se nouent entre le violon et l’archet, entre l’archet et le virtuose. [...] Voilà trois acteurs dotés chacun de leur caractère qui, certes, ne s’entendent pas toujours, mais qui, quand ils font bon ménage, permettent les plus grandes réussites."
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