Une galère de plus comme tant d’autres jours dans ce quartier où les tours sont tellement hautes que le ciel semble avoir disparu
Oh là! raconter mes bla-bla familiaux, ce n'est pas trop le sujet de l'histoire que je veux faire naître sur mon calepin. Si ma vie avait pu intéresser ne serait-ce qu'une personne, je l'aurai su depuis belle lurette. Le sujet, c'est mon quartier. Faut en profiter, en ce moment c'est à la mode, la banlieue, les jeunes délinquants, le rap et tout les faits divers qui font les gros titres des journaux.
Pourquoi faut-il mourir pour se sentir aimé ?
Maman a pleuré pour lui toutes les larmes d’une mer, qui depuis s’est asséchée à la source de sa racine.
Moi aussi j’ai la haine, ma cité va craquer et ce n’est pas sur un air de raï que je ferai mon état des lieux.
Moi, Yaz, les quatre coins du monde, je ne les ai vus qu'à travers les quatre angles de ma télévision.
Je ne sais pas comment la belle au bois dormant faisait pour se retenir, j'avoue là-dessus elle a été hyper-forte : mille ans sans chier, c'est du boulot.
Ses lèvres généreusement baveuses afficheront un sourire de welcome à mon pénis sculpté dans une coulée de lave volcanique tellement brûlante que si le diable m'avait fait une pipe il se serait carbonisé.
Ta mère, elle est tellement belle que pleurer devant elle était, je crois, le plus beau des poèmes, tu as raison de l’aimer, aime-la, aime-la, elle est tellement elle.
Elle ne voyait que moi, et moi qu’elle. On était deux mais ne faisions qu’un, à chacun de ses baisers je la redécouvrais.