Le romancier Philippe Djian, adapté de nombreuses fois au cinéma (notamment dans "37°2 le matin" de Jean-Jacques Beineix, "Impardonnables" d'André Téchiné, "Elle" de Paul Verhoeven), publie un nouveau roman, "Sans compter". Un polar qui ne dit pas son nom et s'approche par moment du fantastique. Il est l'invité d'Olivia Gesbert.
#litterature #polar #cinema
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Philippe DjianDoggy bag tome 4 sur 7
/5 113 notes
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Résumé :
Ce que l'on craignait est arrivé : Victor Sollens s'est pendu.
Le niveau des eaux baisse, le fleuve retourne dans son lit, Irène est saine - sauve, mais le vieil homme n'a pas supporté d'être rejeté par les siens - pour une vague histoire de trahison dont il se serait rendu coupable. De son côté, David découvre que Josianne n'est pas enceinte, ce qu'il n'apprécie que moyennement puisque c'était la raison pour laquelle il l'avait épousée. Autant dire que pour ... >Voir plus
Le niveau des eaux baisse, le fleuve retourne dans son lit, Irène est saine - sauve, mais le vieil homme n'a pas supporté d'être rejeté par les siens - pour une vague histoire de trahison dont il se serait rendu coupable. De son côté, David découvre que Josianne n'est pas enceinte, ce qu'il n'apprécie que moyennement puisque c'était la raison pour laquelle il l'avait épousée. Autant dire que pour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5)
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Chez Pennac il y a la saga Malaussène, chez Djian il y a les Sollens. Pas tout à fait le même délire bien que. le ton et le rythme de ce volume 4 est assez plaisant pour moi, j'y suis plus entré et resté que lors du précédent. Ce qu'il y a de bien chez Djian, enfin même si d'aucuns pourraient le lui reprocher, c'est le name-droping culturel. Djian ne peut s'empêcher de placer ses propres goûts en matière de musique, de littérature, il lâche les noms. Ce qui à défaut de donner un réelle épaisseur aux personnages, permet éventuellement au lecteur de mieux appréhender Djian lui-même et de se réjouir de ses intéressantes références et influences.
Sinon, globalement, saga absolument pas essentielle. Et clairement dépassée en tous points par des séries ou autres actualités.
Sinon, globalement, saga absolument pas essentielle. Et clairement dépassée en tous points par des séries ou autres actualités.
Je reste assez perplexe avec cette série: certes, c'est agréable à lire mais après? Écrite selon Djian comme une série télé, cela manque tout de même un peu de piment. On tourne un peu en rond depuis le tome 1. Il arrive bien quelques péripéties à nos héros mais l'auteur peine à faire évoluer ses personnages.
Comme toute les séries, même si celle-ci est loin d'être addictive, on est tout de même curieux de voir ce qui va advenir de ces deux frères un peu mal en point à la fin de ce tome 4.
Je pense enchaîner avec les deux derniers tomes pour en finir une fois pour toute avec cette série que je traîne depuis quelques années maintenant.
Comme toute les séries, même si celle-ci est loin d'être addictive, on est tout de même curieux de voir ce qui va advenir de ces deux frères un peu mal en point à la fin de ce tome 4.
Je pense enchaîner avec les deux derniers tomes pour en finir une fois pour toute avec cette série que je traîne depuis quelques années maintenant.
Saison 4 : milieu de la série, un tome plus littéraire, moins burlesque, mais toujours aussi cynique...je suis une vraie fan de cette série. Les personnages évoluent bien (je veux dire selon la logique de cette série), l'histoire de base, telles les séries américaines qui l'inspirent, toujours aussi niaise et vide, reste irréaliste, voire burlesque parfois, mais le cynisme, l'humour noir qui flottent me l'ont fait lire avec toujours autant de plaisir, d'autant plus que de vraies phrases magnifiquement écrites viennent s'immiscer l'air de rien. Un pur moment de bonheur que ces doggy bag.
Pour moi, ce livre n'a pas été une révélation, peut-être parce que je ne suis pas fan des séries télé dont il veut s'inspirer et imiter la construction. Mais bon, je suis sûre qu'il plaira à d'autres.
Quand Djian se lance dans la sitcom cela déménage , à adapter à la TV s'ils en ont le courage !!!!
Je ne pense pas...
Je ne pense pas...
Citations et extraits (5)
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Le front d'Irène se plissa comme un champ labouré par un homme ivre. Puis son visage se vida de son sang. Les jointures de ses mains empoignant les draps devinrent translucides.
Un sexolique aurait rampé sur des cailloux pointus pour baiser une charogne.
Il faisait bon, le soleil jaillissait comme d'une pomme d'arrosoir à travers le feuillage.
La prochaine fois, lie-toi d'amitié avec des pierres si tu veux des sentiments en retour.
Franchement. Des saligauds pareils. Quelle main a bien pu leur arracher le coeur et y jeter une pierre ?
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