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Critique de amartia


Lorsque Philippe Djian décide de créer une série littéraire, sur le modèle des séries télévisées, il ne laisse aucun détail au hasard. Tout y est. La forme d'abord : trois saisons, des "épisodes" calibrés, durant lesquels le montage des séquences se fait comme au cinéma, on passe d'une situation à une autre par un simple passage à la ligne.

Le lieu : une ville moderne avec son fleuve, ses parcs, ses buildings, ses quartiers résidentiels, et surtout ses rues portant toutes un nom de cinéaste ou de musicien.

L'espace-temps : celui que met une ville complètement inondée à retrouver sa fonctionnalité.

Vingt et un personnages, dont il a la bonne idée de dresser la liste en tout début d'édition, ce qui n'est pas inutile, et qui remplace le "previously" habituel.

Enfin, une saga familiale dans laquelle le sexe et l'argent jouent un rôle prédominant.


Le fonds et l'histoire ont finalement peut d'importance, et d'ailleurs ce n'est pas ce qui m'a le plus intéressée, même si je dois avouer que, contrairement à la plupart des séries tv, c'est bien la dernière saison qui est la meilleure. Djian retombe sur ses pattes et après nous avoir étourdis par les péripéties de chacun des protagonistes, il réussit à rassembler le tout dans un dernier chapitre-scène digne des grands scénaristes.

Un pari réussi, mais, un peu comme on ne garde pas en mémoire les feuilletons, c'est de cela dont je me souviendrai.

Lien : http://meslecturesintantanee..
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