Ça partait vraiment bien! Dommage, le dénouement n'est pas à la hauteur des espérances que j'avais au début.
Le narrateur vit dans une cambrousse bucolique à souhait, mais pas loin d'une ville que l'on devine de bonne taille. Il a donc à la fois les inconvénients de l'une et de l'autre. de la ville, les embouteillages. de la campagne, et c'était là le plus prometteur, le voisinage, la nécessité d'être de bonne composition avec les gens que l'on croise tous les jours, et qui finissent par se dire vos amis... mais qui ne le sont pas. Ce microcosme pesant, qui fait que j'adore l'anonymat des grandes villes! Bref, un décor à la Djian, avec des relations bien vénéneuses. Un narrateur qui oscille entre dérision, désespoir, et lucidité, avec pas mal d'humour. Ensuite, cela devient une triste histoire de sexe.
Un bon point pour avoir tenté une scène complexe, où le narrateur subit les nombreux 'flashes' qui viennent perturber la visite de sa maison à de potentiels acquéreurs. Une scène facile à caser dans un film, mais plutôt casse-gueule dans un roman, car le lecteur risque de s'y perdre.
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Le style efficace de Djian rend ce livre facile à lire. Mais, l'intérêt de l'histoire demeure léger. le personnage principal accueille sa belle-mère et ainsi fait enrager son ex-femme...Il met environ 300 pages pour coucher avec, un dénouement attendu dès le début. Puis, brusquement, elle meurt décapitée, un Deus ex machina qui permet à l'auteur de baisser le rideau sans encombre.
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C'est loin d'être son meilleur livre.
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Est-il possible de tomber fou amoureux d'une fille de seize ans lorsque l'on approche de la cinquantaine tandis qu'une autre femme, la vôtre malheureusement, agonise de son cancer en serrant votre portrait sur son cœur ?
Sonia me considérait un peu comme sont enfant. Si je ne m'étais par remis à pisser au lit après mon divorce, je n'en avais pas été loin.
"- Luc, savez-vous combien de fois Eileen a pris de mes nouvelles en trois ans?
- Eh bien... pas suffisamment, j'imagine?
- C'est le nombre exact."
Le romancier Philippe Djian, adapté de nombreuses fois au cinéma (notamment dans "37°2 le matin" de Jean-Jacques Beineix, "Impardonnables" d'André Téchiné, "Elle" de Paul Verhoeven), publie un nouveau roman, "Sans compter". Un polar qui ne dit pas son nom et s'approche par moment du fantastique. Il est l'invité d'Olivia Gesbert.
#litterature #polar #cinema
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