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Les enquêtes de sir Hugh Corbett tome 1 sur 17
EAN : SIE335997_610
inconnu (30/11/-1)
3.66/5   66 notes
Résumé :
Chacun connaît aujourd'hui frère Cadfael créé par Ellis Peters. Avec Hugh Corbett, fidèle clerc du roi Édouard Ier, Paul C. Doherty nous entraîne maintenant à la découverte du Moyen Âge anglais.

Quand il ne brave pas les dangers sur les chemins d'Écosse, de France ou d'Italie, en compagnie de ses fidèles agents, ce maître espion se recueille dans sa chambre noire pour élaborer des plans d'action contre les ennemis du roi, à l'intérieur comme à l'extér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Après le premier Cadfael d'E. Peters, que je ne connaissais pas, je m'attaque à un autre "classique" du genre, Corbett, de P. Doherty.
Et j'ai préféré. Parce que l'ambiance médiévale est vraiment top, ici. Pas édulcorée, pas modernisée (pas trop), les descriptions sont vraiment fabuleuses.

Alors oui, l'enquête n'est pas très compliquée, on sait vite qui sont les coupables, mais en fait, je m'en fichais tellement j'étais curieuse de voir si l'auteur était plus "proche" de l'historique que de l'édulcoré.

Et j'ai été comblée par ce versant-là du roman. J'ai bien apprécié les personnages, même si Corbett paraît plutôt naïf pour un gars censé avoir un peu de bouteille... J'ai beaucoup aimé Ranulf, aussi. L'histoire entre lui et Corbett est complètement tiré par les cheveux, mais ça donne un côté léger à ce livre qui se déroule dans une ambiance plutôt glauque. Donc je comprends que ceux qui ne lisent ce genre de livre que pour l'enquête aient été déçus, mais pour ma part, j'ai vraiment adoré. Pour une fois j'ai passé outre toutes les invraisemblances pour me laisser immerger dans ce moyen-âge beaucoup moins tendre que celui d'Ellis Peters. de ce côté-là, j'ai été comblée.

J'ai le second tome de la série, je pense le lire d'ici peu... Et commander les suivants.
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Plongée dans le Londres de 1284 avec ses Satanistes, révolutionnaires avant l'heure, ses assassins et ses tavernes plus ou moins crasseuses. Les éléments de la vie quotidienne sont bien rendus - entre autre le temps qu'il faut pour se déplacer d'un endroit à l'autre, à pied ou en bateau.
Le mystère fait long feu, c'est vrai mais ça ne m'a pas vraiment génée à la lecture car j'étais prise dans la découverte de la vie à cette époque.
Vu le double aspect de l'enquête, "policière" avec le suicide/assassinat, politique avec la rébellion contre le roi, Hugh Corbett me semble prêt pour un grand avenir maintenant que le roi a l'oeil sur lui !
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Tout d'abord, le bon côté du livre : l'intrigue vous donne envie de connaître sa conclusion, et donc on avale facilement les 215 pages de l'ouvrage.
Cette dimension réduite pourrait laisser de la marge à l'auteur pour mieux développer le caractère de personnages qui n'est souvent qu'ébauché à grands coups de serpes, celui du héros lui-même en premier lieu, et donc, à plus forte raison des autres.
De même, l'atmosphère qui règne dans la ville est certes décrite, mais pas vraiment d'une manière qui vous fasse ressentir les choses presque comme si vous étiez.
Et quant à l'ébauche d'intrigue sentimentale, on n'y adhère pas vraiment, et le lecteur la prend comme une péripétie qui contribue au dénouement, sans plus.
Et je ne parle pas des nombreuses contradictions, parfois dans une même page, qui montrent que l'auteur (ainsi que l'éditeur d'origine, en Grande Bretagne?) a préféré la vitesse d'écriture et de publication au polissage fin de son oeuvre, ce que je trouve vraiment dommage, qu'il s'agisse d'un roman policier ou de toute autre création littéraire.
Et que dire de la difficulté qu'éprouve le lecteur à comprendre vraiment le ressort du revirement de l'intérêt du héros pour sa mission, ou la manière dont émergent ses idées de pistes nouvelles pour résoudre le mystère ?
Bref, une lecture qui est loin d'être désagréable, mais qui laisse un goût d'inachevé regrettable au regard de ce que sont, visiblement, les capacités de l'auteur.
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Après avoir lu et apprécié la série des Amerokte de ce même Paul Doherty, j'avais envie de découvrir une autre de ses séries. J'ai donc choisi les Hugh Corbett puisque, il me semble, que c'est la première qu'il ait écrit.
Et bien je dois dire que je ressors de cette lecture assez déçu. Déjà la première moitié du livre me parait assez sommaire, comme si j'avais lu l'ébauche de l'histoire, un squelette incomplet de l'intrigue. Tant de choses pouvaient être développées mais qui restent abordées de façon superficielle.
Heureusement la deuxième moitié s'améliore. Pour ce qui est des personnages, les membres du complot à déjouer sont tellement évidents qu'à chaque fois qu'ils apparaissent j'ai l'impression de voir des panneaux lumineux gigantesques clignotant au dessus de leurs têtes avec la mention "Attention coupable".
De mon point de vue, ce livre est sans doute le moins bon de ceux que j'ai lu de cet auteur. Si je n'avais pas lu autre chose de lui avant cela, je crois que je n'aurais pas continué ma lecture de cette série. Mais comme cette série date des années 80 et qu'elle se situe au début de l'oeuvre de Doherty, j'y vois comme le signe de son inexpérience. J'ai donc poursuivi la lecture des aventures de Hugh Corbett sans hésitation et avec plaisir.
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Parfois la simplicité a son charme; c'est la cas ici dans ce premier tome de la série Sir Hugh Corbett. On y suit la mission de ce clerc royal qui doit élucider un suicide suspect. Prenant sa tâche un peu à la légère, il se rendra compte, à la dure, que les enjeux sont élevés et le travail dangereux. D'où l'apparition de Ranulf, brigand repenti, qui devient son adjoint. le récit passe alors en vitesse supérieure et donne effectivement le goût d'aller plus loin quant aux aventures de ce duo.

Pourtant le coté policier de la chose est léger, l'auteur nous semant allègrement des indices que même le néophyte le moins zélé relèverait immédiatement. Ce qui nous permet de bien se centrer sur l'ambiance de l'époque, magnifiquement bien rendue. Et comme pour l'instant le clerc n'est pas un Sir on devine bien que les suites vont faire évoluer les choses. À suivre.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Le vent coupant et impitoyable s'était levé juste après la tombée de la nuit. Faisant frémir et se rider les eaux noires de la Tamise, il s'abattait sur les embarcations à quai qui se balançaient et tiraient sur leurs amarres.
Les corps à moitié pourris de trois écumeurs du fleuve se tordaient et tournaient au vent tandis que grinçait le gibet. Musique macabre pour danseurs funèbres.
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L’existence toute romanesque de Hugh Corbett se déroule sur l’une des périodes les plus turbulentes de l’histoire d’Angleterre dans un contexte européen. Édouard Ier (1272-1307), qui règne sur Albion à la fin du XIIIe siècle, fut à la fois un grand légiste et un grand guerrier. On lui doit la conquête du pays de Galles et il fut le plus redoutable adversaire du nationalisme écossais. Son ambition était de réunir l’Angleterre, le pays de Galles et l’Écosse sous un sceau unique, le sien. Ce fut aussi un grand bâtisseur : on lui doit quantité de châteaux qui essaiment du nord au sud et d’est en ouest de l’île. Certains comme celui de Caernarvon ont conservé l’atmosphère de sa redoutable majesté. Grand législateur, c’est sous son règne que pour la première fois les Parlements se réunirent à Westminster.
Édouard était un homme qui avait l’obsession de tout contrôler, qu’il s’agît des marchés, des villes ou des affaires de l’Église. Il pouvait se montrer généreux et tolérant, mais aussi cruel et rusé. Il lui était possible de se montrer subtil et de charmer les oiseaux qui nichent dans les arbres. À d’autres moments, il était plein de mépris, d’inégalable cruauté : il fit enfermer la femme d’un prince dans une cage suspendue sur les murailles d’un château, et lorsque sa propre fille exprima son mécontentement, il lui ôta sa couronne de la tête d’un geste brusque et la jeta dans le feu. En vieillissant, Édouard devint de plus en plus caractériel et ses humeurs imprévisibles. 

Le monde de Hugh Corbett
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C’était toujours ici qu’ils se rassemblaient, dans l’ossuaire de cette église déserte de Londres, au centre de cette crypte rongée de moisissure et de poussière, dans cet endroit clos et secret, dissimulé aux regards des curieux et des espions. Ils avaient entonné leur prière à Lucifer, l’Étoile du Matin Déchue, les mains tendues au-dessus d’un grossier autel en pierre recouvert de symboles mystiques entourant une croix renversée. La lueur hésitante et crue de l’unique torche éclairait l’obscurité glacée, mais ne révélait rien des treize personnages qui avaient rabattu le capuchon de leur cape et dissimulé leur visage sous des masques de cuir brut. Ils ne savaient même pas qui étaient les autres. Seul leur chef, La Cagoule, silencieux comme toujours, connaissait leur identité. Par des pactes macabres et des serments de sang, ils s’étaient engagés à abattre le roi et à fomenter la révolte. C’était l’essence même de leur existence, le lien qui les unissait, et ils étaient là pour savoir comment mener leur entreprise à bien. La silhouette à la droite du chef prit la parole d’une voix rauque, étouffée par le masque ; ses mots — presque des chuchotements — se répercutèrent dans la pièce glaciale et sinistre. 

Chapitre premier
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La rivalité d'Edouard (Ier) et Philippe (Le Bel) connut son point culminant à l'apogée même du moyen Age, dans cette période comprise entre la chute de Rome et la Renaissance qui vit l'Eglise catholique dominer les vies temporelles et spirituelles des hommes.
Ce fut une période de grands contrastes, d'architectures extraordinaires, d'artisanat superbe, qui vit l'émergence de nouveaux modes de pensée et d'un monde académique brillant représenté par les universités d'Oxford, Cambridge et Paris. Ce furent aussi des temps cruels. A Paris, les hommes étaient écartelés sur une roue. A Smithfield, à Londres, le patriote William Wallace fut pendu, noyé et son corps démembré.

Le monde de Hugh Corbett
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- Comment t'appelles-tu ? demanda Corbett.
- Ranuf. Et vous ?
La réplique avait fusé. La voix dure avait l'accent de la cité.
- Je suis Hugh Corbett, clerc à la Cour royale, et je détiens peut-être ta grâce.
.../...
- J'ai besoin de toi, pour me guider dans les égouts de cette ville, et je ne parle pas de ceux qui coulent sous nos pieds.
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Video de Paul C. Doherty (1) Voir plusAjouter une vidéo
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