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Critique de Verdorie


Dans ce deuxième tome, la féminité d'Ihwa, enfant devenu adolescente va éclore. La complicité entre mère et fille qui leur permet de se livrer leurs sentiments, parfois très intimes, est toujours là...balayée de temps à autre par le vent des querelles...
Après les premiers émois amoureux (dans le 1e tome), Ihwa va être initié à la découverte des sensations de son corps par son amie (et rivale) Bang-sun et elle fait la connaissance de Deok-sam : jeune homme pauvre, sincère et travailleur. Tous les sens d'Ihwa s'éveillent alors...très épris l'un de l'autre, ils rêvent de se marier.
Or, Ihwa, jolie jeune femme enjouée, est convoité par le vieux et richissime employeur de Deok-sam

Comme dans le tome précédent, les femmes sont le sujet majeur ; la féminité est synonyme de vie, de poésie et de luminosité. le langage allégorique est présent dans beaucoup de dialogues...la femme devient fleur (forsythia, azalée, magnolia, rose sauvage...), l'homme est papillon (tigré, blanc, tacheté...ou de feu). Ihwa dit : "je préfère me consumer dans un amour brûlant. Mon homme sera aussi passionné qu'un papillon de feu".
Mais ce n'est ni un conte, ni une bluette. Nous sommes dans la Corée confucianiste du siècle dernier : les us et coutumes, ainsi que la vertu, dirigent la vie quotidienne des femmes. La mère d'Ihwa, veuve, qui tient une taverne est méprisée (elle vend nourriture et alcool !), les croyances populaires sont multiples, les mariages des jeunes filles sont souvent arrangés...

Kim Dong-Hwa raconte bien tout cela, mais de ses dessins (encre de Chine et crayon) on retient surtout le charme d'une nature omniprésente ainsi que le trait invariablement net et précis, faussement naïf qui suggère (dévoile ?) la féminité : courbes, candeur, gracilité, sensualité...rêveries...
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