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J'ai été séduit par cette courte BD, plutôt ce recueil de plusieurs petites histoires, toutes réunies par ce facteur circulant sur sa bicyclette rouge pour livrer le courrier à travers le village de Yahwari et les environs. Mais, son emploi n'est qu'un prétexte pour admirer le paysage et faire des rencontres. La vie, la vie ! Je lui trouvais un air qui me faisait penser au facteur dans Une ardente patience, d'Antonio Skarmeta (incarné au cinéma par Philippe Noiret). Surtout qu'une des premières historiettes concerne le poète du quartier de Sedong, qui laisse un petit mot dans sa boîte aux lettres pour remercier l'employé des postes.

Mais la poésie de cette bande dessinée dépasse largement ces petits mots, elle en est toute empreinte. Que ce soit cette femme que le facteur promène à vélo, ces graines qu'il plante pour que des fleurs poussent sur son passage, ces paysages bucoliques, sans oublier les villageois si drôles (parfois caricaturaux mais on pardonne) et humains à la fois. D'ailleurs, heureusement qu'ils sont là, ces villageois âgés. Ils incarnent les vieilles traditions et les valeurs ancestrales, une sorte de sagesse des ruraux, dans le genre profiter du temps qui passe.

Mais, surtout, ces vieillards ont un faciès typiquement oriental. Ils rappellent au lecteur que l'action se situe en Corée parce que le facteur et les plus jeunes personnages passent davantage pour des Occidentaux. Je me demande à quoi ça rime ? C'est probablement ma seule critique négative parce le reste des dessins de Dong-Hwa Kim est parfait. Ils sont d'un style minimaliste (parfois, les personnages sont devant un fond blanc, mais c'est pour mettre l'accent sur l'essentiel) mais tellement colorés et expressifs. le bonheur, tout simplement !
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Je ne suis pas hostile aux oeuvres contemplatives qui jouent sur la poésie et la lenteur, elles peuvent avoir un côté apaisant. J'espérais retrouver cet aspect réconfortant dans « la bicyclette rouge » de Kim Dong-Hwa. Hélas, ça n'a pas été le cas. Si le ton est en effet poétique et lent, sa magie n'a pas opéré sur moi. Au lieu de me sentir comme enveloppée dans un doux cocon comme je l'espérais, je me suis seulement ennuyée. Les petites tranches de vie qui composent la B.D ne sont jamais parvenues à me toucher, je suis restée à distance constamment lors de ma lecture. Quant au dessin, il n'est pas laid, ce trait doux et ses couleurs délicates auraient pu renforcer le côté apaisant de la B.D, mais là aussi je n'ai pas accroché. J'ai trouvé ce dessin assez impersonnel, c'est appliqué, soigné, c'est bien fait mais ça ne dégage pas de charme.

Bref, je n'ai pas été séduite par cette B.D mais, n'étant pas totalement dénuée de qualités, je ne doute pas qu'elle puisse séduire des lecteurs. Simplement, ça n'a pas fonctionné sur moi.
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Je connais de nom La bicyclette bleue de Régine Desforges mais pas La bicyclette rouge de Kim Dong-Hwa. Aucun rapport entre les deux, dans ce manhwa, nous suivons un facteur qui livre des lettres sur son vélo rouge et rencontre quelques habitants du coin de Yahwari. Plusieurs histoires courtes (4 pages chacune) qui raconte la vie des gens du coin, personnes âgées ou plus jeunes, qui nourrissent parfois le regret d'une vie simple où les nouvelles arrivaient par le facteur. Maintenant le téléphone portable remplace ces petites missives mais notre facteur est bien plus que cela. Il est aussi un fil qui relit ces gens. Ces tranches de vie poétiques sont très agréables à lire, en piochant dedans, quelques histoires un soir, puis d'autres les suivants. Je lirai la suite en espérant qu'il y ait d'autres quotidiens et un peu de changement.
Un peu frustrée par les visages de certains personnages mais le dessin, dans l'ensemble, ne m'a pas rebuté.
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Un recueil d'histoires courtes mais d'une beauté incomparable. Les dessins sont superbes et les histoires douces, tendre, poétique. On suit un facteur au fil de ses rencontres de ses livraisons des saisons... Les lettres ne sont pas toujours ce que l'on attend dans ce petit village de campagne où vivent surtout des personnes âgées : présence, chaleur humaine, nouvelles des alentours, une visite cordiale et parfois un bouquet de fleurs ou des fruits et légumes échangés par des amis... le courrier n'est pas la définition du facteur pour ces gens. Ce qui nous amène à réfléchir : qui passera nous voir, qui s'inquietera d'une absence quand il n'y aura plus de courrier et que nos enfants seront loin...

Magnifique et révélateur de l'esprit coréen.
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4 petits tomes à découvrir, pour leur simplicité, les dessins raffinés, les couleurs apaisantes, la poésie.
Pas de grandes histoires, ces livres sont composées de scénettes. On suit le facteur avec sa bicyclette rouge au cours de sa tournée au gré des saisons.
Au fil des tomes, le facteur se fait plus discret et l'auteur s'est attaché aux personnages secondaires, très attachants.
Une tendre image de la Corée où l'auteur a réussi à nous emmener.
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Dans mon petit village rural de ma jeunesse, le passage du facteur a toujours été un moment de réjouissances. Je guettais, avec le visage plein d'espoir, la quantité de lettres déposées dans la boîte et espérais en avoir à mon attention. Car bien sûr, j'avais beaucoup de correspondants dans plusieurs pays et j'écrivais à nombreuses vedettes d'Hollywood, espérant une réponse.*

Les petites scènes de la vie d'un facteur coréen que l'on retrouve dans La bicyclette rouge sont très touchantes. Elle me remémore le rôle principal du facteur, celui d'ami de tous, de gardien du voisinage, de surveillant du quotidien.
Dans le petit village de YahwarI, le facteur local fait sa tournée en saluant les villageois, témoin des peines, des deuils, des joies et des histoires de chacun. Ce petit village est isolé et certaines personnes très âgées; il est donc le lien principal qui relie le vaste monde à ce coin de pays.
Les dessins de Kim Ding Hwa sont jolis et apaisants. Aucune violence dans cette bande dessinée, que du beau et du bon. le facteur est serviable et un peu poète. Il aime la nature, le cycle des saisons et surtout, il écoute les gens. Avec son vélo, il apporte le bonheur, fait des livraisons de fruits et légumes ou parfois, emmène des passagers. À un vieil homme à qui il retourne une lettre qu'il avait envoyé, il nous démontre le passage du temps.
« C'était le seul ami qui m'envoyait des lettres… il doit être décédé s'il n'a pas pu recevoir mon courrier.
Maintenant, plus personne ne m'enverra de lettre. Je n'ai plus aucune lettre à attendre… »

Il apporte aussi quelques factures mais l'auteur n'insiste pas sur ce point!
Un petit livre qui se lit vite et qui se regarde lentement. du bonbon…

*Pour la petite histoire, plusieurs généreuses stars m'ont envoyés des photos autographiées que je conserve précieusement!
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J'ai été complètement pris par la poésie de cet ouvrage de Kim Dong-Hwa. Je ne connaissais pas l'auteur et n'avais pas entendu parler de l'ouvrage, le hasard des rayonnages de la bibliothèque a été payant.

La bicyclette rouge nous propose une série de petites histoires dans les pas du facteur du village de Yahwari. Chaque jour, il prend son vélo et part pour sa tournée. le socle de l'histoire peut sembler un peu léger mais le talent de l'auteur fait que j'ai adoré ces petites histoires. Il ne lui arrive jamais rien d'extraordinaire mais ses rencontres, les maisons qu'il visite et les paysages qu'il parcourt, tout cela est amené avec une infinie douceur qui m'a transporté. J'étais sur le porte-bagages du facteur, pour croiser le peintre, la vielle dame aux gros mots, le poète et bien d'autres.
Le dessin est très agréable et lui aussi très doux. Et ce qui n'est pas le plus courant pour les mangas que je connais, les pages sont en couleur.

Dans l'esprit, cet ouvrage m'a un peu fait penser à La papeterie Tsubaki d'Ito Ogawa avec cette douceur et ce quotidien fait de petites histoires qui donnent le sourire.

Un grand merci à la Bibliothèque des sciences et de l'industrie de la Villette pour cette découverte. Je ne vais pas tarder à me plonger dans le deuxième volume, en espérant retrouver ce bel atmosphère.
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J'ai été charmée par ce recueil de courtes histoires, le premier manhwa que je lis. Un jeune facteur distribue le courrier à bicyclette dans un petit village coréen et ses environs. On le suit dans sa tournée bucolique où les adresses portent des noms poétiques "la maison bordée de fleurs sauvages", "la maison de l'arbre aux kakis". le jeune facteur est plein de bienveillance et de compassion à l'égard des habitants souvent âgés et isolés. Il prend le temps de leur parler, de leur rendre service. Un livre plein de douceur.
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Dans ce manga coréen en couleur, on suit un facteur dans sa tournée au milieu d'un petit village de campagne. Avec lui, on découvre les joies et peines des habitants et leurs conditions de vie.
C'est bucolique, paisible, émouvant, bref très sympathique. de plus le dessin minimalite est beau, ce qui ne gâche rien...
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Suivez le facteur à la bicyclette rouge pour découvrir des petites tranches de vie, à travers sa tournée et les lettres que chacun reçoit (ou pas...). Ca ne me laissera peut-être pas un souvenir impérissable, mais ça a été une lecture très agréable, une petite parenthèse pleine de poésie !
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