L'image sur la couverture de Charles Stragliati représente «L'épisode des Cinq Journées de Milan», l'insurrection déroulée entre le 18 et 22 Mars 1848 qui libéra les citoyens de Milan de la domination autrichienne.
Leitmotiv et symbole du Risorgimento fut La belle fille Gigogin, légendaire fille du Piémont conscrite entre les bénévoles Lombard et grand amour de Goffredo Mameli, la mélodie bref a été adoptée par les bersagliers que l'hymne officiel. Les soulèvements du Risorgimento eurent une grande participation des femmes et certaines femmes se distinguèrent aussi en bataille.
Trois les Mères du Pays qui m'ont impressionné le plus:
1. La comtesse Clara Maffei, patriote et mécène, l'animateur d'un centre de réflexion qui fut le meilleur Cénacle connu de la péninsule et qui créa un environnement propice politique qui développa le ferment qui menèrent aux Cinq Journées et déclenchèrent la Prèmiere guerre d'Indépendance; le salon de Milan fut le lieu de rencontre pour les écrivains, les artistes et les patriotes du Risorgimento, dont
Alessandro Manzoni,
Giuseppe Verdi,
Honoré de Balzac,
Franz Liszt et Francesco Hayez, l'artiste dépeint la comtesse dans un tableau donné à son mari, le comte andrea Maffei. Personnalité indépendante et originale, elle fut opposée à Mazzini et se tourna vers le verbe di Cavour, qui s'était fait l'interprète «des besoins de la diplomatie européenne dans la péninsule et le représentant de la volonté d'indépendance des Italiens dans le monde international».
2. Henriette di Lorenzo, la compagne de Charles Pisacane. Mariée avec le cousin de Charles, Dionisio Lazzari, Henriette vivra par une femme adultère en quittant son mari et trois enfants. A
Paris Henrietta et Charles entrèrent en contact avec la communauté des exilés italiens en connaissant le poète et peintre
Dante Gabriel Rossetti et l'écrivaine
George Sand.
Henrietta est impliquée dans les émeutes de
Paris ainsi que de Milan et elle vit l'échec de la République romaine.
En 1849 à Rome Henrietta s'efforce de fournir des soins aux soldats blessés et aux combattants mourants de la République, avec la princesse Cristina Trivulzio di Belgiojoso,
Margaret Fuller et Julia Calame elle organise le service de santé des hôpitaux militaires et elle a nommée «directeur des ambulances» pour sa performance courageuse.
Elle meurt oubliée de tous.
3. Sara Levi Nathan, amie de la journaliste britannique Jessie White, rencontrera Mazzini à Londres et à partir de ce moment elle ne perdra jamais l'un de ses écritures en apprenant à aimer
Dante et
Victor Hugo, Byron et
George Sand et surtout
Ugo Foscolo, vrai obsession de Mazzini, qui voyait dans le grand poète romantique la synthèse du talent littéraire et du l'engagement patriotique, Sara fera sa propre la religion civile de Mazzini et elle se liera au patriote génoise pour amour et avec et immense estime intellectuelle.
Mazzini mourra à 67 ans à Pise à la maison de Janet Rosselli, la fille de Sara Levi Nathan, sous le pseudonyme de
George Brown.
En hommage à la mémoire du Maître Sara fondera une école primaire pour les jeunes filles pauvres dans le quartier populaire de Trastevere et se connectera aux campagnes de la féministe anglaise Joséphine Butler pour abolir la réglementation de la prostitution introduite par Cavour en 1860, sur le modèle du Code Napoléon.
Elle décède en 1882 à Londres et est enterrée à Campo Verano à Rome sans rites religieux.
Essai intéressant sur la mémoire historique des femmes du Risorgimento, les protagonistes authentiques de leur temps, qui veut les sauver de l'oubli dans lequel elle ont étée injustement enterrée.
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