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Anne Willelaur (Traducteur)
EAN : 9782070380640
480 pages
Gallimard (13/09/1988)
4/5   3 notes
Résumé :
Cornelius Christian arrive à New York après sept ans d'absence. Sa femme est morte pendant la traversée, et son premier contact avec la ville de son enfance est l'établissement funéraire de Mr. Vine. Il y est engagé comme employé. Puis il est enlevé par la riche veuve d'un Bulgare, Fanny Sourpuss, originale et sensuelle. Naïf, passif et direct, Cornelius erre dans New York, relève avec candeur tout ce qui lui paraît anormal dans cette nouvelle Babylone et chez les g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une tranche de vie de Cornelius CHRISTIAN, ancien boxeur encore porté sur la castagne quand on le cherche un peu trop, attiré par les femmes et la sexualité, direct et sincère dans ses relations avec les autres. Sa franchise, son regard distant et critique, sa sensibilité l'entraînent dans des situations rocambolesques ou compliquées.
Au début, il perd sa femme pendant la traversée en bateau vers New-York. Pour payer les obsèques, il se fait embaucher par l'établissement funéraire. Ses premiers déboires apparaissent lorsqu'une veuve découvre, horrifiée, la transformation du visage de son défunt mari, que Cornélius a embaumé avec les meilleures intentions du monde.( Voir en citations)

Les 460 pages de ce roman sont inégales. Trop de passages sans intérêt, de surcharges descriptives en dehors de l'intrigue, de situations ou de dialogues qui n'apportent rien, et qui rendent la lecture fastidieuse. Mais, heureusement, on tombe de temps en temps sur des scènes très drôles, une dizaine. Elles rachètent l'ensemble. Cet auteur a beaucoup d'humour, mais son humour est trop distillé.

Au final je ne recommande pas la lecture de ce roman, sauf si vous êtes patient. Lisez plutôt, du même J.P. DONLEAVY, « Les Béatitudes Bestiales de Balthazar B. ».
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La veuve découvre le visage embaumé de son défunt mari (contexte) :
- Hé ! Mon Dieu, qu’est-ce qui s’est passé. Qu’est-ce que c’est que ça. Ce n’est pas mon Herbie. Qu’est-ce que vous lui avez fait.
- Je vous demande pardon, madame.
- Vous en avez fait un play-boy. Avec cet air-là.
- Madame, y a-t-il quelque chose qui ne va pas.
- Qui ne va pas, vous me demandez s’il y a quelque chose qui ne va pas. Bon Dieu qu’est-ce que vous lui avez fait. Vous l’avez arrangé pour qu’il ait l’air d’une putain. Il devrait avoir l’air mort. Mort et vieux comme il l’était.
- Madame, c’étaient des apprêts de luxe.
- De luxe. Quoi de luxe. Vous appelez lui faire une figure de clown. De luxe. J’appelle ça un crime.
- Je vous en prie, madame. Je vous en prie. Baissez la voix. Nous avons d’autres personnes en deuil.
- Vous avez d’autres personnes en deuil. Vous croyez que j’ai un autre Herbie.
- Asseyez-vous, madame.
- M’asseoir. Quand ce que je vois me rend hystérique. Je devrais vous intenter un procès. Quand je ne reconnais pas mon propre mari. Entré ici comme n’importe qui. Vous me demandez de m’asseoir.
- Très bien, restez debout certainement, si vous le voulez, madame.
- Sonia, tu as vu Herbie quand il est mort. Tu as vu à quoi il ressemblait. Tu vois à quoi il ressemble maintenant. Regarde ça. Je vais vous dire quelque chose, monsieur.
- Monsieur Christian.
- Vous essayez d’être drôle.
- Non, madame, c’est mon nom.
- Vous le méritez. En attendant mon homme de loi va faire de vous Mr. Faillite.
- Madame, je vous en prie. Il y a certainement quelque chose que nous puissions faire.
- Qu’est-ce que vous allez faire. Dites-moi. Sortir le rembourrage de son visage. Lui donner l’air vieux, quand vous l’avez défiguré en lui donnant l’air jeune. Margie, tu vois toi aussi.
- Je vous en prie, madame, je vous en supplie.
- Vous me suppliez. Est-ce que vous pouvez m’offrir. Des supplications. Je ne veux pas de son corps. Je ne vais pas enterrer ça. Vous le gardez.
- Oh ! mon Dieu, je vous en prie, madame. C’est moi le responsable. J’ai essayé de faire de mon mieux
Christian bras ballants les mains crispées. Lèvres pincées. Frissonnant et tremblant….
.- De votre mieux, hein. Mon mari que vous avez peinturluré comme une poupée à bon marché. Qu’est-ce que vous avez fait à sa peau. Elle était normale avant. Une belle insulte à une vieille veuve. Margie tu es témoin de chaque mot qui sort de sa bouche.
- Il pourrait y avoir une sorte de remboursement.
- Remboursement. Margie, écoute ça. Ce type dit que j’aurai un remboursement. Qu’est-ce que vous dirigez ici, une affaire de marchandises avariées.
- Oui. C’est ça. Et je vous remplirai à ras bord de formaldéhyde et je vous vendrai comme foutu monstre si vous ne fermez pas votre gueule espèce de sale connasse.
- Quoi. Quoi. Qu’est-ce que vous avez dit. A une veuve. Devant son mari vous entendez ce qu’il dit….
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