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Human Stock Exchange tome 1 sur 3
EAN : 9782205066401
56 pages
Dargaud (26/10/2012)
3.65/5   39 notes
Résumé :
Alors qu'une crise financière sans précédent ravage l'économie des pays industrialisés, que les chômeurs et les petits porteurs ruinés se comptent par millions, une valeur financière, une seule, semble résister : l'être humain.
L'introduction en bourse n'est donc plus le seul privilège de personnes morales, c'est aussi une réalité pour des personnes physiques ; elles perçoivent un capital, portent au poignet une « rate watch » indiquant leur cote et répondent... >Voir plus
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Est-ce que mademoiselle Miller n'est pas un centre de coût trop élevé ?
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Ce tome est le premier d'une trilogie qui forme une histoire complète indépendante de toute autre. Il a été réalisé par le scénariste Xavier Dorison, le dessinateur Thomas Allart, et la mise en couleurs faite par Jean-Jacques Chagnaud, Céline Bessoneau et Thomas Allart. Cette bande dessinée compte cinquante-quatre planches et sa première édition date de 2012.

Plus de 800 blessés et 40 morts dont 9 femmes et 3 enfants. Triste résultat des émeutes d'hier où se sont affrontés police et salariés licenciés de la banque Hayns. Crise financière toujours, ce matin une foule de petits porteurs ruinés a violemment attaqué la bourse de Francfort. Après les affrontements devant Wall Street et Kabuto Cho, le bilan des émeutes d'actionnaires s'élève à plus de 7.000 morts. Les bourses ont immédiatement réagi à ces mouvements de violence et ont toutes dévissé. L'Euronext a chuté de 12 points tandis que le Dow Jones atteignait son cours le plus bas depuis sa création. Toutes les valeurs accusent donc une nouvelle journée de baisse… Toutes à l'exception d'une seule : le HSE. le Human Stock Exchange. Rien ne semble pouvoir affecter les Red Eyes, ces yeux rouges, hommes et femmes qui ont accepté de se faire coter en bourse, et dont les yeux rougis indiquent les longues journées de travail, ou le temps passé à scruter leur cote ! Alors, la cotation humaine, miracle économique ou simple avantage conjoncturel ? Pour répondre à ces questions, le journaliste reçoit Simon Sax. Il lui pose la question : l'économie mondiale est au bord du gouffre, les capitaux du monde entier fuient les marchés financiers traditionnels pour investir sur le Human Stock Exchange où la foule de candidats à la cotation ne désemplit pas. Comment Sax explique-t-il ça ? le responsable de l'entreprise HSE répond sans ironie : l'homme est une valeur refuge, leurs résultats le prouvent.

Le lendemain, Félix Fox commence sa journée comme à son habitude. Il prend les transports en commun, bien pleins. Il arrive au péage urbain qui permet d'accéder au quartier abritant les bureaux où il travaille : les tarifs ont encore augmenté et plus c'est cher, plus il faut attendre. Il parvient enfin au siège social de Zelig, un fabriquant de voitures de luxe. Il se rue sur l'ascenseur qui est déjà plein. Facétieux, il tire sa collègue Krista Cains de la cabine et y prend sa place, à sa grande surprise. Il arrive dans la grande salle des vestiaires et se change pour revêtir son costume-cravate, comme tous les autres vendeurs hommes. Une collègue arrive avec ses deux enfants : son ex-mari ne pouvait pas les prendre aujourd'hui, mais il lui a racheté sa garde, une proposition qu'elle ne pouvait pas refuser sur le plan économique. Elle se change à son tour pour revêtir le tailleur de rigueur pour les femmes. le responsable du service des ventes les informe de l'objectif du jour. Jour de lancement ! Un grand bonheur pour eux… Une guerre perdue d'avance pour leurs concurrents. Les arcs ont gagné Azincourt, les chars 14-18, la bombe la seconde guerre mondiale… La nouvelle Zelig 500 va leur assurer la victoire absolue sur le segment des berlines haut de gamme.

Le point de départ s'inscrit clairement dans le registre de l'anticipation : un futur proche non précisé, une dégradation des conditions économiques et environnementales, un système capitaliste généralisé plus présent que jamais dans tous les domaines d'activité. Au cours de ce premier tome, les informations indiquent que la police a commencé à réaliser des opérations rémunérées pour le compte d'entreprises privées afin de financer leur fonctionnement. Pire encore ! La fin d'une époque, le dernier établissement hospitalier public vient de fermer ses portes. Souffrant déjà d'une faible rentabilité, les comptes ont été définitivement plombés par la perte du fonds de fonctionnement placé en bons du trésor chinois. Des détails viennent rappeler de temps à autre la réalité de la misère sociale : des individus peu amènes qui zonent, des quartiers avec des immeubles en piteux état. le dessinateur oeuvre dans un registre descriptif et réaliste, avec un tait de contour très fin, très peu d'aplats de noir sauf pour les coiffures et les vestes de costume. Des dessins à l'apparence peu inventive qui effectuent bien leur tâche : montrer l'environnement quotidien des personnages, les différences d'un quartier d'un autre, ce qui permet au lecteur d'en déduire le niveau de vie afférent, de constater où les entreprises investissent, plutôt pour leur prestige que pour leurs salariés. Il peut ainsi constater de visu la différence d'urbanisme entre l'immeuble où habitent Félix Fox et sa compagne Rachel, et la zone résidentielle où logent Jonas Miller, frère de Rachel, coté 200 au HSE et son épouse.

Pour présenter les caractéristiques de cette anticipation, le scénariste se sert des informations, et des discussions entre les personnages. le premier dispositif permet d'exposer la situation globale, le second d'expliquer tout naturellement les principes du Human Stock Exchange puisque le personnage principal prend la décision d'y présenter sa candidature et qu'il fait figure de candide. La manière de dessiner les personnages fait parfois penser à celle de Piotr Kowalski, des traits encrés traits fins, une capacité à créer un visage différencié pour chaque personnage, sans éléments caricatural, des visages expressifs, des postures adultes. le lecteur peut bien voir la jeunesse de Félix Fox, et l'âge qui marque le visage de Simon Sax, mais aussi ses postures plus posées et plus assurées. Il sait montrer les différents prospects appelés par les vendeurs pour leur fourguer une berline Zellig 500, à chaque fois avec un environnement particulier qui donne des informations sur ces clients potentiels. Même s'il peut avoir des réserves sur les dessins en feuilletant ou au départ avec les premières pages, elles sont bien vite levées par la qualité de la narration visuelle, le naturel avec lequel les cases communiquent de nombreux éléments de l'histoire. Les environnements : la scène d'émeute devant la bourse, les transports en commun, les vestiaires de Zelig, les bureaux sans cloison avec les employés alignés en rangée sans aucune intimité, la zone résidentielle Baudelaire (Luxe, calme et volupté), l'appartement de Rachel & Félix, l'immense bureau dans une pièce monumentale de Simon Sax, le parking des employés avec les différents modèles de voiture, la salle de réunion des actionnaires disposée de manière à intimider la personne reçue, le nouvel appartement de Rachel & Félix beaucoup plus cossu. La mise en couleurs vient habiller chaque case en conservant, voire en améliorant sa lisibilité, et en apportant des indications de texture, le tout en restant dans un registre naturaliste.

Coter les individus en bourse en fonction de leur capacité à générer du chiffre d'affaires : ça n'existe pas déjà ? En progressant dans l'intrigue, le lecteur se rend compte qu'il s'agit d'une évidence. En fait, le scénariste ne s'est pas foulé : il ne fait que décrire le système capitaliste, la valeur de l'individu se mesure à ses aptitudes pour le commerce, la vente, à l'enrichissement de son entreprise, mais aussi à sa pérennité. Ah non, il semblerait qu'il reste encore des hôpitaux publics, que l'État ne se soit pas encore désengagé de toutes ses fonctions régaliennes : garantir la sécurité des citoyens, dire le droit, émettre de la monnaie, lever des impôts. Toutefois, ce que projette cette anticipation semble relever d'une réalité bien concrète : consacrer sa vie, ou au moins la majorité de sa vie, au travail pour produire de la richesse économique, avec le capital donné par l'éducation, ses parents. Ici, afin de pouvoir se lancer dans les affaires, les individus les plus prometteurs peuvent donc bénéficier d'une capitalisation, sous réserve de se soumettre à un conseil d'administration composé des actionnaires ayant investi en lui, de rapporter des dividendes, et de croître économiquement.

Ce dernier point constitue un élément essentiel de cette anticipation. Félix Fox acquiert une conscience aigüe que ces capacités professionnelles vont surtout servir à enrichir son entreprise, et par voie de conséquence ses actionnaires, et à faire bien voir son supérieur hiérarchique. Il comprend qu'il ne pourra bénéficier que de bonus, comme bonbons récompense sans aucune mesure par rapport à l'argent qu'il fait rentrer. Il apprend qu'il existe une alternative : non pas devenir un indépendant pour créer sa propre entreprise, mais valoriser ses compétences en devenant coté en bourse. Les pages montrent alors un jeune homme bien décidé à accéder à une vie meilleure, s'investissant dans les actions qui lui permettront d'accéder à ce statut en répondant aux critères requis, à commencer par la santé. Il s'agit pour lui d'être reconnu à sa juste valeur, de ne plus être exploité comme n'importe quel autre collègue commercial. Il n'est pas mu par une recherche du profit à tout prix, mais par une question de fierté et d'offrir mieux à sa compagne. D'une certaine manière, ses motivations correspondent à un idéal, à un besoin de reconnaissance personnelle, mais aussi d'estime de soi. Il ne prend que progressivement conscience de ce que signifie de devoir rendre des comptes à des actionnaires, d'être un centre de profit également pour l'entreprise HSE qui fournit le dispositif pour être coté en bourse, et pour être coté, c'est-à-dire évalué sur de nombreux paramètres, et que ces bilans sanguins, vasculaires et caloriques soient publics, mais aussi la qualité de ses relations interpersonnelles, qui il fréquente, s'il s'agit d'autres individus coté HSE ou non, etc.

Un récit d'anticipation qui commence de manière assez générique, dégradations écologiques, sociales et économiques, une vision du capitalisme classique, une idée qui semble très basique : coter un employé en bourse. Dans un premier temps, les dessins apparaissent eux aussi basiques, presque ternes et impersonnels. Rapidement, le lecteur voit que les différents environnements de ce futur proche présentent une réelle consistance, que les personnages lui deviennent immédiatement familiers : sous des dehors banals, la narration visuelle apporte de nombreux éléments de l'histoire, donne corps à cette réalité, à ces individus, à leur vie. Dans le même temps, le lecteur est saisi par l'évidence et la pertinence aveuglante de cette image de coter la valeur d'un individu. C'est déjà ce qu'il peut ressentir en tant que citoyen d'une économie de marché, ce qu'il peut craindre de l'évolution de la société. le scénariste sait mettre à l'oeuvre l'unique raison d'être du capitalisme : créer de la valeur, générer des richesses, peu importe à quel prix pour l'environnement ou pour l'individu, toujours plus, peu importe les moyens. Glaçant.
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Cette BD en trois tomes imagine un futur où l'activité économique a ralenti, la bourse a dévissé, sauf un nouveau marché : le HSE (Human Stock Echange). Des investisseurs sont prêt à financer des hommes et femmes, susceptibles de réussir dans leur domaine et donc de rapporter des dividendes à leurs actionnaires. Les candidats à ces financements sont soigneusement choisis sur des critères de réussite professionnelle, de capacités intellectuelles et leurs bilans de santé. La bourse ne parie que sur de possibles gagnants. Les humains cotés, appelés red-eyes, bénéficient d'un niveau de vie considérablement amélioré dans ce monde qui se délite.

Dans ce premier tome, Félix Fox, télévendeur de voitures, s'échine à réussir les ventes demandés par son entreprise pour garder son emploi et son petit train de vie avec sa copine Rachel. Malgré son faible potentiel de retour financier, par chance et par copinage, il parvient à intégrer le programme de HSE. le voilà lui aussi à avoir au poignet une rate watch, qui observe sa vie en continu. Félix enchaîne les succès, mais bouleverse aussi sa vie et devient totalement dépendant de ses financeurs. Début d'une ascension ou des ennuis ?

Le scénario est très original. Il faut un peu de temps pour en comprendre le concept et les arcanes du programme. le fonctionnement du HSE et les relations entre actionnaires et humains intégrés au programme obéissent en fait à des règles économiques basiques d'intérêt mutuel… du moins tant que les objectifs sont identiques. La rationalité économique est là et c'est ce qui rend si angoissant ce futur imaginé par Dorison. Les dessins, basés notamment sur des gros plan très expressifs et des décors froids et futuristes, convient très bien au récit. Une BD inattendue, un peu inquiétante, et qui fait réfléchir.
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Dans un futur proche en pleine crise économique et financière, tous les marchés s'effondrent sauf un, le HSE pour Human Stock Exchange. Sur ce marché, c'est l'être humain qui est côté .
Felix Fox, un vendeur de voitures, rêve d'y entrer pour offrir une vie meilleure à sa compagne Rachel. Il finit par y parvenir grâce à l'aide de Simon Sax, le fondateur du HSE. Mais passé l'enthousiasme des premiers jours, est-ce vraiment une vie meilleure qui s'offre à lui sous le contrôle de ses actionnaires?

Ce premier tome de la série HSE fait froid dans le dos du fait du futur proche qu'il décrit.
Et on se demande ce qui a poussé Simon Sax à soutenir Felix Fox.
Le scénario est donc passionnant, mais j'ai moins aimé le dessin, notamment la façon de représenter les visages.
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Bienvenue dans un monde où l'homme pourra être côté en bourse s'il remplit certains critères assez drastiques (poids, taux de cholestérol, position hiérarchique dans le travail, patrimoine personnel etc...). Après les personnes morales, c'est au tour des personnes physiques ! C'est également la vision d'un monde futuriste en proie à une grave crise qui laissera la moitié de la population au chômage. Nous avons là un thriller d'anticipation avec un Xavier Dorison au meilleur de sa forme.

C'est vrai que cela fait froid dans le dos tant le réalisme des situations évoquées dans cette série paraît tout à fait crédible. On est pris au jeu petit à petit. On a envie de miser sur notre héros Félix Fox, un gars sans scrupule qui souhaite acquérir la richesse dans un monde où la pauvreté devient la norme. Il s'agit de s'extraire d'une existence misérable. La perspective d'être côté et d'augmenter sa valeur sur le marché boursier est un vrai moteur dans un monde où les bourses classiques s'effondrent.

Cependant, c'est l'actionnaire qui commande car il a parié sur vous. C'est lui qui vous dit quand il faut faire l'amour ou se débarrasser d'une compagne trop dépensière. Eh oui: il y a toujours un prix à payer lorsqu'on s'introduit en bourse. Alors, prêt pour une augmentation de capital ? Seule la loi du marché importe.

Le premier volet de cette trilogie d'anticipation plonge le lecteur dans un monde déshumanisé qui doit répondre aux exigences de l'actionnaire. le second va encore plus loin car on voit notre héros Félix Fox changer complètement et perdre ses vraies valeurs. Les actionnaires ne régissent pas simplement sa vie professionnelle mais également sa vie sentimentale pour faire grimper la cote. Dans ce monde, les hommes ont le droit de faire avorter leur compagne au nom de l'égalité des droits. On peut saisir les situations à risque en perspective. Bref, notre héros va vite déchanter ! le final sera d'ailleurs assez remarquable.

Un bon conseil: investissez dans cette bd ! C'est un très bon placement car cela prendra de la valeur. Xavier Dorison a signé là son meilleur scénario. C'est une trilogie qui est tout sauf moyenne ! On ne s'ennuiera pas une seule seconde à condition d'avoir un niveau intellectuel satisfaisant.

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Le premier volet de cette trilogie d'anticipation plonge le lecteur dans un monde qui semble faire écho à la vague de mécontentement qui secoue actuellement une Europe du Sud frappée de plein fouet par la récession et soumise à des plans d'austérité draconiens. Des émeutes sociales éclatent partout, les bourses du monde entier s'écroulent et les sociétés licencient à tour de bras, mais dans cette grisaille économique, une seule valeur semble encore tirer son épingle du jeu : l'être humain.

Le scénario de Xavier Dorison repose donc sur une idée de base originale, qui permet l'introduction en bourse de personnes physiques. Si des sommes astronomiques accompagnent déjà les joueurs de football de nos jours, l'auteur va beaucoup plus loin dans son raisonnement en créant le HSE (Human Stock Exchange). Tout individu ambitieux et prometteur peut ainsi toucher un pactole correspondant à sa valeur estimée et se retrouver avec une « Rate Watch » autour du poignet, permettant de suivre sa cote, tout en surveillant ses faits et gestes.

Partagé entre la difficulté d'accepter l'exagération outrancière de ces dérives de l'ultralibéralisme et un univers dont le réalisme fait tout de même froid dans le dos, le lecteur se laisse volontiers emporter par cette mise en place qui brosse un futur peu reluisant. Dans cet environnement, totalement déshumanisé et dominé par une machine financière sans pitié, les villes sont divisées en zones correspondant aux différentes couches de la société et où la fortune est réservée à quelques privilégiés.

Si le point de départ de cette saga est novateur, la mise en images de Thomas Allart est plus classique. Usant d'un très fin et réaliste, il dépeint un univers futuriste qui rappelle à tout moment le nôtre et accompagne le récit avec beaucoup d'efficacité.

Un premier volet qui ne mettra pas en péril la cote très élevée de Dorison au Human Stock Exchange !
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critiques presse (4)
BDSelection
21 janvier 2013
Cet album fait froid dans le dos et, d'une certaine façon, tire la sonnette d'alarme sur un phénomène qui pourrait très bien nous pendre au nez…
Lire la critique sur le site : BDSelection
BoDoi
02 janvier 2013
Le scénariste réussit [...] à rendre son histoire accessible et fascinante. Le dessin sobre de Thomas Allart fonctionne dans le même sens. Ensemble, les deux auteurs composent un début de série trépidant
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
03 décembre 2012
Un premier volet qui ne mettra pas en péril la cote très élevée de Dorison au Human Stock Exchange !
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
26 novembre 2012
Un démarrage en mode mineur […] mais la série a pour elle un bon sujet, dont on est tout de même curieux de lire le développement.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ce n’est pas à vous de décider ce nous devons savoir ou pas, monsieur Fox. Le jeu du marché est dur, violent, mais il hait le mensonge. La vérité est la clé d’une valeur qui monte. La vérité est ce qu’attendent les actionnaires. Ils n’investiront pas sur vous si vous commencez par leur raconter des cracks. […] Rien à cacher, rien à reprocher : c’est comme ça que raisonne l’actionnaire. Je vous ai évalué à 1.200.000 eurodollars. Ça fait 12.000 actions à 100 eurodollars que je vais proposer au marché. Si elles sont souscrites, pardon, achetées, vous percevrez votre capital : 1.200.000 eurodollars. Avec votre profil, si je veux vous rendre attractif, vous devrez 2.000 par mois à vos actionnaires. Après, dès qu’un de vos actionnaires fait une plus-value en vendant une de vos actions, vous touchez votre part. En gros 3% de son gain, moins les taxes, et moins notre commission. Le HSE est un marché où s’échangent des actions. Ce marché a été créé par Meninvest et c’est Meninvest qui gère le HSE. Pour cela, nous percevons 6% de toutes les capitalisations, plus un paiement pour toutes nos analyses et nos notations des cotés. Les investisseurs sont prêts à payer pour savoir sur qui ils misent.
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Plus de 800 blessés et 40 morts dont 9 femmes et 3 enfants. Triste résultat des émeutes d’hier où se sont affrontés police et salariés licenciés de la banque Hayns. Crise financière toujours, ce matin une foule de petits porteurs ruinés a violemment attaqué la bourse de Francfort. Après les affrontements devant Wall Street et Kabuto Cho, le bilan des émeutes d’actionnaires s’élève à plus de 7.000 morts. Les bourses ont immédiatement réagi à ces mouvements de violence et ont toutes dévissées. L’Euronext a chuté de 12 points tandis que le Dow Jones atteignait son cours le plus bas depuis sa création. Toutes les valeurs accusent donc une nouvelle journée de baisse… Toutes à l’exception d’une seule : le HSE. Le Human Stock Exchange. Rien ne semble pouvoir affecter les Red Eyes, ces yeux rouges, hommes et femmes qui ont accepté de se faire coter en bourse, et dont les yeux rougis indiquent les longues journées de travail, ou le temps passé à scruter leur cote ! Alors, la cotation humaine, miracle économique ou simple avantage conjoncturel ? Pour répondre à ces questions, nous recevons Simon Sax. Simon Sax, l’économie mondiale est au bord du gouffre, les capitaux du monde entier fuient les marchés financiers traditionnels pour investir sur le Human Stock Exchange où la foule de candidats à la cotation ne désemplit pas. Comment expliquez-vous ça ?
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Jour de lancement ! Un grand bonheur pour nous… Une guerre perdue d’avance pour nos concurrents. Les arcs ont gagné Azincourt, les chars 14-18, la bombe la seconde guerre mondiale… La nouvelle Zelig 500 va nous assurer la victoire absolue sur le segment des berlines haut de gamme.
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Bonjour monsieur Fox. Vos paramètres ont été entrés cette nuit dans notre système de suivi d’activité. Tous les matins, vous devrez synchroniser votre Rate Watch avec notre serveur. En haut à gauche, vos contacts de la journée et leurs valeurs en termes de relationnel. Si vous passez une heure avec un évalué, vous recevez 3% de sa cote en points relationnels, 30% si vous effectuez une transaction financière, 80% si entretenez une relation intime. En bas, vos bilans sanguins, vasculaires et caloriques. Votre Rate Watch a une caméra intégrée. Elle peut vous filmer en multi-angle. Pour une bonne information de vos actionnaires, nous vous demandons de ne pas la déconnecter plus de six heures par jour.
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... La fin d'une époque: le dernier établissement hospitalier public vient de fermer ses portes. Souffrant déjà d'une faible rentabilité, les comptes ont été définitivement plombés par la perte du fond de fonctionnement placé en bons du Trésor chinois...
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