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Human Stock Exchange tome 2 sur 3
EAN : 9782205067774
52 pages
Dargaud (22/05/2014)
3.69/5   29 notes
Résumé :
La vie de Félix Fox, vendeur de voitures, a bien changé : coté au Human Stock Exchange, il bénéficie désormais d'actionnaires prêts à lui verser de l'argent, beaucoup d'argent. Mais le prix à payer est très élevé : les dits actionnaires lui demandent des comptes au quotidien et régissent sa vie professionnelle et personnelle, y compris ses affaires sentimentales. Simon Sax, le patron du HSE, lui fait bien entendu miroiter la richesse, mais Félix semble pris dans un ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le marché ne ment pas.
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Ce tome fait suite à Human Stock Exchange, tome 1 (2012) : c'est le second dans une trilogie qui forme une histoire complète. Il a été réalisé par le scénariste Xavier Dorison, le dessinateur Thomas Allart, et la mise en couleurs faite par Jean-Jacques Chagnaud, Céline Bessoneau et Thomas Allart. Cette bande dessinée compte quarante-huit planches et sa première édition date de 2014.

Simon Max est en train de jouer au piano dans son penthouse, tout en communiquant avec Félix Fox par téléphone. Il lui demande s'il est prêt à annuler sa vie pour les six prochains mois. Toujours dans le magasin, son poulain lui répond que ça dépend et lui demande : s'il devient directeur chez Zelig, est-ce que Sax lui garantit son augmentation de capital ? La réponse : si la cote de Félix passe la barre des 200, il pourra lever 1 million supplémentaire pour lui. Mais il n'y a pas cinquante solutions : il doit prendre la place de Gustave Leblanc. Tout du long de cette conversation téléphonique, Félix regarde Rachel lui proposer des jouets pour l'anniversaire de Jimmy, le fils d'Angela Hoffman, une collègue de bureau. Après avoir échangé quelques mots sur la manière de faire chuter la valeur de l'action de Leblanc, il remonte dans sa voiture avec sa compagne pour se rendre à la fête. Une fois seul dans la cuisine avec Angela, il lui propose un marché. À contre coeur, elle accepte parce qu'elle a vraiment besoin d'argent.

Dès le lendemain, Angela Hoffman se met à acheter des actions de Gustave Leblanc, par petite quantité, de ci, de là. Durant sa journée de travail, Fox continue d'être souriant et aimable avec son supérieur hiérarchique, le même Gustave Leblanc. le soir, il se montre à peu près assidu à ses leçons d'indonésien. Il travaille tard le soir, alors que sa compagne Rachelle lui apporte un plateau repas. Elle lui fait promettre d'être présent à la fête organisée pour son anniversaire à lui, le lendemain. Il finit par accepter tout en indiquant qu'il sera en retard. Par le circuit vidéo de surveillance, Simon Sax n'a rien perdu de cet échange. le lendemain, Angela Hoffman vend les actions de Gustave Leblanc par gros paquets ce qui provoque la chute de sa valeur. Félix Fox suit la dégringolade de ladite valeur sur son moniteur. L'après-midi, arrive enfin la réunion pour nommer un nouveau directeur opérationnel. Tout naturellement le directeur général commence à faire le panégyrique de Leblanc, mais celui-ci s'agace d'entendre son écran bracelet bipper en continu. Lorsqu'il le consulte, il ne peut que constater la décroissance alarmante de la valeur de son action. Félix Fox sert le café et rate intentionnellement la tasse de Leblanc, le liquide atterrissant sur son pantalon. Leblanc est furieux, mais tout le monde peut alors voit son bracelet connecté, et la valeur de son action. Il n'a d'autre choix que de le montrer à tout le monde, et le directeur général laisse tomber sa sentence : le marché a toujours ses raisons. Il réagit rapidement en proposant un autre candidat : Félix Fox, même si le dossier de celui-ci n'a pas été analysé et vérifié de fond en comble. Gustave Leblanc finit par comprendre qui est responsable de la chute de sa valeur.

Le premier tome avait pris le lecteur à la gorge : un récit d'anticipation, aussi basique que bien focalisé, avec une évidence d'une efficacité redoutable. La narration visuelle se focalisait elle aussi sur l'essentiel, sans effet de manche. le tout se dévorait comme un thriller aussi implacable que logique. Félix Fox parvenait à entrer en cotation sur le HSE, bénéficiait d'un fond propre d'un million d'eurodollar et d'une amélioration significative et fulgurante de son niveau de vie. le lecteur sait parfaitement à quoi s'attendre : dans ce système, Félix Fox ne peut qu'aller de l'avant, poussé à faire toujours mieux par ses actionnaires qui exigent toujours plus de dividendes, une ascension sociale se payant au prix d'une forme d'esclavagisme, une inféodation au grand capital pour produire toujours plus de valeur. C'est exactement ça : Félix Fox doit commencer par prendre en traître son supérieur hiérarchique, sous peine de voir sa propre valeur chuter. Puis, il doit se résoudre à appliquer un plan de licenciement en virant une partie de ses anciens collègues de travail et amis. Enfin, dans un passage particulièrement écoeurant, ses actionnaires lui font observer que ce n'est pas le moment pour sa compagne soit enceinte, et qu'il faut soit retarder le bébé (avorter en clair), soit qu'il la répudie pour ne pas être tenu de quoi que ce soit envers elle. Autant dire qu'il réagit très mal à l'énoncé de cette alternative.

De la même manière, le lecteur découvre exactement ce à quoi il s'attend en termes de narration visuelle : des dessins fonctionnels, avec peu de personnalité. Des dessins propres sur eux, même si les traits de contours sont parfois un peu secs et cassants. Un mode descriptif bien sage, même si les cases sont souvent bien remplies, bien plus que ne le requiert le minimum syndical. Des personnages assez lisses, mais bien différenciés et reconnaissables au premier coup d'oeil. Des lieux assez familiers, entre buildings de bureaux et banlieues proprettes, mais le lecteur peut bien voir les différents niveaux de standings, entre l'open-space pour caser un maximum d'employés à moindre coût, et un bureau de belle taille avec un mobilier de luxe, et de même de petits pavillons bon marché alignés en rang d'oignon et un véritable manoir. Très vite lui revient à l'esprit qu'il avait eu la même réaction en découvrant les pages du premier tome, et la même deuxième réaction : les dessins racontent beaucoup de choses.

En réalité, le lecteur retient son souffle dès la première case qui occupe les deux tiers de la première page : une vue du ciel du quartier d'affaires de la cité, magnifique, transcrivant bien l'ampleur de son étendue, la densité des constructions, avec un ciel du plus bel effet. Alors qu'il part avec l'impression de dessins très fonctionnels, il prend régulièrement le temps d'admirer un environnement ou une situation. Dans la première se trouvent les allées avec les rayonnages plein à craquer dans le supermarché de jouets, le bazar sur la table de la cuisine pour la fête d'anniversaire, les toilettes très spacieuses de la maison de Félix, l'arrivée devant le complexe de luxe de relaxation où Simon emmène Félix, son hall d'entrée monumental baignant dans une lumière ombragée, la salle de bains du manoir de Rachel & Félix d'un luxe indécent, la vue plongeante sur la façade d'un gratte-ciel et son ascenseur en extérieur, le hall d'exposition des différents modèles de voiture Zelig, etc. Dans la deuxième catégorie, le lecteur n'en revient pas de voir Gustave Leblanc se jeter sur Félix Fox en grimpant sur la table de la salle de réunion, la réaction de dégout d'Angela Hoffman voyant Félix Fox signifier leur licenciement à un ex-collègue après l'autre, Simon Sax faire miroiter un avenir doré à un point que Félix Fox ne peut pas se l'imaginer, les employés de HSE en train de paniquer ne sachant que sauver ou emporter à l'annonce de la chute des capitaux vers d'autres valeurs refuges, Félix Fox s'emporter violemment contre ses actionnaires ou se tordre la cheville sur son tapis de course, Rachel comprendre progressivement que son compagnon conçoit de plus en plus chaque aspect de sa vie comme s'intégrant dans un plan de carrière qui prime sur chaque instant de sa vie.

Retrouvant confiance grâce à la narration visuelle, le lecteur se reconcentre sur l'intrigue. La logique du capitalisme s'applique de manière implacable et inéluctable à Félix Fox, devenu un centre de profit. Sa cotation en bourse a rendu mesurable son potentiel économique : ses actionnaires exigent d'en avoir pour leur argent, que leur investissement ne soit pas juste rentable, mais qu'il produise le maximum d'argent possible, que son potentiel soit exploité à son maximum. L'objectif est de presser le citron jusqu'à la dernière goutte, peu importe ce qu'il en advient après. de ce point de vue, le récit est entièrement à charge contre l'emballement du capitalisme sans encadrement. le scénariste sait le mettre en scène sans avoir à en exposer le principe, uniquement au travers des contraintes qui pèsent sur son protagoniste et qui lui donnent sa conduite à tenir aussi bien professionnellement que dans sa vie privée : tout doit être au service de sa productivité, de sa rentabilité, de la progression de son chiffre d'affaires. L'intrigue comprend plusieurs moments savoureux comme la stratégie de Félix Fox pour faire baisser la valeur de l'action de Gustave Leblanc, ou ses manipulations pour donner un coup de fouet à la valeur de sa propre action. Cependant, la route reste bien tracée, pour un voyage un peu prévisible. Puis il revient en tête du lecteur le regard de Simon Sax quand il observe la prise de bec entre Rachel et Félix en page 11. Ce moment se rappelle à son bon souvenir quand Félix pose une question évidente à ce même directeur général de HSE. Il se met alors à supputer quant à ce que Simon Sax peut tramer dans le dos de son employé si prometteur. L'intrigue recèle plus que ce qui est visible en surface.

Un deuxième tome un peu moins surprenant et un peu moins prenant que le premier ? C'est en tout cas l'impression du lecteur : une narration visuelle sans éclat, et un scénario à la direction prévisible dans les grandes lignes. Sauf que la narration visuelle s'avère bien plus riche que de simples dessins fonctionnels. Il faut un peu plus de temps pour additionner quelques remarques et cases bien innocentes prises une par une, mais inquiétantes prises dans leur ensemble. Cela peut-il bien se finir ?
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Cette BD en trois tomes imagine un futur où l'activité économique a ralenti, la bourse a dévissé, sauf un nouveau marché : le HSE (Human Stock Echange). Des investisseurs sont prêt à financer des hommes et femmes, susceptibles de réussir dans leur domaine et donc de rapporter des dividendes à leurs actionnaires. Les candidats à ces financements sont soigneusement choisis sur des critères de réussite professionnelle, leurs capacités intellectuelles et leurs bilans de santé. La bourse ne parie que sur de possibles gagnants. Les humains côtés, appelés red-eyes, bénéficient d'un niveau de vie considérablement amélioré dans ce monde qui se délite.

Dans ce deuxième épisode, Félix Fox a réussi a monter dans la hiérarchie de sa boite de vente de voitures. Ses succès ont rapporté à ses actionnaires. Il peut envisager de nouvelles augmentations de capital et un train de vie bien amélioré. Il accède aux quartiers réservés des red-eye et commence à fréquenter les bonnes personnes, celles qui lui ouvrent de nouvelles portes. Mais sa vie lui est dictée par son conseil d'administration. Il doit sacrifier ses anciennes amitiés. Et sa copine Rachel n'entre pas dans les projets du conseil...

Dorison continue à faire preuve d'une grande imagination, alliée à une bonne connaissance du fonctionnement des marchés boursiers. Les dessins restent dans la parfaite continuité du premier tome. le côté angoissant du futur proposé par Dorison s'accentue.
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Dans un futur proche en pleine crise économique, tous les marchés ont dévissé sauf un, le HSE, où les êtres humains sont cotés en bourse.
Dans ce deuxième tome, Felix Fox, un vendeur de voitures qui a réussi à entrer au HSE, doit aller toujours plus loin pour faire monter son cours. Il y parvient mais en sacrifiant ses amis et certains de ses principes. Et s'il apprécie son nouveau niveau de vie, il découvre que vivre sous le contrôle et la pression de ses actionnaires n'est pas une sinécure. Surtout quand ces derniers lui demandent de faire un choix terrible concernant sa compagne Rachel.

Dans ce deuxième tome sous haute tension, Xavier Dorison décrit de manière magistrale la vie (finalement peu enviable malgré les apparences) des hommes cotés au HSE, soumis aux fluctuations de leur valeur boursière et au contrôle de leurs actionnaires.
Un album édifiant !
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le suite des aventures des êtres humains côtés en bourse, idée intéressante du cercle infernal des ambitions confrontées à la vie "normale", de la juste
limite entre les différents cercles sociaux. A suivre pour voir la suite de ce programme HSE...
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bd
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critiques presse (2)
BDGest
01 août 2014
Cette deuxième partie de la fable imaginée par Xavier Dorison s’inscrit dans la pleine continuité et est [...] pleinement cohérente avec le premier volet. [...] Il n’y a pas de véritable défaut dans ce récit, hormis le sort plutôt prévisible de Félix [...].
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
28 mai 2014
Rythmé et flippant, Human Stock Exchange maintient donc sans difficulté l’intérêt. À suivre dans le tome final.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le temps, Félix, c’est le dernier luxe. On peut acheter l’eau, l’énergie, même les gens, mais pas le temps. Bien sûr, vous devrez l’optimiser, compter avec qui vous le passez… et avec qui vous devriez arrêter de le perdre ! Inversement pour maintenir votre cote au plus haut niveau, il serait de bon ton que vous pouvez vous permettre de perdre du temps. Un hobby serait du meilleur effet. Quand je joue du piano, qu’est-ce que ça signifie, d’après vous ? Que j’ai du temps libre pour m’exercer. Passé un certain cap, le futile est ce qui permet à un Red Eye de crever le plafond.
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Le futur proche. Une crise financière sans précédent a plongé le monde dans un profond chaos économique. Alors que toutes les valeurs s’effondrent, un nouveau genre de Bourse est mis en place sous le nom de Human Stock Exchange (HSE). Pour la première fois, l’être humain a la possibilité d’être coté en Bourse et peut disposer de confortables revenus, une fois réalisée son introduction sur le marché en tant que personne physique. Cynisme ultime d’une société à la dérive ou remède miracle ? Simon Sax, le patron du HSE, fait miroiter aux candidats la promesse d’une vie opulente à laquelle aspire Félix Fox, un vendeur de voiture qui travaille pour la société Zelig. Félix décide de se présenter, mais son dossier est dans un premier temps refusé en raison de sa situation financière modeste et de sa relation avec sa compagne Rachel, à la santé fragile. Félix réussit pourtant à convaincre Simon Sax et ses actionnaires : il entre en cotation sur le HSE, persuadé d’une vie meilleure.
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Vous avez vraiment fait une belle performance ! Bravo. Maintenant, il va falloir la conserver. Il ne suffit plus d’être bon. Il va falloir être excellent. Partout. Tout le temps. Y compris dans votre vie privée. C’est là que les actionnaires se font une opinion. Coupez votre barbiche, elle fait plouc. Soyez toujours rasé de près, ayez des chaussures cirées. Restez toujours calme et positif. Donnez-leur l’impression d’être heureux, ils vous couvriront d’or. Mais s’ils flairent la moindre faiblesse, ils se débarrasseront plus vite de vos actions que d’un chien vérolé.
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L’action Félix Fox clôture à 302 eurodollars. Elle était à 100 il y a deux ans. Regardez notre ami et dîtes-moi : qui peut encore prétendre que la cote ne fait le bonheur ? Mais ce n’est pas l‘incroyable performance boursière que je voudrais saluer, c’est le courage de l’homme. Certains parmi vous doivent se dire : c’est facile d’être coté. Ils se trompent ! Oui, vous affichez votre succès, mais aussi vos échecs. Avec l’évaluation boursière, pas de triche, pas d’excuses. Le marché ne ment pas. Votre cote au HSE reflète ce que vous valez. Point final ! Dur de se soumettre à ça, non ? C’est tellement plus facile de se planter en disant : C’est parce que je ne suis pas un requin, je ne cherchais pas vraiment à réussir. Mais, vous cherchiez quoi alors ? L’amour du prochain ? Si c’est le cas, réussissez ! Il vous aimera. Ceux qui tiennent ce genre de discours sont des tricheurs, et Félix n’est pas l’un d’eux. Félis a montré au HSE qu’on pouvait miser sur ceux qui partaient de peu s’ils avaient du courage et de la volonté. Grâce à Félix, peut-être que demain la cotation ne sera plus réservée à quelques favorisés, mais à tous ceux qui feront preuve de la même ténacité que lui. Alors un mot, un seul… Merci.
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Le temps, Félix, c'est le dernier luxe. On peut acheter l'eau, l'énergie, même les gens, mais pas le temps. Bien sûr , vous devrez l'optimiser, compter avec qui vous le passez, et avec qui vous devriez arrêter de le perdre !
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