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EAN : 9782020086455
282 pages
Seuil (01/02/1985)
3.68/5   14 notes
Résumé :
Est-il convenable de se sauver le jour même de son mariage ?
Est-il normal de trouver chez soi une jeune fille inconnue ?
Est-il vraisemblable qu'elle passe au travers des portes et du temps, qu'elle lise dans la pensée des gens et affirme avoir été aux surprises-parties de Louis XIV ?
Est-il possible de découvrir un trésor dans les murs d'un vieux château normand ?
Est-il raisonnable de courir aux Açores sur les traces d'un ancêtre pirat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Découverte de Geneviève Dormann.

Gauthier, professeur de lettres, noie son insatisfaction dans le whisky. Léa lui apparaît un soir. Elle l'entraîne dans la quête d'un trésor. Un conte totalement burlesque sur un rythme étourdissant. Si vous aimez les livres qui commencent par la fin, si vous voulez savoir ce qui se passe la nuit dans le château de Versailles, bref si vous en avez ras le bol des lectures standardisées, préformatées, aseptisées, politiquement correctes, et calibrées par la Commission Européenne sous atmosphère contrôlée, Dormann propose un antidote qui soulagera la sinistrose pendant deux bonnes heures. Au-delà, hélas... il faudra penser à se replonger dans la m* ambiante.

Question. Pourquoi cette omerta autour de Dormann? Réponse: Parce que c'était une femme VRAIMENT autonome et libre, c'est-à-dire une femme qui disait ce qu'elle pensait avec courage, et non ce que le Pouvoir lui mettait dans la bouche qu'elle "devait" dire pour "faire" libérée... Dormann Quality - 100% Adler-free.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les maisons ressemblent aux gens qui les habitent, et vieillissent comme eux. Certaines ont des rides de joie, des éclats d’émotion, des brisures passionnelles. Au froissement d’un coussin se devine une halte mélancolique, une rêverie. L’écartement d’un rideau qu’on a oublié de remettre en place signale une attente ou un besoin d’évasion. D’autres, au contraire, ont une atmosphère clinique, aseptisée, un agencement anonyme, un refus total de la fantaisie, de l’aléa. Ces maisons-là sont effrayantes comme le visage parfaitement lisse de certains imbéciles, qu’aucune angoisse n’est jamais venue effleurer.
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Prof de français, tu parles d’une situation ! Il faut vraiment s’accrocher tous les matins pour se décider à affronter une meute de petits merdeux de sixième, sournois, mal lavés, mal élevés, prêts à te faire des crasses aussitôt que tu as le dos tourné au tableau. Des fauves, écoute… Tout y est : la vacherie, l’odeur, la ruse. Et tu as beau t’escrimer, chercher des textes qui les intéressent, essayer de les passionner, ils s’en foutent.
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Le travail, la carrière, l’œuvre à terminer, ça ne marche pas toujours. Ou tu fais vite figure de sale opportuniste, le Titus du pauvre, le franc salopard et, dans ce cas, c’est gagné. Ou bien, c’est tout le contraire : tu passes pour un héros et on prétend t’aider dans ton entreprise difficile. On se prend pour une muse, pour une secrétaire, pour une suppléante, pour une princesse consort.
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Dans un chagrin d’amour, la victime n’est pas celui des deux qui pleure. Il peut au moins se vautrer dans sa souffrance. On le comprend, on le plaint, on le plâtre. On lui entoure les épaules. On le tapote. On lui promet des jours meilleurs. On veut lui changer les idées. On l’aime comme un paratonnerre qui vient de rassembler sur soi un malheur qui épargnera peut-être les autres. Rien de tel pour se faire des amis.
L’autre, celui qui fait pleurer, celui qui n’aime plus est exilé dans la solitude du bourreau. On lui montre les larmes qu’il fait couler. On lui en fait honte. On le croit heureux, ailleurs. On veut lui coller des remords pour lui faire payer son envie de jouer la fille de l’air.
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Habiter Versailles, tu vois, c’est choisir la folie du sublime, la plus haute barre de l’absolu, le rêve infini de l’impossible. Versailles, c’est aussi un bunker d’or, inexpugnable. C’est un sous-marin, c’est un rempart, c’est un refus. Celui d’une civilisation dégradante, étouffante. Habiter Versailles, c’est se garder de la boue et des foules, des contingences hypocrites de la démocratie, des compromissions fallacieuses de l’égalité. C’est choisir l’assurance contre les assurances, la déraison contre la logique, la gratuité contre le bon marché, la beauté contre la joliesse, le chêne contre le plastique, l’or contre l’aluminium…
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Vidéo de Geneviève Dormann
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