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Danielle Losman (Traducteur)
EAN : 9782264035578
254 pages
10-18 (20/02/2003)
4.12/5   36 notes
Résumé :
Après "Vices cachés" (Belfond), voici le deuxième titre traduit en France de Renate Dorrestein, l'une des plus importantes romancières néerlandaises, qui s'impose peu à peu sur la scène internationale. Son écriture puissamment réaliste servie par une audacieuse construction narrative explore l'inquiétante toute-puissance des liens du sang ; comment une mère, devenue folle après une dépression post-natale, en viendra à détruire toute sa famille.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique

Comment une famille peut-elle être anéantie du jour au lendemain ? Des parents qui s'aiment et qui chérissent leurs enfants, une fratrie soudée… et tout bascule à l'arrivée d'un cinquième enfant.
Ellen se replonge dans les souvenirs de son enfance pour comprendre le drame qui l'a touchée, elle et les siens. Peut-être aussi pour réussir à faire la paix avec la culpabilité d'avoir survécu.

Le ton n'est pas mélodramatique mais il est malgré tout difficile d'assister à ces événements qui s'acheminent doucement mais sûrement vers un point culminant dramatique. Ellen dépeint avec beaucoup d'affection sa famille et en particulier ses frères et soeurs dont elle était très proche et qui la hantent toujours.

C'est un beau roman, au sujet d'un mal que l'on connaît et repère aujourd'hui mieux que dans les années 1970 de ce récit. Ce livre n'est plus édité mais je suis bien heureuse de l'avoir trouvé d'occasion. Cela me permet aussi de colorer le Danemark sur ma carte des lectures.



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Une famille, quatre enfants, des parents très amoureux l'un de l'autre, et soudain tout bascule après la naissance d'un autre enfant. La mère déprimée après la naissance, le père rejeté, les enfants ignorés. Ce n'est qu'une fois adulte qu'Ellen pourra raconter l'horreur de ce qui s'est passé cette journée d'hiver.

Un peu réticente au début car je connaissais l'histoire et je craignais vraiment le mélo, je dois dire que j'ai été étonnée par le style de Renate Dorrestein, écrivain contemporain des Pays-Bas. Elle réussit à décrire sans outrance l'ambiance de folie qui se met en place peu à peu au sein de la famille et à tenir le lecteur en haleine jusqu'au terrible dénouement.
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Un livre qui m'a marquée, qui relate sans mélo, sans sensationnalisme, une histoire familiale plus que sombre. Prenant, impossible d'abandonner la lecture une fois lancé, mais aussi tétanisant, devant l'évidence qui surgit petit à petit. Vous serez comblés si vous aimez style, langage, forme, mais aussi thriller, noirceur, et surtout humanité.
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Glaçant, mais génial. Ce sont les premiers mots qui me sont venus à l'esprit après avoir refermé ce livre, que j'ai dévoré, immédiatement happée par ce huis-clos familial.

L'écriture, sans fioritures, parvient à parfaitement retranscrire les pensées d'une enfant, qui assiste à l'entrée du déséquilibre dans la cellule familiale.

C'est marquant, c'est émouvant, tout en faisant jouer le suspens. Bref, ce fut une superbe découverte.
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J'ai emprunté au hasard d'une "boîte à lire" à proximité de ma maison ce roman coup de poing.
Histoire familale, d'amour, de deuil, comment parler de ce roman sans le déflorer ?
Un roman grave, dense, parfois brutal, certaines lignes même insoutenables à ma sensibilité maternelle dont je conseille très volontiers la lecture.
Merci Renate Dorrestein, je ne saurai tarder à aller découvrir d'autres de vos oeuvres !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Parfois, quand je me remémore l' enfant que j' ai été un jour, à la merci d' événements que je ne comprenais pas mais que j' essayais de dominer de toutes mes forces, je voudrais pouvoir me prendre dans mes bras pour me cajoler, me consoler et me chuchoter des petits mots gentils à l' oreille.
Doit on réprimer une envie de ce genre ou la cultiver ?
Je ne le sais toujours pas.
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L'esprit fonctionne de façon charitable : lorsque s'approche le malheur, rien ne nous oblige à prendre immédiatement conscience de ce que le destin nous réserve, même si les signes sont clairs. La conscience nous est administrée par petites doses parcimonieuses. L'inconvénient c'est que le mal peur croître et embellir sans que l'on s'en aperçoive.
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Parfois, quand je me remémore l'enfant que j'ai été un jour, à la merci d'événements que je ne comprenais pas mais que j'essayais de dominer de toutes mes forces, je voudrais pouvoir me prendre dans mes bras pour me cajoler, me consoler et me chuchoter des petits mots gentils à l'oreille.
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