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Jean Pêcheux (Traducteur)
EAN : 9782743618650
446 pages
Payot et Rivages (01/10/2008)
3.94/5   80 notes
Résumé :
Si l'on en croit les statistiques, Tampa serait la troisième ville des États-Unis pour la qualité de vie. C'est pour cette raison que Jim Davenport, un père de famille originaire du Midwest, accepte sa mutation en Floride. Lorsque les Davenport découvrent leur villa dans Triggerfish Lane, ils pensent avoir trouvé le paradis. Ils ne savent pas encore que Lance Boyle, l'agent immobilier qui a fait fortune après avoir lu Enrichissez-vous en claquant des doigts, est déj... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Behmslake, tu es démasqué ! Sors de ce corps maintenant !

Après m'être gavé de la trilogie Lemaitre, je décide de traverser l'Atlantique et de débarquer à Tampa dans le sud est des Etats-Unis.

Souvenez-vous, j'avais déjà fait connaissance avec cette ville de Floride, dans l'excellent roman de d'Harry Crews « La malédiction du gitan » où les riches de retraités (surnommés « dorés-sur-tranche » pour leur gout du bronzage) viennent s'établir dans cette région.

Aussi, la famille Davenport a sauté sur l'occasion pour venir s'installer à Tampa quand Jim Davenport y a décroché un nouveau poste pour sa société de consulting.

888 Triggerfish Lane, le déménagement sitôt terminé, Jim et Martha Davenport sont envahis aussitôt par leurs voisins, pouvant être charmant comme Gladys ou au contraire largement horripilant comme Jack Terrier, un maniaque de la pelouse verte.

Malheureusement pour les propriétaires de la rue Triggerfish Lane, l'agent immobilier Lance Doyle rachète les maisons un par une pour y placer des locataires les plus calamiteux possible afin d'exaspérer et de faire fuir les autres occupants de la rue.

Numéro par numéro (au sens propre et au figuré), Tim Dorsey va nous brosser le portrait d'une multitude de voisins des Davenport qui vont se croiser de jour comme nuit, parfois même dans des endroits complètement invraisemblables.

Et si certains personnages n'habitent pas la rue (ou pas encore), leurs destins, parfois tragiques, vont se télescoper, un jour ou l'autre, avec la charmante famille Davenport.

Parmi ces personnages particulièrement dérangés, un trio détonnant, formé par le surdoué mais fort instable Serge Storms, le délirant et shooté Coleman et la déjantée et torride Sharon, va véritablement semer la panique dans toute la ville jusqu'à ce qu'ils rencontrent Jim et sa famille, notamment durant un dîner chic qui va virer au cauchemar !

Démarrant de manière somme toute classique, le roman va peu à peu se transformer en délire total, dont le nombre impressionnant de personnages et de scénettes désopilantes vous fait tourner la tête dans tous les sens.

A mi-chemin entre le génial Donald Westlake et le fou furieux Marc Behm (peu de connotations sexuelles en revanche dans ce livre), Tim Dorsey dépeint au vitriol la société américaine, fustigeant au passage la connivence entre sociétés de consulting et les grandes sociétés qui veulent par tous les moyens dégraisser leurs effectifs tout en faisant grimper dans la hiérarchie les plus incompétents , ou bien encore en dénonçant les arnaqueurs de vendeurs en tout genre qu'ils soient conseillers immobiliers, automobiles ou bancaires.

Pour conclure, j'ai découvert avec grand plaisir Tim Dorsey grâce à Encoredunoir et sa photo de la nana en voiture décapotable qui m'a toujours intriguée ! Un roman totalement déjanté et assurément drôle auquel j'aurai attribué la note maximale si l'auteur avait concentré son récit sur un nombre de moins important de personnages qui m'a parfois dérouté à la longue.

Après cet essai fort concluant, « Florida Roadkill » sera très certainement ma prochaine proie au pays des« dorés-sur-tranche » !
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Ah, la Floride ! Ses palmiers, son climat et… ses habitants.
Ce pauvre Jim Davenport ne s'attendait pas à ce qu'il va vivre en débarquant là-bas avec femme et enfants, lui qui pensait que Tampa était une petite ville tranquille, raison pour laquelle il y avait demandé sa mutation…
Les automobilistes se conduisent de façon étrange et périlleuse, les voisins de sa petite rue résidentielle se révèlent tous un peu bizarres, dont un propriétaire de molosse particulièrement agressif et timbré (le chien aussi d'ailleurs) et il se fait arnaquer par un garagiste véreux en achetant une voiture qui ayant été inondée klaxonne lorsque Jim tourne à gauche. Et si ce n'était que ça !
Il perd son travail en voulant le faire consciencieusement, il se fait des ennemis car ses anciens employeurs signent de son nom des rapports préconisant des licenciements en masse, un promoteur véreux veut le forcer à lui vendre sa maison, sa fille fréquente une racaille, il tue par légitime défense un dangereux malfaiteur issu d'une famille débile dont les quatre frères sanguinaires veulent venger la mort… N'en jetez plus !
Heureusement, il est là, il existe : Serge Storms, le surdoué le plus déjanté de toute la Floride, l'hyperactif érudit, le génial hors-la-loi shooté au café. Il admire Jim (quoi de plus difficile dans la vie que d'être un bon père de famille comme lui ?), il va donc en faire son modèle, son idole. Aidé par l'indolent Coleman et l'explosive Sharon, il va détourner (sans toujours s'en rendre compte, ni le faire exprès) tous les dangers et les menaces qui pèsent sur Jim….
Ce livre est comme Serge Storms : hyperactif… On est emmené, happé, trimbalé, retourné, shooté et quel bonheur ! Car Tim Dorsey est un malin, sous couvert d'un récit d'action burlesque, il dézingue en beauté l'Amérique, le capitalisme, les profiteurs, le système, les incompétents de tout poil….
On en ressort ébouriffé et heureux !
Ancien reporter au Tampa Tribune, Tim Dorsey réside toujours en Floride malgré le portrait ravageur qu'il en fait dans Florida Roadkill, Hammerhead Ranch Motel et Orange Crush.

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« Vous n'ignorez probablement déjà plus rien de ce qui s'est produit en Floride et plus précisément à Tampa, qui est pourtant classée troisième dans la liste des villes où il fait bon vivre aux Etats-Unis… (Rires du public) Cette histoire est celle de la lente dégradation d'un quartier. Soirées débridées, enlèvements, ivrognerie, voitures de sport, jeux d'intérieur un peu salés… Tout cela me porte à croire que Tampa se hissera bientôt à la deuxième place … (Rires du public) »


Dans les coulisses d'un show télévisé, on s'apprête à lever le voile sur un fait divers explosif. Mais pour en comprendre les tenants et aboutissants, et pour maintenir le suspense, l'auteur nous replace au commencement des éléments déclencheurs, qui ont fait basculer la ville dans le chaos.
En ouvrant ce roman, vous entrez alors dans un univers survitaminé et complètement barré.


Sur un malentendu, les Davenport et leurs enfants emménagent à Tampa : Par erreur, un magazine classe cette ville comme l'une des trois premières des Etats-Unis où il fait bon vivre, avec une délinquance proche de zéro. En réalité, le ménage n'est pas prêt d'être fait dans cette ville bigarrée très animée, où cohabite tout ce que l'humain peut produire de faune dans sa diversité la plus absolue. A Triggerfish Lane, leurs nouveaux voisins sont donc à cette image : une « femme désespérée » avec cookies et potins du quartier, mais aussi des colériques malades, des étudiants bruyants, des drogués policés, des maniaques du gazon, des faux millionnaires ou encore des criminels en cavale : il y en a pour tous les goûts. La planque idéale, d'autant que cette rue se trouve dans le « gaufrier » : le quartier de la ville à la croisée de tous les autres, le passage obligé des criminels qui s'enfuient, des SDF qui vaquent, des fous qui circulent.
Et des fous et des criminels, ce roman en accueille un certain nombre !


Très vite, la vie tranquille des Davenport se transforme en cauchemar. Et qu'a inventé l'être humain depuis la nuit des temps pour relâcher la pression sociale ? Il organise un bon vieux Carnaval, où tout ordre social est aboli ! Il n'en faut pas plus à Tim Dorsey et ses personnages pour que tout parte en sucette : La ville s'embrase ; l'apocalypse est proche et nous allons côtoyer de près ses cavaliers !


*****

L'auteur nous tient en haleine avec deux choses : le cliffhanger du présentateur télé sur l'événement survenu dans la ville, mais aussi une chose qu'il nous révèle sur Jim Davenport. Alors on veut savoir comment on peut en arriver là. Le chemin pour y parvenir sera semé d'embuches, sur lesquelles l'auteur souffle un ouragan de folie qui fait sourire. On redécouvre des petites choses du quotidien dans des utilisations facétieuses (les water wiggle, la version malveillante des télégrammes chantés, …) : tout un monde réécrit pour nous, à la sauce piquante de Tim Dorsey. Il ne lésine pas non-plus sur le scénario, digne des productions cinématographiques américaines. Beaucoup d'action délirante donc, dont il découle des dialogues hilarants et des situations burlesques.


Seul petit bémol : toutes ces péripéties semblent parfois un peu longues quand on voudrait bien voir arriver le fameux événement ! Heureusement, les personnalités hautes en couleurs, très humaines dans le bon comme dans le mauvais, nous rattrapent toujours par les pieds ou les cheveux pour finir cette course poursuite avec eux, tous ensemble, dans un grand feu plein d'artifices.


« Quand la crise eut passé [/le roman fut refermé], et que Coleman [/le lecteur] put enfin se rassoir, une douce vapeur vint embrumer son regard.
- Oh, Oh, dit Serge. Il y est.
- Comment tu te sens ? demanda Bernie.
Coleman jeta un long regard tout autour de lui.
- Raide, défoncé, torché, cassé, cuit, fait, défait, allumé, déchiré, explosé, pété, ravagé, stone, disjoncté, décalqué et pas qu'un peu… »


Voilà ce qu'on ressent quand on referme ce bouquin !
Merci wooter pour la découverte et le plein de bonne humeur ;-)
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Une multitude de personnage azimutés dont les destins vont se croiser dans une intrigue alambiquée dans une ville ensoleillée, le tout sur un ton de polar humoristique agrémenté de dialogues percutants et de références à la pop culture. Ça vous fait penser à Elmore Leonard ?
Et bien, rien de plus normal. "Triggerfish twist" est clairement sous l'influence du grand Elmore Leonard. Et Tim Dorsey ne s'en cache pas, son modèle sera même cité au cours du récit.
S'il n'atteint pas la maîtrise de son modèle, Dorsey n'en tire pas moins son épingle du jeu avec brio.

L'auteur sait créer des situations loufoques et en tirer le maximum. Certains passages sont d'une drôlerie irrésistible.
Dans ce registre de roman-chorale, la construction est très importante. C'est sur ce point que Dorsey est un peu plus faible. le milieu du roman est un peu fouillis, on s'y perd parfois un peu. Mais par la suite, tout s'emboîte et s'imbrique à nouveau, Dorsey retrouvant la maîtrise de sa machinerie.

La réussite de ce genre de roman est conditionnée par la qualité des personnages. Ici, le pari est globalement gagné. Dorsey dessine des personnages drôles et sympathiques auxquels le lecteur finit par s'attacher.
La multiplicité des protagonistes empêche d'approfondir certains personnages. le gang des McGraw, sortes de frères Dalton tout droit sortis d'un western parodique, est sous-exploité et aurait mérité d'être plus présent. Cette fratrie avait pourtant un très bon potentiel comique dont on a un aperçu vers la fin du roman dans une scène de fête costumée complètement folle.
L'auteur s'encombre également d'autres personnages amusants mais qui ne font pas avancer l'intrigue, telles les petites vieilles nymphomanes. Ces protagonistes n'apportent pas grand chose au récit si ce n'est des dialogues savoureux. Ce qui n'est déjà pas si mal et qui est une des composantes de la réussite du roman de Dorsey. Les dialogues sont en effet percutants, drôles et offrent des passages réjouissants.
Les personnages principaux sont très réussis, que ce soit Jim Davenport, père de famille apathique, Lance Boyle, agent immobilier odieux, John Milton, ex-professeur, ex-guichetier de banque qui finit par péter un câble, l'agent Mahoney, flic illuminé, ou encore Coleman, petite frappe sympathique continuellement défoncée.
La palme du personnage le plus réjouissant revient incontestablement à Serge, criminel psychopathe sympathique, passionné d'Histoire et sur qui le café a un effet surprenant et dévastateur. Il est certain que je me procurerai "Florida roadkill" du même auteur car c'est avec un grand plaisir que je retrouverai ce personnage.

Les quelques menus défauts que j'ai évoqué n'empêchent pas "Triggerfish twist" d'être une réussite. On rit parfois, on sourit très souvent et on ne s'ennuie jamais. On prend beaucoup de plaisir à la lecture de ce joyeux jeu de massacre qui égratigne gentiment et sympathiquement l'american way of life.

Challenge Variété 4 ("un livre drôle")
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Vous voulez commencer (ou presque) 2024 en fanfare? Vous aimez les livres à l'humour déjanté? Vous pensez que la Floride n'est peuplée que de riches retraités venus bronzer en paix (genre Cocoon)? Alors Triggerfish Twist est fait pour vous.
Je vous donne juste le début: Suite à une coquille dans un bouquin de statistiques, Jim Davenport est persuadé que Tampa, en Floride, est le meilleur endroit des Etats-Unis pour y vivre, lui et sa famille. Il accepte donc une mutation et quitte le Midwest pour s'y installer, dans une jolie rue, jolie maison, tout va bien. Jusqu'à ce que les Davenport commencent à faire connaissance avec leurs nouveaux voisins.
Ce livre m'a mise en joie tout le temps où je l'ai lu, et d'y repenser me remet de joyeuse humeur. On est bien secoué, on rit beaucoup, pas mal de situations incroyables, tout ce qui me fallait pour une fin d'année pluvieuse et morose (lu en décembre 2023).
Pour finir, merci à tous ceux qui m'ont envoyé de gentils messages pendant ma longue (et nécéssaire) pause Babelio, c'est un peu grâce / à cause de vous que je suis de retour.
Bonne année !!!!

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Le FBI vient de nous envoyer ça.
Il ouvrit le dossier.
- Cette famille est entièrement constituée de monstres. Ils ont des cousins dans tout le nord de la Floride. Presque tous anciens taulards, junkies ou demeurés issus de mariages consanguins. Cinq d'entre eux ont péri de mort violente, trois sont déjà sous les verrous, deux ont perdu la raison suite à des maladies vénériennes non soignées et le dernier exerce la profession de critique littéraire.
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- Tu n'éprouves pas un drôle de sentiment, quand tu vois une voiture exactement comme la tienne ? demanda Jim.
- Que veux-tu dire ?
- Eh bien, tu sais... Tu ne fais pas vraiment attention, tu rêvasses un peu et tout d'un coup, tu prends conscience que la voiture qui arrive en face ressemble trait pour trait à la tienne. Alors, pendant une fraction de seconde, tu te dis que c'est ta voiture et que tu es peut-être dedans. Et puis tu te demande : "Qui est à l'intérieur de cette voiture alors ?" Un peu comme s'il y avait un univers parallèle. Tu vois ce que je veux dire ? Tu n'as jamais cette impression ?
- Je crois que tu devrais peut-être passer au déca.
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- Full, annonça la femme en retournant ses cartes.

L'homme secoua la tête d'un air déçu.
- Je n'ai malheureusement que deux paires...

La femme tendit les mains vers les mises avec un sourire plein de suffisance.

L'homme retourna ses cartes.
- Oui, deux paires d'as !
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Il descendit de la véranda, la main déjà tendue.
- Ravi de faire votre connaissance. Je suis Jim Davenport et voici ma femme, Martha. Martha sourit et adressa un petit signe depuis la véranda.

- Bon, dit Jack Terrier.
Il se tourna pour désigner la rue.
- C'est votre auto, là ?
Jim ramena vers lui la main que Terrier n'avait pas daigné serrer.
- L' Aérostar ? Oui, il est à nous.
- Pourriez-vous le garer dans votre allée ?
Jim considéra l'allée en question. Le camion de déménagement y était encore.
- Pour l' instant, il n'y a pas de place, remarqua-t-il.
- Je vois ça, dit Jack.

Il regarda Jim. Jim commença à se sentir mal à l'aise; il regarda la rue. Triggerfish Lane était une de ces rues à l'ancienne, très large, et la plupart des voisins y garaient apparemment leurs voitures.
- Vous recevez ? demanda Jim. Vous avez besoin de place pour garer vos invités ?
- Non.
- Serais-je en stationnement interdit ?
- Non.
Jim marqua un temps.
- Ne le prenez pas mal, mais... je pourrais vous demander pourquoi vous voulez que je la bouge, alors ?
- J'ai pas envie de la voir.
- Oh.

Jim considéra l'Audi de Terrier qui était garée le long du trottoir, de l'autre côté de la rue.
- Oui, je préfère.
- Je vois.
Ils demeurèrent tous deux immobiles, sans rien dire. Le malaise montait.
- Si je comprends bien, vous ne tenez pas à ce que moi, je me gare dans la rue ? reprit Jim.
- C'est ça.
- Tout le temps ?
- Oui.
- Mais quand nous avons des visiteurs, je suppose que vous le toléreriez tout de même, non ?
- Non, pas vraiment.
- Et pour les cas d'urgence ?
Jack tapota le dos de Jim.
- Garez-la donc dans votre allée, vous serez sympa.
- Ok, dit Jim.
- C'est juste que ça me dérange, dit Jack qui s'en retournait déjà vers chez lui.
- Ravi d'avoir fait votre connaissance, lança Jim.
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Serge se leva en déclarant :
- Il me faut un petit café.
Il se rendit au comptoir. Une jeune pauvresse à la langue agrémentée d'un piercing s'approcha de lui et demanda :
-Mmgtgh skhje ?
- Pardon ?
-Mmgtgh skhje ?
- Désolé, je ne comprends pas un traitre mot de ce que... Dieu Tout-Puissant ! Vous avez un bout de métal planté dans la langue ! Ne bougez pas... Je vais chercher du secours !
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