En 1849
Fyodor Dostoïevski écrit cette nouvelle alors qu'il est en prison et attend son jugement, le ton est léger, il ne connait pas encore le verdict qui va le conduire à un simulacre d'exécution.
Le récit de ce petit garçon s'éveillant à l'amour est d'un réalisme savoureux. Nous retrouvons les myriades de sensations, l'émoi et les jeux attendrissants des premiers amours qui nous plongent dans ces tendres souvenirs. Dans cette campagne printanière où les oiseaux pépient , il souffle un vent de fraicheur et de jeunesse, ce récit dégage beaucoup de sensualité, on se penche avec bonheur sur cette âme enfantine troublée par la beauté et
la douceur féminine, Déjà des sentiments contraires l'assaillent et pour épater, notre héros accomplit un acte de bravoure en chevauchant un étalon fougueux. Il arrache ainsi , l'admiration de tous et la tendresse de celle qui sème le trouble dans son coeur.
La fin est sublime,
Dostoïevski nous touche, nous émeut et nous ravit.
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