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EAN : 9782501060929
192 pages
Marabout (13/04/2011)
3.5/5   46 notes
Résumé :
Little Boy est un petit pingouin qui veut bien faire; il cherche à s'adapter à tout prix à son environnement et répond toujours présent lorsqu'on exploite sa bonne volonté. Seulement voilà, il en arrive peu à peu à ne plus pouvoir suivre sa propre cadence: il se sent mal dans sa peau, il souffre. Un jour après bien des tourments , il comprend qu'il lui faut s'occuper de ce qui compte vraiment à ses yeux. Pourquoi tant d'angoisse dans notre vie ? Notre esprit est-il ... >Voir plus
Que lire après Le principe du petit pingouin. Apprenez à lâcher prise !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Un petit livre qui n'a l'air de rien...une couverture bleue avec un petit pingouin sur sa banquise...
Un petit livre qui commence avec un conte, l'histoire de Little Boy et de Big Mouth...
Une fable qui permet à Denis Doucet de nous expliquer sa théorie pour réussir à lâcher prise et retrouver harmonie et équilibre dans sa vie et dans sa tête.
Une écriture simple, directe et efficace pour poser une "bête" question mais fondatrice de son raisonnement : face au stress et à l'angoisse, devant nos difficultés à y faire front, faisons-nous preuve d'in-adaptabilité ou au contraire de sur-adaptibilité ?
Selon Denis Doucet, beaucoup de ses patients pensent souffrir de problèmes d'adaptation (sous-entendu : incapables de s'adapter), alors qu'ils seraient plutôt la proie du syndrome de suradaptation ("effort excessif pour s'adapter aux conditions ou aux attentes de l'environnement").
En toute franchise, l'idée vaut la peine de s'y arrêter. Fini de culpabiliser en intégrant que si il y a problème, le noeud est en soi et qu'il faut y remédier ; mais plutôt reformuler le problème en s'écoutant soi-même tout en résistant aux dictats sociétaux.
"Le mal de vivre n'a pas son origine dans le corps, mais dans notre vie. C'est elle qu'il faut soigner."
C'est un livre qui interpelle, sur les dérives d'une société de consommation, sur la manipulation pernicieuse, sur nos besoins fondamentaux, sur ce que nous pouvons choisir de changer, aussi.

Le plus joli conseil du livre à mes yeux : faire de sa vie une aventure... Tout simplement ;)
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Une cliente m'a dit que ce que je lui disais lui rappelait "Le principe du petit pingouin", et elle m'a conseillé ce livre. Quelques mois plus tard, je me suis enfin plongée dedans.
C'est un tout petit livre (le format 9 x 14 cm peut surprendre), en papier bible (personnellement je n'aime pas ça) qui est plus long à lire qu'il n'y parait au première abord, tout en restant assez court et facile à lire.

Je n'ai pas accroché avec la métaphore du début: le petit pingouin qui perd son vrai but dans la vie parce qu'il a écouté Big Mouth (équivalent de la Société, ou du capitalisme peut être). D'autant plus que la conclusion de cette mini histoire reprend les codes sociaux imposés dont le pingouin s'est défait (il termine avec une femme et deux enfants).
Par contre le reste du livre, le message principal, est très intéressant, et je me sens en accord avec.
Le principe général est de faire de soi même le héros de sa vie, d'aller vraiment écouter et respecter nos aspirations profondes en dépit des injonctions sociétales.
Big Mouth (j'ai copié la définition dans les citation) est en fait les injonctions internalisées de la société.
Pour bien vivre sa vie, il faudra arrêter d'écouter Big Mouth, pour s'écouter soi même et découvrir nos aspirations profondes et construire notre vie au jour le jour pour se diriger vers.

C'est un petit livre, sympa, facile à lire, avec un beau message, pas cher (3,5€ ça change des livres de psycho qui coûtent souvent 10 fois ce prix!)... un beau cadeau à faire.
Mon principal reproche concerne l'édition du livre: format trop petit (police d'écriture lisible mais un peu petite) et papier bible, j'aurai préféré un format classique de type poche.
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Le titre de ce livre est rigolo mais le fond sérieux. "Le principe du petit pingouin" propose un regard lucide pour arrêter de s'y prendre comme des manchots !
La théorie de Denis Doucet est que le malaise profond vécu par de nombreuses personnes vis-à-vis de leur vie tient non pas à un « défaut » ou un « manque » de leur part, mais au fait que la société occidentale ne convient plus à l'être humain : elle lui fait plus de tort que de bien.
Selon l'auteur, on fonce tous tête baissée dans la course au bonheur, que l'on croit être la réussite sociale, l'approbation de son boss, ou la technologie dernier cri (l'écran plat, maintenant un incontournable !). Et on finit tous par s'oublier soi-même en route. Toutes ces tendances nous incitent à adopter, bien malgré nous, un comportement en contradiction avec nos besoins profonds.
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Cet ouvrage est livre de développement personnel pour apprendre à arrêter de se suradapter. Alors que l'on toujours du problème d'adaptation, l'auteur pense différemment. Pour lui c'est l'opposé, à vouloir trop s'adapter à un environnement qui ne nous convient pas, on se rend malade.

J'ai aimé l'histoire de little boy et the big mouth qui nous rappelle que les besoins des autres ne sont pas forcément les nôtres comme on essaie de nous le faire penser. La véritable question est : est ce un besoin ou une envie?
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Je dois avouer que le nom de l'auteur m'a sensiblement poussée à acheter ce livre. 🙂
Ceci étant, le thème du lâcher-prise m'interroge depuis un certain temps et j'avais donc un réel intérêt pour cet essai, me demandant quelle était la réponse proposée par Denis Doucet à cette problématique.
L'auteur part sur le chemin de la suradaptation ; si nous nous sentons parfois abattu ou déphasé, ce n'est pas parce que nous ne nous adaptons pas à la société, c'est parce que nous nous adaptons trop bien à une société malade qui ne peut nous apporter le bonheur. Cet univers de faux-semblants et d'apparence, de superficialité et de vitesse ne peut nous amener que du stress et du mal-être.
Ayant démontré ceci, le psychologue nous invite à nous recentrer sur ce qui est bon pour nous en ciblant nos priorités et nos besoins.
Rien de bien neuf dans cet ouvrage mais la fable du début a le mérite d'être éclairante et de nous faire prendre conscience de l'inutilité de certaines de nos envies. le personnage de Big Mouth, sorte de personnification de la société d'information et de consommation dans laquelle nous baignons, est une trouvaille intéressante. J'ai cependant parfois eu l'impression que le discours pouvait avoir des accents complotistes (« Vous voyez de qui je parle ? ») ou tout au moins un peu populistes.
Dans le même registre, j'ai préféré les écrits de Fabrice Midal mais ce Principe du petit pingouin a le mérite de nous interroger sur la vie que nous menons et l'influence de notre milieu sur celle-ci; il peut être une bonne introduction en matière de réflexion personnelle.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
La société n'a donc pas pour but, contrairement à ce qu'on vous laisse croire, de vous rendre heureux mais simplement de vous satisfaire juste assez pour que vous ne vous rebelliez pas. Son but est sa propre perpétuation, non votre satisfaction.
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La culpabilité, quant à elle, survient quand vous vous accusez sévèrement vous même ou laissez quelqu'un vous accuser, alors qu'en fait vous n'avez rien fait d'intentionnellement mal. (...) Afin de contrer cela, rappelez-vous que vos erreurs ne sont pas des fautes et, surtout, que la plupart des supposées fautes dont les autres vous accusent n'en sont pas. Le plus souvent, ce sont des moments de désobéissance à leurs demandes excessives, injustes ou contraires à vos besoins.
Autre remède, cultivez la compassion envers vous-même. Vous avez le droit de vous tromper parfois, sans qu'on en fasse tout un drame. Vous êtes humain, après tout!
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Nous percevons d'autant moins les normes qui nous gouvernent qu'elles occupent une place importante dans notre vision du monde. Plus c'est important, moins on en est conscient. Nos sociétés démocratiques ne facilitent pas la clairvoyance. Elles donnent l'impression que l'on croit ce que l'on croit parce que c'est vrai, plutôt que parce que c'est ce qu'il faut croire. Jean-Léon Beauvois
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N'oubliez pas ce qu'Eleonor Roosevelt a dit: "Personne ne peut vous obliger à vous sentir inférieur sans votre consentement". Cette phrase vous rappelle que si vous vous infériorisez dans votre rapport aux autres, vous en serez complice. Alors, ne laissez personne vous mettre en doute et prétendre qu'il sait mieux que vous ce que vous voulez ou qui vous êtes.
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Le plus grave, c'est qu'il se sent coupable. Coupable de ne pas pouvoir y arriver ou de ne pas pouvoir passer au dessus de tel ou tel événement en faisant comme si de rien n'était. Souvent, l'entourage aggrave encore la situation en lui faisant sentir que "ce n'est pas si terrible que ça" où qu'"il est temps qu'il passe à autre chose"... Belle affaire! C'est comme si quelqu'un avait un clou planté dans le pied et que, comme seule réponse, on lui disait "T'as pas pensé à changer de chaussures pour moins sentir le clou?".
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