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EAN : 9782757872727
504 pages
Points (11/10/2018)
3.87/5   152 notes
Résumé :
Au fil de ses vingt-cinq ans au FBI, l'agent spécial John Douglas est devenu une légende vivante, considéré comme le premier profileur de serial killers. Il a suivi et résolu des dizaines de cas, dont le dernier lui a presque coûté la vie.
John Douglas est entré dans l'intimité et dans l'esprit de tueurs en série pour parvenir à établir leur profil et à les arrêter. Il a ensuite formé une nouvelle génération d'agents spéciaux et a notamment inspiré à Thomas H... >Voir plus
Que lire après Mindhunter : Dans la tête d'un profileurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 152 notes
Yes, un agent du FBI, précurseur du profilage dans les années 1970, une légende vivante qui a suivi et résolu des dizaines de cas, interviewé des wagons entiers de serial killers, inspiré à Thomas Harris le personnage de l'agent Jack Crawford dans le Silence des Agneaux ... oui, lui-même qui témoigne dans ce Mindhunter ... oui le Mindhunter de Netflix c'est lui, ou plutôt c'est à partir de ce bouquin que David Fincher a crée sa série ...

Je me frottais les mains, prête à passer une nuit blanche ... et ben loupé de chez flop !

Je me suis fait yèche comme ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Ça démarre tout mou avec le pourquoi du Monsieur est devenu profiler ... pff, balance ta came, John, moi je veux que ça saigne d'emblée, balance ta couenne #bourrine !

Et puis s'en suit en enfilade les affaires traitées par notre profiler star. On y retrouve les plus atroces des tueurs en série américains, d'Ed Kemper, l'ogre de Santa Cruz, spécialité démembrage, décapitation, viol post-mortem si possible de maman à la family Charles Manson.

Mais malheureusement, même si ça débite, viole, trucide, démembre à tour de bras, ça manque terriblement de chair, juste un os à ronger mais zéro vibration dans le palpitant. Tout est clinique, alphabétique, ripoliné sans aucun liant, sans fil directeur, sans vision . Au suivant comme dirait Jacques. On passe tristement d'une affaire à l'autre, certes avec plein de détails, et moi, j'ai tourné tristement pour finir par lire en diagonale. Le pire, c'est que comme le style est d'une terrible platitude, toutes les explications - qui auraient du être passionnantes sur les ressorts de ce job de psychologie criminelle - deviennent très simplistes, je n'ai pas eu l'impression d'apprendre grand chose, alors que ce John Douglas est forcément un être brillant au vu de sa carrière. Ouin ....

Lu dans le cadre du jury Prix Meilleur Polar des Lecteurs de Points 2018.
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Suite à un visionnage de vidéos sur M. Bourgouin (ou plutôt "contre", on va dire), dans lesquelles il est souvent question de ce livre, j'ai eu envie de le lire (et j'ai vu la saison 1 de la série il y a quelques temps déjà). Je me dois de préciser, vu les avis que je viens de parcourir, que ceci n'est pas un roman... C'est une autobiographie (Autobiographie et roman dans le même avis, ça ne veut simplement rien dire)... Tous les noms sont ceux de personnes existantes ou ayant existé.

Je ne suis pas déçue. Certes c'est extrêmement difficile à lire, car les cas décrits sont affreux. L'auteur en reste à une description "clinique" des faits, assez froide, et on n'a évidemment pas affaire à un roman thriller. Pas question d'entretenir un quelconque suspense.
L'auteur nous livre simplement son vécu. "Simplement", dans ce cas, reste relativement inimaginable pour le commun des mortels.
A peine si il évoque à demi-mots ses ressentis, sa peur pour ses propres enfants, le délitement de son mariage. Pourtant, à chaque fois, l'homme sous l'enquêteur n'est jamais loin, et j'ai bien apprécié de l'apercevoir de temps à autres, même si ça parait trop peu et trop distancié.
En fait, je ne vois pas comment il aurait pu écrire un livre objectif autrement...

A prendre pour ce que c'est, à savoir comment a pris naissance et s'est développé le département des sciences du comportement (qui ne s'appelle pas du tout comme ça) du FBI, quels criminels ils ont étudiés lors de ces enquêtes pour développer et affiner leurs profils, par un de ses initiateurs. C'est un homme habitué aux rapports d'enquêtes, aux résumés, aux synthèses, et c'est sous cette forme à peine améliorée qu'il présente ses conclusions (qui vont dans le sens des miennes, de celles d'Alice Miller et autres...). A savoir que certains esprits criminels sont définitivement irrécupérables, quoi qu'en pensent les utopistes bien pensants et moralisateurs qui n'ont jamais eu affaire à eux.
Quiconque en attendra autre chose sera forcément déçu.
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Mindhunter que l'on peut voir sur Netflix n'est pas une série comme les autres.

Produite et réalisé par le génial David Fincher il y adapte l'essai d'un agent du FBI et précurseur du profilage à la fin des années 1970. Un thriller psychologique rigoureux et captivant.

On est en pleine plongée dans l'histoire (certes romancée) et la naissance de ce qu'est un profiler du FBI, du mariage entre la psychologie, la psychiatrie,la psychanalyse et l'investigation policière.

suite et concours sur le site
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Parmi la large liste de souhait de la Masse Critique d'octobre (et il y en avait du choix !), j'ai reçu ce livre. Je l'avais mis dans ma sélection, sans grande conviction, car j'avais déjà pu voir la première saison de la série éponyme. Série qui m'avait pas mal intrigué, bien jouée, malgré quelques longueurs.

Et là, pfiou ! Ceci est une biographie mais ça se lit comme un thriller sur des enquêtes menées par John Douglas, agent fédéral du Bureau et l'un des tous premiers profileurs au monde. Ce livre se laisse lire si facilement que c'en est à la fois très bon et très étrange au vu des faits qui nous sont relatés. C'est glauque, ça peut glacer les sangs, c'est froid et cruel… Et intéressant lorsqu'on suit les étapes de déduction !
John Douglas n'était pourtant pas parti pour faire ce genre de job dans sa jeunesse. Il pensait être véto (ce qui ravisait sa mère) mais ses études se sont mal passées, puis il a été dans l'armée où il a suivi des cours du soir sur la psychologie et pour, enfin, devenir agent du FBI où il a gravi les échelons. Et surtout il a intégré une cellule d'études de psychologie criminelle, toute nouvelle, où les agents se mettaient peu à peu à réfléchir comme les criminels (principalement des tueurs et/ou violeurs) qu'ils poursuivaient. En quelque sorte, pour le commun des mortels, cela revenait à agir comme des « sorciers » ! Car leurs déductions étaient (sont) souvent justes.

Et des crimes, en 25 ans, il en a suivi des centaines. Et il a permis d'en élucider des tas. John Douglas nous raconte alors plusieurs enquêtes qu'il a suivi, plusieurs criminels qu'il a aidé à placer derrière les barreaux et aussi les quelques serial killers qu'il a interrogé pour comprendre leur mode de fonctionnement. Car là est toute la méthode apprendre des tueurs eux-mêmes.
Il y a aussi quelque chose d'énorme dans la méthodologie des profileurs. Douglas et ses collègues pouvaient très bien ne pas avoir à se déplacer sur le terrain pour comprendre comment fonctionnait le criminel. En examinant des photos, en interrogeant les policiers en charge de l'affaire, ces profileurs pouvaient cerner le suspect sur son âge, sa vie sociale et professionnelle, sur ses activités, sa voiture. En gros, encore de la « magie ». En parlant voiture, à l'époque, dans les années 1970, il ne faisait pas bon avoir une Coccinelle !

Cependant, ce John Douglas n'est pas exempt de défauts. Malgré le fait d'être heureux en ménage, il a plutôt délaissé sa femme et ses enfants pour ses enquêtes. Et ça peut se comprendre, il veut retrouver des salopards pour probablement dormir l'esprit tranquille auprès de ceux qu'il aime. Mais bon… Aussi, cet homme est entièrement pour la peine de mort. Quand des mecs qu'il a pu faire arrêter se retrouvent avec cette sentence, il est assez « heureux » de la sentence finale.
Il a aussi mis en péril sa propre santé. Toujours en déplacement, en décalage horaire, sur le qui-vive, toujours en pleine tension, faisant peu de sport. Il se retrouve à faire une crise et à être dans le coma pendant plusieurs jours. Au point que l'on pensait qu'il n'aurait plus toutes ses facultés physiques et mentales. Mais il s'en remet bien.

Donc ce récit est prenant, particulièrement intéressant, sans non plus que ce soit trop scientifique ni technique (quoique cela soit un peu dommage). le découpage narratif est assez particulier mais il est aussi vivant : on a l'impression d'avoir face à soi une personne qui nous raconte sa vie et qui tout d'un coup se souvient d'un événement particulier, bifurque dans sa narration sur celui-ci, avant de revenir au sujet initial. C'est assez dynamique, même si on peut se perdre un peu dans les noms de tous les collègues et suspects.


Des petites remarques sur l'édition.
Une première en rapport avec la traduction (effectuée en 2017, j'ai vérifié). C'est trois fois rien mais cela m'a fait sortir de ma lecture. Dans le texte, on se retrouve avec une phrase suivante « a appelé le 17 ». Euh… mais pourquoi ne pas avoir laissé « 911 » ?! En tant que lecteur, on sait qu'on se trouve aux States. Avec un peu de culture, on est au courant que les ricains ne font pas le 17 (ou alors juste indiquer l'information par une note de bas de page). Donc voilà…Et dans une autre phrase le mot « franc » est utilisé en remplacement de « dollar ». Encore une fois, tout se déroule aux Etats-Unis donc autant se servir de la monnaie locale (même si le livre a été rédigé en 1995, que le franc avait encore cours)…
Ma deuxième remarque… le livre est divisé en chapitre avec des titres pour chacun d'entre eux (pas juste des numéros) mais aucun sommaire ! Ça, je dois avouer que ça m'énerve un tantinet à chaque fois qu'il y a cet « oubli » !

Merci à la Masse Critique de Babelio et aux éditions Points.
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Mindhunter : Dans la tête d'un profileur de John Edward Douglas et Mark Olshaker est un ouvrage que j'ai lu dans le cadre du jury Prix Meilleur Polar des Lecteurs Points 2018.
Au fil de ses vingt-cinq ans au FBI, l'agent spécial John Douglas est devenu une légende vivante, considéré comme le premier profileur de serial killers. Il a suivi et résolu des dizaines de cas, dont le dernier lui a presque coûté la vie.
John Douglas est entré dans l'intimité et dans l'esprit de tueurs en série pour parvenir à établir leur profil et à les arrêter. Il a formé des agents spéciaux.
A partir de ce témoignage, David Fincher a créé une série de fiction (Mindhunter) qui se déroule en 1979 et reprend certaines affaires de John Douglas.
Honnêtement, je ne pense pas que je l'aurais lu si je ne l'avais pas reçu dans le cadre du prix ! Car je n'ai rien contre les ouvrages sur les tueurs en série mais quand ce ne sont pas des romans mais des histoires vraies, j'avoue avoir de plus en plus de mal à supporter ces récits !
Au début, j'ai lu Mindhunter avec plaisir mais très vite... je me suis ennuyée ! Je trouve que ça manque de rythme. J'ai rapidement décroché, à mon grand regret. je l'ai finalement terminé mais en le lisant en diagonale.. je l'avoue.
L'idée n'est pas mauvaise mais je trouve que dans le genre ; l'ouvrage sur les tueurs en série de Stéphane Bourgoin (spécialiste français des tueurs en série) que j'ai lu il y a quelques mois était plus rythmé et bien plus passionnant ! Plus gore aussi, de mémoire, mais au moins je ne m'étais pas ennuyée.
Car là, c'est sacrément plat.
Pas inintéressant pour autant mais j'ai du mal à comprendre que cet ouvrage soit à l'origine d'une série. N'ayant pas regardé celle-ci j'avais que je serais curieuse de la regarder, en espérant qu'elle soit plus rythmée que le livre !
Je ne sais pas trop ce que j'ai pensé de cet ouvrage, mon avis est très très mitigé et du coup je ne vais mettre que deux étoiles. Dommage mais je suis déçue !

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Mes 25 années d'observation m'ont aussi montré que les criminels étaient plutôt "devenus" criminels que "nés" ainsi, ce qui signifie qu'à un moment ou à un autre, quelqu'un qui a exercé sur eux une influence profondément néfaste aurait pu, à la place, en exercer une profondément positive. Ma conviction est qu'en plus des moyens financiers et policiers, ce dont nous avons le plus besoin, c'est d'amour. Ce que je vous dis là n'est pas simpliste. C'est le coeur du problème.
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En raison de la sauvagerie de ses crimes, Speck a fait l’objet de toutes sortes de spéculations de la part des médecins et des psychologues. On a dit au début qu’il avait un chromosome mâle ( Y ) supplémentaire, ce qui était considéré à l’époque comme augmentant l’agressivité et le comportement antisocial. Ce genre d’idées connaît régulièrement une certaine vogue. Il y a plus de cent ans déjà, les béhavioristes de l’époque utilisaient la phrénologie – c’est-à-dire l’étude de la forme et des bosses du crâne – pour prédire le caractère et les capacités intellectuelles des individus. Plus récemment, on a pensé qu’un tracé encéphalographique avec certains pics répétés était la preuve de troubles graves de la personnalité. L’hypothèse d’un chromosome Y supplémentaire pour expliquer l’agressivité est toujours d’actualité, mais de très nombreux hommes ont cette disposition génétique particulière et ce n’est pas pour autant qu’ils sont violents ou qu’ils font preuve d’un comportement antisocial. Et pour terminer, ajoutons que lorsqu’une étude approfondie a été menée sur Richard Speck, on s’est aperçu que son caryotype était parfaitement normal et qu’il n’avait pas de chromosome Y supplémentaire.
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De par sa nature, le tueur ou le violeur en série est manipulateur, narcissique et totalement égocentrique. Il dira au juge d'application des peines ou au psychiatre de la prison ce qu'ils veulent entendre. Il leur racontera tout ce qu'il faut pour sortir de prison ou éviter d'y entrer.
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Il est difficile de parler de ce que nous faisons, y compris à notre conjoint. Quand on passe ses journées à voir des morts ou des corps mutilés, surtout s'il s'agit d'enfants, on essaie de mettre cela de côté quand on rentre chez soi. On ne peut pas dire à table : « J'ai vu un crime sexuel fascinant, aujourd'hui. Tiens, je vais te le raconter... » C'est pourquoi les policiers sont souvent attirés par les infirmières, et réciproquement. En un sens, leurs jobs ont des points communs.
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Quand on a vu tout ce qu'il m'a été donné de voir dans ma carrière, laisser à ses enfants suffisamment d'espace et de liberté pour vivre est une lutte de tous les instants, avec soi-même.
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Videos de John Edward Douglas (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Edward Douglas
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