Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Philippe Picquier pour l'envoi de ce superbe album.
Comme toujours j'adore la page d'explications fournies juste avant le titre sur un détail de la civilisation japonaise évoquée dans l'album, ici la légende entourant les yokaï et leurs différentes formes et significations.
Les dessins reflètent à merveille l'aspect onirique de l'histoire avec des couleurs chaudes et des traits mouvants tout en courbes entrelacées qui suggèrent cette atmosphère floue.
On suit Toyo à travers un univers familier où on ne sait trop ce qui tient du rêve et de la réalité, à l'instar d'un "Alice au pays des merveilles", le petit garçon plonge dans son rêve pour retrouver Baku.
La créature chimérique est sublime et toute duveteuse, un vrai doudou géant malgré sa réputation monstrueuse.
Ce petit conte permet de brosser un panel étendu de tous les yokaï qui existent dans la tradition nippone, d'apprendre et se divertir avec cette histoire pour aller dormir, rêver et nourrir ainsi Baku le mangeur de rêves.
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Je le donne à Baku. Je le donne à Baku. Je le donne à Baku. Et souffle trois fois…
Avec Elena (6 ans), dans sa chambre, et qui a écrit son texte toute seule, La minute urbaine confinée mais toujours active a décidé de fouiner dans nos bibliothèques. Aujourd'hui "Baku, le mangeur de rêves"
- "Baku, le mangeur de rêves", Fabien Doulut, Picquier Jeunesse
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