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EAN : 9782081381759
261 pages
Flammarion Jeunesse (10/02/2016)
3.72/5   25 notes
Résumé :
Erin n'a pas vu sa mère depuis des années. Depuis que Rosemary les a quittés, son père et elle, pour aller s'installer à New York.
Et voilà qu'un jour Rosemary se manifeste enfin, émettant le désir de renouer avec sa fille.

Pour Sandra, la belle-mère d'Erin, hors de question d'assister à ses "retrouvailles". En accord avec le père de celle-ci, elle décide donc de partir en voyage tout au nord de la Finlande avec leurs deux fils, Johnny et Tom.<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Blanc. L'immensité, le ciel.
Johnny et son petit frère Tom voyaient le paysage défiler à une extrême allure.
Le voyage en traîneau était grisant. Leur mère semblait aussi apprécier le dépaysement au delà de la Finlande, très loin de la maison,
un bon bol d'air vite organisé avec le retour imminent de la première femme de son époux.
Johnny et Tom avaient les yeux plongés dans le bleu d'un husky.
Ces chiens sont impressionnants. Un regard presque humain selon eux. 
A la maison, en Irlande, Erin se passait ses musiques rock, le voyage en traîneau lui aurait plu assurément. Au lieu de ça, il y a cette mère qui revient la voir après toutes ces années. Elle ne sait si elle doit rire, pleurer, l'insulter, la mitrailler de questions pour la connaître ou tout ça à la fois.
Elle n'a pas besoin d'être dans le grand nord pour sentir la chaleur la quitter. Elle se passe un autre titre de rock pour garder l'étincelle. Johnny et Tom ont apprécié cette journée.
Leurs compagnons de route belge également. Mais le bon chocolat chaud ne saurait faire oublier le principal. le traîneau de leur maman n'est pas revenu. Nombreux sont déja tombé dans la neige et en riaient. Les guides restaient imperturbables, c'était courant. Mais Johnny et Tom, malgré le chocolat, sentait le froid du dehors s'immiscer.
 
 : "Plus froid que le Pôle Nord" est avant tout une (ou des) histoire(s) de familles.
L'expérience de Erin l'aînée, celle de Johnny et Tom, le cadet et benjamin, portées en alternance. Il y a de la surprise, de l'excitation, de la tension exprimées aux deux âges ( ado et pré-ado) en fonction de l'aventure qui les attendent.
Johnny et Tom vont affronter le froid, la beauté touristique d'une part puis le danger des forêts enneigées.
Commencer par le regard du Husky, marquant leur caractère, prend tout son sens après. L'un des enfants sera heureux de se blottir dans les bras de sa maman, l'autre aura le sentiment d'avoir grandit un peu. Erin se logera probablement dans les deux ressentis, plusieurs années d'absence maternelle la submerge et elle passe par plusieurs caps avant d'accepter la présence de sa mère, à quelques cm d'elle.
Ce n'est pas une histoire d'adultes qui se règle mais l'aventure des enfants. L'auteur raconte avec une forme de justesse pour chacun des trois un récit initiatique, en somme, un ton sobre et délicat est adopté et uniformise les deux aventures. Les remarques de Johnny et Tom sont fraîches, naïves, des enfants enthousiastes en vacances. Ils vont faire preuve de flair et courage quand ils se trouveront les seuls à trouver leur dernière situation inhabituelle.
La posture professionnelle et impassible de Aki et Kalle n'est là que pour nous tromper car intrigue il y a. Ces petits gosses retrouveront leur maman perdue dans la neige et immobilisée pour des raisons que les lecteurs découvriront.
Le personnage de Rosemary, la mère de Erin, ne se montre pas caricaturale. C'est bien elle, la maman, qui a abandonné le foyer pour des raisons qui lui sont propres dans la fiction, c'est un fait. Ceci n'est pas l'intérêt des retrouvailles, Roddy Doyle nous raconte la difficulté à rattraper le temps si il est permis de le faire, la difficulté à renouer.
 Un pont de l'enfance à l'adolescence bâti au dessus d'une rivière de situations plus sérieuses et adultes. Il y en aura des choses à raconter au trait d'union de ses histoires, le papa d'Erin, Johnny et Tom.
Roddy Doyle ne force jamais le trait du drame ni ne joue exagérément de la corde sensible. Ce sont des passages racontées avec pudeur, de sacrés anecdotes au final pour les jours futures des jeunes héros que l'on imagine fortes sur l'instant à hauteur de leur jeune âge néanmoins.
Ce ton rend ce roman de la collection Tribal très accessible pour tous les publics de grands ados.
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Traduit par Marie Hermet.
Johnny, Tom et Erin vivent avec leur père, Frank, à Dublin et avec Sandra qui est la mère des garçons et la belle-mère d'Erin. Cette dernière, petite fille sage, est devenue une adolescente à fleur de peau, une vraie terroriste qui saccage l'ambiance de toute la maisonnée. Lors d'une ultime scène, Frank suggère à Sandra de partir en vacances avec Tom et Johnny. Erin n'est pas orpheline : sa mère a quitté le foyer quand elle était plus jeune, elle vit à New York mais de prend jamais de nouvelles de sa fille. Si Sandra refuse de partir en vacances avec ses fils, elle change d'avis le jour où elle apprend que l'ex-épouse de Frank va rentrer voir sa fille. Et hop, c'est parti pour un séjour en Laponie, dans le nord de la Finlande, avec neige, huskies, traîneaux et froid au programme. de quoi faire baisser la tension, prendre de la distance pour éviter l'explosion.
A chaque parution d'un nouveau Roddy Doyle, je suis impatiente mais un roman "nordique" écrit par un Irlandais, rien de tel pour susciter encore davantage ma curiosité !
J'ai donc pris l'avion avec Sandra, Tom et Johnny. On a été accueillis par notre guide Aki, emmenés dans la campagne enneigée de Finlande et on a fait du traineau à chiens avec une bande de huskies et leur maître, Kalle ! On avait les doigts gelés, de la neige presque par-dessus la tête, on ne voyait souvent rien, ça "caillait" vraiment. Et ça s'est mis à faire encore plus froid quand on a perdu Sandra : les garçons se sont mis à frissonner, de froid, mais au froid s'est ajouté la peur. Il faut dire que la nature finlandaise est propice à vous débrider l'imagination :
"Ce n'était pas le noir qui lui faisait peur, c'était ce qui pouvait se trouver dans le noir. Ce qui l'attendait, caché. Des trous, des rats, des doigts crochus, des crocs."
C'est alors le début d'un roman d'aventures au suspense intenable. Jusqu'à la dernière page, on se demande si la fin va être heureuse. Ou pas. L'angoisse vous saisi à la gorge...

On est loin de la maison de Dublin, mais pas tout à fait : Roddy Doyle nous y fait revenir régulièrement par le jeu d'un récit parallèle qui raconte les retrouvailles entre Erin et sa mère. Là aussi, tout n'est pas joué d'avance. Il y a de la rage et des larmes. Des explications, des choses pas faciles à avouer ni à pardonner.

Un roman très visuel et "sonore", où Roddy Doyle insiste particulièrement sur ce que les personnages voient : sur les yeux extraordinaires des huskies de Sibérie (les premiers mots que l'on lit c'est d'ailleurs "les yeux"), sur chaque virage de traîneau dans la neige, chaque branche d'arbres... le lecteur est vraiment immergé dans l'ambiance glacée :
"Tom entendait les arbres respirer. Il en était sûr. Il sentait aussi leurs doigts. Les chiens allaient au pas maintenant, et Tom sentait les aiguilles et les branches basses des pins lui griffer les manches et le bonnet, comme si les arbres essayaient de l'attirer (...). Il y avait des serpents en Finlande. Il y avait des loups. Et il y avait des ours."
Et puis il y a un cri de "guerre", dans cette histoire un cri pour vaincre, utilisé par les garçons pour retrouver leur mère :
"- Les grands espaaaaaaces !
Ils criaient dans l'obscurité, mais aucun son ne leur revenait. (...)
- Les grands espaaaaaaces !
Rien.
- Les grands espaaaaaaces !"
(Après le "géniaaal !" des gamins de Dublin dans A la poursuite du Grand Chien Noir, ça m'a fait rire !! :) )
Et il y a les huskies de Sibérie dont Roddy Doyle s'attache à décrire tant la beauté que le comportement de chien de meutes. Des héros à part entière qui occupent autant de place dans l'histoire que les humains.

J'ai découvert ici Roddy Doyle auteur de roman des grands espaces. Un livre d'aventures dans une nature sauvage et glacée, avec en toile de fond le thème de la famille recomposée. Un écho aux sentiments compliqués des personnages d'où chaque protagoniste sortira transformé.
"On se marie, dit sa mère. On a des enfants, un enfant. On était quelqu'un, et on devient quelqu'un d'autre."
Et toujours le style inimitable de Roddy, qui adore faire du ping-pong avec les mots . Et l'humour aussi :
"Il aimait tout de Sandra. Il aimait sa manière de tousser quand elle avait avalé un bonbon de travers au milieu d'une chanson d'amour."
"Leur mère leur avait dit que s'ils trouvaient un chien capable de préparer le dîner, elle les laisserait le garder. "
J'ai A-DO-RE !! Pour le suspense, pour les huskies de Sibérie, pour la nature sauvage, pour la thématique abordée de manière originale. le genre de livre dont on ne veut pas qu'il finisse. Une vraie bouffée d'oxygène, une lecture dépaysante, un sacré voyage en Finlande !
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Qu'est ce qui peut être plus froid que le Pôle Nord ? Eh bien, il y a certains endroits dans ce monde où règne le froid extrême, renforcé encore par des événements qui peuvent vous glacer le sang, glacer le coeur. Comme, par exemple, en Laponie où Johnny et Tom, douze et dix ans respectivement, se retrouvent confrontés à une situation où il s'agit de la vie ou de la mort de leur maman…
Les deux garçons habitent Dublin et mènent une vie tout à fait ordinaire, entre la maison, l'école, les devoirs et les petites joies du quotidien. Mais il y a aussi Erin, leur demi-soeur de dix-huit ans, la fille du premier mariage de papa. Et ce n'est pas facile de vivre avec elle, particulièrement ces derniers mois. C'est surtout dur pour Sandra, leur maman, qui n'arrive plus à trouver le contact avec Erin. Remplie d'hostilité, de claquements de portes, de cris et d'incompréhension, l'ambiance de la maison devient peu à peu insupportable pour tous. C'est à ce moment-là que Sandra décide d'acheter des billets pour partir avec ses deux garçons au nord de la Finlande pour prendre une pause en attendant que les choses se calment.
Ainsi, entraînés par la plume élégante et envoûtante de Roddy Doyle, nous nous retrouvons au coeur du monde blanc, tellement magnifique dans sa beauté sévère et sereine. Ici, nous avons le plaisir de nous asseoir dans le traineau avec les garçons, d'être tirés par ces huskies admirables et de participer à une course inoubliable dans la nature sauvage et mystérieuse. Plongés dans cette aventure extraordinaire, bouillonnante d'émotions et d'excitation, tout comme Johnny et Tom, nous ne percevons pas tout de suite la disparition de Sandra. C'est seulement en arrivant au chalet que les frères se rendent compte de l'absence de leur maman et entreprennent de partir dans la nuit à sa recherche. S'ensuit une autre aventure, beaucoup plus grave, qui exige un courage considérable ainsi qu'une forte volonté, de la persévérance et des compétences de survie hors du commun.
Pendant ce temps à Dublin, Erin vit sa propre épreuve, pas moins exigeante sur le plan psychologique : celle des retrouvailles avec sa mère qui l'a quittée il y a treize ans et qui ne lui a jamais rendu visite depuis. Comme il fallait s'y attendre, cette rencontre va s'avérer un vrai combat pour les deux femmes, où les sentiments, les larmes, les explications et les non-dits se mélangent, s'agitent et se calment progressivement pour marquer la transformation intérieure qu'elles subissent mutuellement.
Ce nouveau roman de Roddy Doyle est encore une réussite qui saura marquer les lecteurs. le style est toujours raffiné et captivant, avec de belles touches d'humour et de suspense, l'intrigue est suffisamment élaborée, la construction est bien réfléchie et permet d'alterner efficacement deux récits parallèles. Les personnages sont authentiques, leurs comportements et leurs sentiments sont présentés avec justesse, ce qui les rend réels et proches du lecteur.
(la fin de la chronique est sur mon site)
Lien : http://www.baladenpage.com/m..
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Une famille recomposée mise à mal par la crise d'adolescence de l'aînée du père. le paroxysme est atteint lorsque on lui annonce le retour de sa mère qui l'a abandonnée peu après sa naissance.

Afin de rendre possible la rencontre et d'apaiser le climat, Sandra et ses deux jeunes fils iront en vacances vivre l'aventure au pôle Nord. Après l'émerveillement devant les chiens de traîneau, c'est le départ pour un périple de plusieurs jours.

C'est alors que leur mère disparaît…

Un très beau roman, bien rythmé avec un suspense qui va crescendo au rythme du formidable et terrible course des deux garçons mais aussi de la déception annoncée d'Erin.

Le récit parle de famille, de rencontre et de liens mais aussi de deuil et de reconstruction. L'auteur arrive à nous faire vivre en alternance l'odyssée au Pôle Nord et l'affrontement entre la mère démissionnaire et sa fille.

L'amour est partout entre les lignes. Celui pour les chiens de traîneaux, véritables personnages de l'histoire mais aussi celui des liens familiaux, même imparfaits et fragiles.

Un livre beau et émouvant
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Depuis quelques temps, Erin se mure dans sa chambre dublinoise n'écoutant que les pas de son père et les vibrations de la musique rock. Sa rage ne fait que monter crescendo, un trop-plein de fureur qui pourrait déborder et engloutir tout autour si rien ne changeait. Elle ne supporte plus ni Sandra sa belle-mère ni ses deux demi-frères Tom et Johnny. Sa mère a quitté le foyer il y a une éternité, Erin n'était qu'un bébé... Une absence pesante, suffocante de treize années. Un océan entre elles. Dublin-NewYork.
A-t-elle senti le désarroi de sa fille ? Éprouvait-elle elle-même ce besoin impérieux de la voir, la toucher, l'embrasser ? La voilà qui débarque à Dublin, avec l'intention de la rencontrer, enfin.
Si cette inattendue nouvelle chavire le coeur d'Erin oscillant entre la joie et la colère elle chamboule également l'esprit de Sandra... qui refuse de voir cette femme. Elle décide alors de partir avec ses fils en Laponie finlandaise pour un safari en chiens de traîneau. Que la mère et la fille se retrouvent sur le même chemin de vie, que le père demeure non loin, pilier sage et solide. Qu'elle, Sandra, s'éloigne quelques jours, avec ses fils. Des garçons au sortir de l'enfance, qui se provoquent sans cesse l'un l'autre.
Des grands espaces enneigés au tête-à-tête dublinois, des enfants qui s'interrogent aux parents qui se dévoilent, de l'insouciance à la maturité, de la rage à l'apaisement, de querelles en rapprochements, on assiste à leurs craintes légitimes, à l'avancée de leurs réflexions, à leurs espoirs aussi.
Deux histoires s'enchevêtrent, deux échos : l'aventure des deux frères qui affronteront le froid et la peur ensemble à la recherche de leur mère disparue, aimante et protectrice, et la rencontre intime d'une jeune fille avec sa mère qui l'a abandonnée et qui réapparaît.
Plus qu'un roman initiatique, Roddy Doyle évoque avec sensibilité et discernement les liens familiaux, la fuite de l'enfance, les dilemmes, les dangers, en faisant évoluer tour à tour ses personnages dans des paysages majestueux à la beauté stupéfiante et redoutable, dans des huis-clos tendus, dans le silence, dans le bruit, dans l'angoisse, dans l'attente et même dans le regard des huskys.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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critiques presse (2)
HistoiresSansFin
14 avril 2016
La naïveté des deux jeunes frères en vacances est rafraichissante. Difficile à la fin de ne pas avoir envie d'aller à son tour à la rencontre des chiens de traineaux !
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Ricochet
06 avril 2016
Ecrit de manière fluide et naturelle, se glissant à l’envi dans la tête des protagonistes, ce beau roman à l’environnement extraordinaire sait dire avec beaucoup de finesse l’ordinaire.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
« Elle n'éprouvait aucune sympathie pour sa mère. Elle n'éprouvait rien. Elle ne la haïssait même pas. Elle haïssait son père, et pourtant elle l'aimait aussi. Elle aimait suivre ses pas dans les vibrations du mur. Elle aimait bien se souvenir de l'époque où elle lui tenait la main, petite. Parfois, elle sentait encore la main de son père dans la sienne. Ça lui plaisait que son père ne change pas, qu'il reste toujours calme, même quand elle lui jetait des choses à la tête et qu'elle hurlait, ou qu'elle rentrait ivre, ramenée par un véhicule de police. Il la regardait toujours de la même façon, comme s'il voulait toujours lui prendre la main. Elle aimait entendre le bruit de sa voiture et savoir qu'il arrivait. Elle savait qu'elle pouvait lui faire du mal, et qu'il ne lui en ferait jamais en retour. »
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« Tom se glissa le premier contre sa mère. Il ne poussa personne, et Johnny n'essaya pas de passer devant lui. Tom s'allongea contre sa mère, tout près, le dos collé à sa poitrine. Il le fit très doucement pour ne pas risquer de toucher sa jambe blessée. Elle l'entoura de son bras, et Tom sentit un bonheur comme il n'en avait jamais connu l'envahir. Son oreiller était fait de boue collante et de neige fondue ; c'était une sensation désagréable sur sa joue. Mais ça n'avait aucune importance. Ils avaient sauvé leur mère, et maintenant elle avait passé un bras autour de lui. Elle était redevenue sa mère, et lui était un autre. C'était son impression. Il avait fait quelque chose qui l'avait changé. Sa prouesse le réchauffait, un peu comme un chocolat brûlant, et lui montait aussi à la tête comme une histoire vraiment géniale à raconter encore et encore. La sensation lui plaisait bien. Johnny vient s'asseoir à côté de sa mère, à la hauteur de son visage. Les aiguilles de pin étaient encore sèches. Il avait envie de s'allonger. Et il voulait se blottir contre sa mère. Seulement, il était l'aîné, et ça lui plaisait aussi. Il était heureux d'être le seul à ne pas être couché. »
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Votre mère s’est perdue. C’est très dangereux. Il faut la retrouver. Très vite.
C’est ce qu’ils auraient dû dire. Tom et Johnny auraient été d’accord tout de suite, puisqu’ils étaient déjà au courant. Au lieu de ça, ils avaient fait des sourires et offert du chocolat.
Commenter  J’apprécie          60
Ils s'étaient d'abord préoccupés de ne pas affoler Tom et Johnny. Tom et Johnny étaient des enfants, d'accord. Mais c'était là que les adultes se trompaient. Les enfants n'ont pas besoin qu'on les traite en enfants, d'après l'idée que la plupart des adultes se font des enfants, c'est-à-dire des êtres idiots.
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Il aimait tout de Sandra.
Il aimait sa manière de tousser quand elle avait avalé un bonbon de travers au milieu d'une chanson d'amour.
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