AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de myrtille81


Le Lecteur
La couverture se remarque, rouge sang avec une bouche qui crie. le titre, un seul mot. Tu ouvres le livre pour le feuilleter. Tu en as entendu parler, en bien. Néanmoins tu ne comptes pas forcément le lire ; s'il fallait lire tout ce qui te tente... Puis ce fut le choc. Tu te sens happé par les premières phrases. Et tu ne décolles plus le nez du livre.
Je voue un culte aux éditions Sonatine, ces dénicheurs de polars vraiment bons et marquants. Et Toi, de Zoran Drvenkar, fait partie de ces titres qu'on est content d'avoir pu découvrir.

Nous sommes en Allemagne ; un tueur en série, surnommé le Voyageur, rôde. Très vite, il est laissé de côté afin qu'on puisse faire la connaissance de Ragnar, mafieux berlinois. Puis c'est au tour de stinke, Rute, Nessi, et Schnappi. Des jeunes filles de seize ans qui forment le "club des emmerdeuses" avec Taja, disparue depuis quelques jours. Qu'ont-ils en commun ? Qu'est ce qui les lient ? Nous allons le découvrir au fil de la lecture.

Des courts chapitres se succèdent, chacun centré sur un personnage différent. Et l'auteur s'adresse à chacun d'eux directement, en le tutoyant. Et c'est par cette narration originale, entre autre, que les personnages prennent une véritable ampleur, nous rentrons dans ses pensées, nous avons l'impression de les connaître intimement.
L'histoire n'est pas toujours raconté de manière chronologique et il faut accepter d'être parfois perdu, de ne pas tout comprendre de suite... La lumière finit par se faire ! Et si la première partie avance parfois lentement, la deuxième partie du roman fait penser à un film de Tarantino tellement l'action se déroule à toute vitesse. La comparaison à Tarantino doit d'ailleurs être évidente, car même un des personnages se croit dans Kill Bill, dans une scène avec Lucy Liu.
Et pour finir, j'ai trouvé l'écriture très travaillée. Et Zoran Drvenkar, tout en utilisant les codes du polar, a su inventer un univers bien à lui. Et j'en redemande !

Le Lecteur
Tu as lu les 200 dernières pages d'une traite, et tu arrive à la page 567. Tu as le blues de devoir quitter la Norvège et surtout de devoir faire tes adieux aux club des emmerdeuses. Et tu te dis que tu repartiras, un jour, en voyage avec cet auteur...
Lien : http://mumuzbooks.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          210



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}