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Critique de pasiondelalectura


Kennedy et moi (1996) est le premier roman de Dubois que je lis et qui ne m'emballe pas à 100%, tout en trouvant que l'esprit de l'écrivain y est : une vision désenchantée sur les personnages avec pas mal de cynisme et de l'humour à revendre. Pourquoi ai-je moins aimé? J'ai l'impression que cette histoire de revolver au début et à la fin de la narration ainsi que cette histoire de la montre supposée de Kennedy étaient trop farfelues pour que je les intègre dans l'histoire, tout en comprenant qu'il fallait bien trouver une astuce pour polariser l'attention de ce personnage en chute libre qui est Samuel Polaris.
C'est l'histoire de Samuel Polaris (tiens ! pas de Paul cette fois), un écrivain prolixe qui a cessé d'écrire depuis 2 ans et qui vit aux crochets de sa femme orthophoniste. Il passe ses journées à se morfondre et à évaluer de loin ses trois enfants : Sarah, l'ainée, carriériste effrénée en fin d'études de Dentaire et les deux jumeaux qu'il considère comme des extra-terrestres. Il aime encore sa femme, mais celle-ci a trouvé consolation ailleurs et il le sait.

Mine de rien, Samuel commence à déraper, à concocter des coups risqués comme de rencontrer à son dépens l'amant de sa femme, acheter un revolver (pouvait-on le faire si facilement en 1996?) sans dessein particulier, s'approprier la montre supposée de JF Kennedy, etc.

L'histoire rappelle celle narrée dans Tous les matins je me lève où le personnage était aussi un écrivain en panne sèche et vivait la nuit à contre-temps de la vie familiale. Dans le roman le cas Sneijder il y avait des jumeaux, fils du personnage principal et aussi odieux que ceux de ce roman, sinon davantage car plus âgés et puissants.

Dans ce roman, Samuel Polaris n'a pas le cycle nycthéméral perturbé, mais il est en panne d'inspiration. Et il a deux jumeaux qu'il déteste cordialement et une fille aînée qu'il ne supporte pas. Cette fille aînée lui sert d'exutoire pour régler les comptes avec le monde de la dentisterie et j'avoue que c'est infiniment drôle.

Côté sexe dans ce livre, il y va un peu fort l'ami Dubois, sans fioritures ni ellipses: à la bonne franquette et avec les mots qu'il faut. C'est une surprise car après six livres que je lis de lui, c'est la première fois que je trouve qu'il n'y va pas avec le dos de la cuillère.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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