La mémoire du vent

Voici mon retour de lecture sur La mémoire du vent d'Alain Dubos, reçu dans le cadre de la masse critique privilégiée de janvier.
Décembre 1999. Marc, médecin humanitaire, apprend entre deux missions lointaines le décès de son père frappé par un arbre déraciné lors la « tempête du siècle » qui vient de saccager les Landes.
Une question se pose : que faire de la maison familiale et des quelques hectares de pins magnifiques que son père a laissés ?
La succession est grevée de lourdes dettes et ses oncles, sylviculteurs, lui en proposent un prix alléchant.
Pourtant Marc hésite, notamment à cause de Solange, une cousine fragile et sauvage..
La mémoire du vent est un roman du terroir qui nous emmène dans les Landes. Les paysages sont bien décrits, par moment on s'y croirait.
La nature est au coeur de ce roman, et cela commence par la tempête de 1999, dont je me souviens très bien.
J'ai trouvé très intéressant de découvrir la sylviculture, qui est l'activité d'entretien des forêts en vue de leur exploitation commerciale. C'est bien décrit, et certains passages m'ont beaucoup plu.
On découvre aussi le quotidien des propriétaires terriens, leurs préoccupations, leurs inquiétudes.. Là aussi, c'est intéressant.
Marc est un homme qui bouge beaucoup, il est médecin humanitaire, sans attaches.
Pourtant, la mort de son père lui fait se poser des questions.
La succession est criblée de dettes, on lui en propose un bon prix..
Malgré tout, il hésite. La propriété a un passé, ses ancêtres l'ont exploitée.. Et puis il y a Solange, sa cousine qui fait penser à un petit oiseau fragile..
J'ai aimé le personnage de Marc, ses hésitations, sa façon de voir les choses..
Par contre, j'ai trouvé son histoire avec Solange un peu mièvre. J'ai eu du mal à y croire.
La mémoire du vent est un roman que j'ai pris plaisir à lire presque d'une traite.
Toutefois je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir sur le long terme.
Mais si vous aimez les Landes, la nature, je vous invite à le découvrir vous aussi :)
Ma note : 3.5 étoiles

1999 – Une tempête a ravagé les forêts françaises. Dans les Landes, le père de Marc est tué. Il revient à ses racines. Il va avoir mal à partir avec sa famille, notamment son cousin qui convoite La Théoulère.

Marc est habitué à partir à l'étranger où il effectue des missions humanitaires. Pourtant, il se questionne, autant sur ses missions, que sur l'héritage. La Théoulère l'habite. Après mûre réflexion, il refuse de s'en séparer, mais il faudra éponger les dettes.

Et il y a Solange. Petite-cousine de Marc qui vient d'avoir 18 ans, amoureuse de la forêt landaise.

Une gentille histoire de terroir, où Alain Dubos parle de son amour pour la forêt landaise, décrit la beauté des paysages, du désastre des tempêtes subies qui aura un impact important sur le maillage forestier futur et l'industrie sylvicole, d'une histoire d'amour, de frustration des uns et des autres, de secrets de famille.

Une lecture agréable, qui passe comme un nuage léger dans le ciel après une tempête.

Je remercie Babelio et les éditions CAIRN de m'avoir permis de découvrir ce livre, reçu dans le cadre de la dernière masse critique.

Les éditions Calmann-Levy propose le nouveau roman d'Alain Dubos : La mémoire du vent. Dès les premières pages , l'auteur nous immerge une nouvelle fois dans la tempête du siècle qui durant cette fin d'année 1999 a plongée le pays dans une atmosphère de fin du monde, alimentée il est vrai par le passage tout proche au 21 siècle.
On sent la force du vent, on entend le craquement sinistre d'un arbre qui tombe et dévaste tout sur son passage faisant fit de la valeur d'un vie humaine. Puis , comme après chaque tempête viens le temps des comptes et des calculs que seul les hommes peuvent imaginer. Dans cette forêt landaise où les arbres enracinés au plus profond de la terre parfois tutoient le ciel, un homme, un bourlingueur, un French doctor vient enterrer un père qui n'a pas vu depuis des années , avec qui le partage des sentiments, et encore moins celui de la tendresse n'a pas ou plus sa place depuis longtemps. Marc découvre ce qu'il redoutait, du moins ce qu'il a toujours voulu fuir, cet esprit des propriétaires terriens , chargées de secrets , de non dit . Il retrouve cette maison familiale partant à la dérive comme un bateau fantôme, dont il va falloir peut-être se séparer pour éponger les dettes paternelles.
Mais au milieu de tout cela comme une fleur sauvage poussant au milieu des ruines, il y a Solange, un oiseau bleu, fragile et vulnérable, qui donnera à ce quinquagénaire, à cet aventurier du coeur un point d'ancrage, une nouvelle raison d'espérer et de croire que si la tempête gronde sur notre monde, elle annonce toujours une ère nouvelle. Dans ce roman , Alain Dubos dépeint avec talent les humeurs et petites mesquineries de ces grand propriétaire forestiers, les grandes fêtes du pays landais mais aussi et avant tout la beauté et l'amour qu'il porte à ce pays. Alain Dubos donne une forme rare au roman celui de nous faire sentir au sens littéral du terme la beauté et la majesté des grandes terres landaises .

Vincent MARTORELL

Un peu déçue par cette lecture.
Certes nous retrouvons la notion de roman du terroir avec la description des Terres landaises avec la syviculture mais l'histoire d'Amour est un peu fleur bleue.
J'essaierai de lire un nouvel ouvrage de cet auteur pour m'en faire une idée plus précise.

Ce roman est un roman du terroir qui se passe dans les Landes, c'est ce qui m'a attirée tout de suite car j'ai de nombreux souvenirs de vacances dans les Landes. J'ai aimé me retrouver au coeur de la forêt, découvrir la vie de ses passionnés qui font ce qu'ils peuvent pour survivre. J'ai espèré que Marc décide de se poser et de rester sur ses terres. Les descriptions des paysages sont précises et détaillées, on peut imaginer parfaitement quand on ne les connaît pas. Par contre, je n'ai pas compris l'arrivée de la petite-cousine Solange et cette histoire d'amour bien trop fleur bleue. Je suis passée totalement à côté. J'ai cependant aimé la plume de l'auteur et ne manquerait pas de lire un autre de ses romans.
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