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Critique de summerday


Je devais lire le Prix de la magie, un roman de Kathleen Duey dans le cadre de la masse critique Babelio, spéciale "imaginaire". J'avais quinze jours, un mois maximum pour le lire. J'ai lutté.

Ce roman, j'ai fini par le haïr et le mépriser. Je me suis forcée et ce n'est jamais concluant comme méthode. J'ai fini par détester ces chapitres ridicules de trois pages, cette intrigue alambiquée qui nous fait passer sans cesse d'une histoire à une autre. D'un côté il y a Hahp le narrateur qui est envoyé dans un pensionnat de la magie où il subit des épreuves cruelles, et en parallèle il y a Sadima, une jeune fille qui quitte sa campagne après avoir rencontré Franklin qui la mène chez le magicien Somiss, qui enseigne à l'académie. Pff... Les deux intrigues vont évidemment se croiser puisque Sadima va découvrir le sort infligé aux jeunes garçons.

C'est obscur, pas très bien écrit, assez lent. L'atmosphère est assurèmment oppressante (ironie), mais un tome entier pour placer une problèmatique (le mystère de cette académie) c'est... comment dire?... mortel.

Malheureusement ma critique n'est pas très objective. Ma persévérance aura sans doute été regrettable car elle a rendu chaque phrase de ma lecture insupportable et chaque détail que j'aurais certainement laissé passer dans un autre roman m'est apparu très énervant. 347 pages et 65 chapitres?? Bientôt un chapitre équivaudra à un paragraphe...Même Stephenie Meyer a compris qu'un chapitre doit dépasser quatre pages pour assurer une concentration du lecteur et un intérêt mineur. Comment s'attacher à des personnages déployés dans un bric à brac de trois pages par-ci par-là. Il faudrait presque arracher les pages et reconstituer l'histoire de Hahp et Sadima l'une après l'autre. Vous aurez compris que je ne le recommande pas. Et que je ne lirai pas les prochains tomes.

Merci tout de même à Babelio et Castelmore. Ce n'était pas un roman pour moi, tant pis.
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